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Dans quel mesure l’utilité de la structure et l'esthétique des objets en font une œuvre d'art ?

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Par   •  7 Février 2021  •  Synthèse  •  652 Mots (3 Pages)  •  467 Vues

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Méthode 3 : œuvres de Josef Hoffmann

Dans quel mesure l’utilité de la structure et l'esthétique des objets en font une œuvre d'art ?

Nous sommes en présence de deux œuvres de Josef Hoffmann, Meuble de bureau formant bibliothèque tournante, 1904, chêne cérusé, verni en noir, 80 x 50 cm, musée d’Orsay et Robe de bal pour Johanna Justine Wittgenstein, 1910, soie, coton et métal, MAK, Vienne. Ces deux œuvres ont été réalisé par Josef Hoffmann début 20ème siècle. Il est un architecte designer, et l’une des figures importante « Sécession viennoise[1] ». Il est l’un des créateurs les plus important dans le modernisme au 20ème siècle. Ces œuvres sont créés au début de sa carrière, puis au début de sa collaboration avec Kolo Meser avec qui il met sur pied le célèbre atelier viennois.

  1. L’utilité au service de l’art

Comme l’explique Emile Gallé le mobilier, doit d’abord être utile et fonctionnel avant d’être beau. Dans l’œuvre meuble de bureau formant bibliothèque on retrouve l’idée principal que Gallé avait cité dans la revue spécialiser dans les arts décoratifs, quelque année auparavant. Pourtant Josef Hoffmann réduit l’expression artistique en laissant un style très épuré presque scandinave. Qu’il s’agisse de la robe[2] ou du meuble on reconnait un style se voulant revenir à toute neutralité, les matériaux sont distinguables. Ces objets sont uniques puisqu’il s’agit d’une commande, pourtant le style se rapproche d’un style industriel. Pourtant les œuvres perdent de leur utilité car comme nous pouvons voir les œuvres sont exposés. Elles perdent donc toute réelle utilisation physique mais obtient qu’une utilité visuelle. Walter Benjamin[3] explique qu’une œuvre perd de son aura lorsqu’elle est exposée. L’aura pour nos œuvres serai l’utilité qu’elle devrait avoir parmi la société. Pourtant l'objet devient œuvre et perd l'utilité, leur utilité principale vu qu'ils sont exposés.

  1. Enjeux esthétique et rapport au créateur

 Ce sont des œuvres se rapprochant du design produit, nous ne sommes plus dans le contexte des arts académiques. Il s’agit plus d’un savoir-faire que d’une création en tant que tel. L’artiste et l’artisan se confonde pour la réalisation de ces projets. Sur les deux œuvres il y a très peu de couleur, tout est très terne et pourtant il y a un jeu de matière avec les motifs du bois et du tissu qui devient ornement. Le spectateur peut au contact de ces œuvres trouver un sens japonisation, c’est-à-dire au zen a l’absence de tout artifice. Le zen peut renvoyer au côté japonisant du tissu de l’œuvre de la robe, tandis que le meuble a un côté cubique épuré laissant comme un silence, le spectateur n’a pas besoin de réfléchir, il a se sait qu’il a sous ces yeux. Qu’il s’agisse, du Meuble de bureau formant bibliothèque tournante, 1904, chêne cérusé, verni en noir, 80 x 50 cm, musée d’Orsay ou Robe de bal pour Johanna Justine Wittgenstein, 1910, soie, coton et métal, MAK, Vienne. On perçoit une élégance subtile qui est caractérisé par le meuble par l'utilisation du chêne passé au blanc de céruse, puis verni en noir, à l'instar d'anciennes techniques mises au point par les menuisiers japonais. Tandis que la robe est perçue élégante par les couleurs et la forte inspiration japonaise lié au motif représenté sur celui-ci.

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