Tim burton - Art et psychanalyse
Dissertation : Tim burton - Art et psychanalyse. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar ksymay • 9 Mai 2020 • Dissertation • 427 Mots (2 Pages) • 746 Vues
Tim Burton naît le 25 août 1958 et grandit à Burbank. On peut relever que sa ville natale est une petite ville de Californie située non loin d’Hollywood . Elle accueillait déjà à cette époque bon nombre de studios et de compagnies de production renommés tels la Columbia, Warner Bros et surtout Disney. Malgré cette particularité, Burbank reste un « suburb » , une banlieue américaine au cadre idéal mais plutôt ennuyeuse et rompue de codes sociaux et d’uniformité. C’est dans ce contexte que Tim Burton forme une vision assez morose de la banlieue. Il tendra à dénoncer cette Amérique dans son travail ultérieur. Nous pouvons dores et déjà citer à titre d’exemple, le film Beeteljuice qui met en valeur des personnages marginaux et pose un regard critique sur la société américaine à travers le couple Deetz.
Tim Burton est l’aîné d’une fratrie de trois frères . Son père est entraîneur de baseball et sa mère tient un commerce autour de l’univers félin. Il fera part notamment, dans ses entretiens avec Mark Salisbury, d’un souvenir marquant : ses parents avaient muré, pour une raison qu’il dit ignorer, la fenêtre de sa chambre qui donnait sur le jardin. Il explique qu’il était obligé de grimper sur son bureau pour entrevoir l’extérieur. Il s’identifie alors « à la nouvelle d’Edgar Allan Poe où un homme est emmuré vivant et brûlé vif. Voilà le genre de sentiments que j’éprouvais à l’égard de mon monde. Burbank, cet endroit mystérieux! ». Il quittera sa famille à l’âge de 12 ans pour aller vivre avec sa grand-mère qui lui louera un appartement autonome dès ses 16 ans.
Dans son enfance, Tim Burton se passionne pour le cinéma, la télévision et le dessin. C’est ainsi qu’il découvre dans sa salle de cinéma préférée le film Jason et les Argonautes, qui lui inspirera certainement l’animation en image par image (stop motion). Il est également fasciné par les films de monstres, de Godzilla à King-Kong, et aime s’imaginer que ces créatures terrifiantes sont avant tout des incompris et qu’ils souffrent de leur différence. Dans entretiens avec Mark Salisbury, Tim Burton explique ainsi « parce que je ne lisais jamais, ces films de monstre ont probablement été mes contes de fées, même si les contes de fées sont, par nature, plus violents, symboliques et dérangeants que Frankenstein et consorts, qui tiennent plutôt du mythe. » Il sera également influencé par les le style gothique des films d’horreur des années 50 à 70 produit par la compagnie Hammer surtout ceux avec Vincent Price. Ce dernier devient l’une de ses références.
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