El Tres De Mayo - Francisco de Goya
Commentaire d'oeuvre : El Tres De Mayo - Francisco de Goya. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar GabinSalmon • 13 Juin 2016 • Commentaire d'oeuvre • 660 Mots (3 Pages) • 2 002 Vues
Présentation :
Nature de l'oeuvre : Peinture
Titre : El Tres De Mayo
Réalisée par : Francisco de Goya
*Qui a vécu de : 1746/1828
Tableau réalisée en : 1814
Présentation de L'artiste :
Francisco de Goya est né en 1746 près de Saragosse, en Espagne. Il apprend la peinture en Espagne et en Italie. En 1775, il commence à travailler pour la famille royale d’Espagne et il devient à partir de 1786 le peintre officiel du Roi d’Espagne. Il est un admirateur des idées de libertés des Lumières et lors de l’invasion de l’Espagne par les troupes de Napoléon, il est partagé entre son patriotisme et son intérêt pour les idées révolutionnaires symbolisées par les Français. Néanmoins il est horrifié par les cruautés commises par les Français, il dénonce les souffrances de son peuple dans ses tableaux et dans 82 gravures appelées les Désastres de la Guerre (1810). Après le départ des Français en 1813, il participe en 1814 à un concours pour commémorer la révolte de la population madrilène contre l’occupation des Français El Dos de Mayo (qui montre la révolte des madrilènes contre les soldats français, Mamelouks) et El Tres de Mayo qui dénonce la répression de la révolte par les Français. Mais il ne supporte pas le rétablissement de l’absolutisme par le roi d’Espagne, Ferdinand VII, après 1815. En 1824, il quitte l’Espagne pour la France où il meurt en 1828.
Description générale :
C’est une huile sur toile de 2.66m x 3.45m conservé au musée du Prado à Madrid. L’œuvre a été réalisé en 1814 et payé par le gouvernement espagnol.
Le mouvement de Goya ètait le romantisme.
Description Détaillée :
Il y a une impression de mouvement, de désespoir, l’impression d’un sacrifice, d’une scène horrible. La scène semble avoir été saisie sur le vif (alors qu’elle a été composée dans l’atelier du peintre).
La scène est en extérieur, la nuit au bord d’une route en dehors de Madrid dont on distingue les constructions et une église derrière. Ainsi les Français voulaient tenter d’éviter une amplification de la révolte en dissimulant ces massacres.
Deux groupes se font face :
D’un côté, des Espagnols en vêtements simples et civils, sans armes ; des gens du peuple exprimant le désespoir, courbés, agenouillés en se cachant les yeux ; deux cadavres ; le fusillé les bras en croix et à genoux regardant en face les fusils.
Et de l’autre, des soldats napoléoniens en uniformes avec sac à dos et fusils a baïonnettes en position de tir, on ne voit pas leurs visages, ils sont inhumains, gris, cruels.
Il y a des couleurs chaudes : le rouge et le jaune doré, contrastant avec les bruns et gris sombres en dégradés du fond et du décor. Le personnage central est en blanc, symbole de pureté, le rouge est celui du sang de la violence.
C’est une scène de nuit au fond sombre ; la lumière vient d’une lanterne au centre, donc contrastée par rapport au fond, elle éclaire les Espagnols et surtout le personnage en blanc qui va être fusillé, les soldats sont du côté obscure.
Le regard est attiré vers le personnage central : le plus grand, le seul à montrer son visage, désigné par la ligne des fusils, il est illuminé. Il fait penser au Christ (posture, vêtements, sacrifice).
L'oeuvre de Goya a un lien avec El Dos de Mayo lui aussi peint par celui-ci.
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