Analyse évolution Tim Burton
Dissertation : Analyse évolution Tim Burton. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar Hugo Landry • 11 Janvier 2019 • Dissertation • 1 261 Mots (6 Pages) • 839 Vues
L’évolution de Tim Burton
Le cinéma hollywoodien a toujours été connu pour ses films commerciaux à gros budget, comme les films de super-héros ou même encore les productions de films dramatiques. Parmi les centaines de cinéastes embauchés par Hollywood, seulement quelques-uns de ses cinéastes ont sus se démarqués. C’est le cas de Tim Burton, qui est connu pour ses réalisations sombres et ses scénarios extravagants. Tim Buton a d’ailleurs réalisé de nombreux films à succès, au cours des dernières années, que ce soit L’Étrange Noël de monsieur Jack, Edward aux mains d’argent, ou même encore Beetlejuice, tous ont rapporté de très grosses sommes au Box-office. Cependant, il serait intéressant de comparer ses œuvres populaires, qui l’ont forgé, avec sa plus récente production Miss Peregrine et les enfants particuliers. Une hypothèse logique serait d’affirmer, que Tim Burton a effectivement évolué aux niveaux de certains éléments pour essayer d’intégrer de nouveaux éléments à ses films. Ainsi, nous allons réussir à observer l’évolution de son œuvre en analysant l’esthétique, l’univers thématique et la structure des évènements.
Tout d’abord, le film Miss Peregrine et les enfants particuliers est le plus récent film réalisé par Tim Burton en 2016. Il raconte l’histoire d’un jeune adolescent du nom de Jack, qui découvre un univers secret et magique, par le biais de son grand-père, qui ne cherche qu’à le protéger des créatures maléfiques de leur monde. Après avoir découvert la maison de Miss Peregrine, où habite de nombreux enfants aux pouvoirs particuliers, Jake va trouver la grande puissance de ses pouvoirs magiques pour ainsi aider ses amis à combattre les forces du mal, qui souhaitent contrôler le monde. D’après la simple lecture de ce bref synopsis, on peut comprendre que le film se base fortement sur le modèle hollywoodien. Le film n’a rien de surprenant au niveau de la structure du récit, puisqu’il suit parfaitement le schéma narratif du modèle de base hollywoodien. En effet, le film commence avec un héros incompétent face à sa quête et face monde qui se trouve devant lui. Il est aussi aidé par des figures paternelles et maternelles, qui l’aident à développer son talent et à affronter le danger qui le guette. Sans surprise, Jack réussit à accomplir sa quête, avec l’aide de ses amis, même s’il est mis de l’avant comme héros. Par la suite, le schéma narratif suit la même formule, que la majorité des films de super-héros typiques d’Hollywood. Effectivement, c’est seulement après une trentaine de minutes, après que le film soit commencé, qu’on voit le héros faire face à sa quête principale pour la première fois. Il va ensuite faire face à de nombreuses péripéties, qui vont lui nuire ou bien lui venir en aide pour son combat final. Si l’on compare ce schéma narratif à celui des autres classiques de Burton, nous pouvons voir qu’il ne change pas énormément sa structure. Il reste fidèle à ses grands succès, par exemple Big Fish ou Batman présentent tous les deux une structure narrative assez similaires. En fait, la majorité, si ce n’est pas la totalité, de ses œuvres mettent de l’avant un ou plusieurs héros, qui se retrouvent incompétents face à leur destin.
Par contre, si l’on parle de l’univers thématique, on vient toucher à la force principale de Tim Burton. En effet, les thèmes abordés dans ses films sont toujours très uniques et c’est ce qui rend son travail si unique et magique. C’est grâce aux thèmes qu’il aborde, que Tim Burton réussit à nous faire voyager dans son univers. Si l’on prend le film Miss Peregrine et les enfants particuliers, on peut voir que le thème de l’enfance est au centre du film. Ce n’est pas la première fois et ni la dernière, que Tim Burton utilise l’enfance comme thème central à l’une de ses œuvres. On peut d’ailleurs penser à Frankenweenie, qui met tout autant l’enfance à l’avant-plan. Cependant, ce n’est que tout récemment que Tim Burton approfondi davantage ce thème, puisque Frankenweenie est sortie en 2012. Autour des années 90, ce thème n’était pas mis de l’avant. Il n’était tout de même pas oublié, puisque l’enfance a toujours été un sujet d’inspiration pour le cinéaste. Le deuxième thème poignant de sa plus récente réalisation est la magie. En effet, la magie a toujours été un aspect traité avec subtilité par Tim Burton. Dans la grande majorité de ses films, on peut ressentir, que le monde qui nous est proposé est effectivement fictif et irréel, sans pour autant être poussé vers le monde magique. Par exemple, dans Edward aux mains d’argent, on convient qu’il est impossible qu’un homme ai des ciseaux au niveau des mains. Cependant, le fait de transformer ses mains par des ciseaux ne découle pas de la magie. Effectivement, Edward ne lance pas de boule de feu. C’est pourquoi, on peut dire que la magie a toujours été source d’inspiration pour Burton et qu’il a toujours été capable de créer un univers entre le monde réel et le monde magique. Avec son dernier film, il ainsi abaissé la barrière entre les deux univers pour faire place davantage au monde fantastique et magique.
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