Cours de cinéma, les lumières de la ville

LES LUMIERES DE LA VILLE

1895 (naissance du cinéma)

Réalisé par Charlie Chaplin (1889-1977) cinéaste britannique

(Voir prof pour emprunter les films de Chaplin)

        Il commence dans le music-hall à Londres (1899-1913). Il a était élevé à Londres dans le dénuement le plus total uniquement par sa mère qui travaille dans le music-hall.

        Il n’a que 5 ans lorsqu’il rentre en scène pour la première fois. Sa mère n’ayant pas de voix à ce moment-là il la remplace et à beaucoup de succès. Sa mère tombe malade et tombe dans la folie et sera placé dans une école pour orphelin et enfants abandonné à l’âge de 7 ans. Il fera pendant plusieurs années la douloureuse expérience des institutions et du déracinement. Il va trouver son salut dans la scène. A 10 ans il rentre dans une troupe d’enfant danseur de claquette et en 1903 il obtient un premier rôle dans une pièce qui va avoir un grand succès : Sherlock Holmes.

        En 1913 il va être engagé par Macke Sennett (directeur d’une grande compagnie de cinéma spécialisé dans la production de film burlesque) chef de la compagnie prestigieuse Queston. A partir de 1914 Chaplin va partir à la conquête d’Hollywood et de son indépendance artistique et va jouer dans 35 courts-métrages et dans le premier long-métrage comique de l’histoire du cinéma réalisé par Sennett Le Roman Comique de Charlot et Lolotte. Il est déçu par le montage d’Hollywood et mettre en scène lui-même les films où il joue et Sennett va le laisser faire (chose notable) pour Un Béguin de Charlot. A partir du 21ème court métrage il va mettre en scène tous les films suivants où il invente le personnage de Charlot (chapeau, canne, chaussures,… : Charlot Dentiste). A partir de 1915 il change de compagnie (maison de production) et va pendant un an dans la compagnie d’Essanay. Il multiplie son salaire par 10 et va exiger de choisir ses décors, ses acteurs, son montage et la responsabilité de la mise en scène.

        Au terme de cette année il change encore de compagnie chez Mutual et va encore multiplier son salaire par 10. Il va se faire construire son propre studio le Lonely star, soit le plus gros plateau d’Hollywood. Il va s’entourer de sa propre troupe d’acteur et faire 12 films en 1 an. Cependant il revendique qu’il préfère la qualité à la quantité.

        Il rechange de compagnie (1918-1923) et dernière étape de son indépendance artistique et va devenir producteur (ses film seront à son nom et lui appartiennent). Il va y réaliser 8 films en 5 ans. Et va partir aux Etats-Unis en 1952. Et là il crée sa propre maison de production United Artist. Et il va la créer avec deux autres géants du cinéma américain : Griffith et Douglas Fairbanks. Fondé en janvier 1923. En 1931 Les lumières de la ville avec des revendications : une revendication d’indépendance avec le choix du muet. Et Charlie Chaplin est très réfractaire à l’arrivée du parlant et « vient gâcher l’art le plus ancien du monde le pantomime » car pour lui le cinéma parlant vient grimer ce qui pour lui est la qualité essentiel du langage visuel qui repose sur le langage du corps, le cinéma parlant vient appauvrir cette éloquence corporel et vas d’avantage rapprocher le cinéma du théâtre. Pour lui il est convaincu que son personnage de Charlot n’est pas compatible avec la parole « le premier qu’il prononcerait ferais de lui quelqu’un d’autre, d’ailleurs la matrice dont il était né était aussi muette que les hayons qu’il portait ». Pour Chaplin introduire le parlant ce serait casser la dimension qu’il recherche dans ses films.

        Pour lui ce personnage du Charlot le veut sans attache nationale ou linguistiques, c’est simplement un petit homme vagabond. Dès le début bien qu’il soit milliardaire met en avant la logique artistique plutôt que la logique économique.

        C’est quelqu’un qui a l’obsession du contrôle et décide absolument de tout et veux tout contrôler. Il fait sa musique et rédige les cartons, choisis le titre de ces films : il est à tous les postes. Il s’entoure de comédiens à qui il ne laisse pas d’improvisation et contrôle leur jeu. Parallèlement du contrôle le scénario s’invente au tournage et les conçois comme des brouillons puis regarde la projection de ses rushs et va à partir de a qu’il va essayer de trouver de nouvelles choses. Il a besoin de mettre à l’épreuve les idées du scénario en présence des acteurs et du scéario. « work in progress ».

        La Génèse : les films de Franck Borzage et Lucky Star va l’inspirer pour son film.

Analyse séquence d’ouverture :

Questions possibles de bac :

Comment les différents registres comiques sont mis en scène ?

Par quels moyens de mise en scène visuel et sonore le cinéaste parvient-il à confronter ordre et désordre ?

Quels sont les différents types de point de vue et quel est le regarder posé sur la société dans cette séquence ?

Comment l’histoire est menée à l’existence ?

Comment ce qui nous est raconté parvient à nous faire ressentir telle ou telle chose ? (cadrage, lumières, constructions de lignes,…)

Par quels moyens le cinéaste met en scène des émotions ?

LE FILM REPOND A LA QUESTION PAS BESOIN D’ALLER PLUS LOIN.

L’introduction (1min) : elle doit toujours replacer la séquence par rapport au film. Donner un élément qui permet de donner un éclairage pertinent par rapport à ce que vous allez analyser (un élément biographique du cinéaste ou des partis pris). Réintroduire ou reformuler la question

Ex : le film est sorti en 1931, 2 ans après la mutation  du cinéma qui devient parlant, Chaplin propose un cinéma muet mais sonore. En effet Chaplin était réfractaire au cinéma parlant.

Le générique à un élément important « a comedy romance in pantomime » en 2ème carton du film.

Ouverture en fondu au noir inversé avec un premier plan d’ensemble sur un décor urbain et une ville très verticale. Le titre s’affiche sous cette forme qui rappelle le spectacle, de ce qui brille. La ville va être le théâtre de l’action et on va s’interroger sur qu’est-ce-que les lumières de la ville.

Ensuite même plan d’ensemble mais de jour et la foule occupe le bas du cadre et qui est devant une statue. Dès le 2ème plan un carton dit « aux habitants de cette ville nous dédions ce monument, Paix et Prospérité ».

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