Louvre Lens

Le Louvre-Lens entend participer au renouveau du territoire et à son changement d’image. la région et le bassin minier ont engagé leur reconversion industrielle. Le premier impact du Louvre-Lens concerne le secteur du tourisme. L’implantation du musée offre une véritable visibilité touristique au territoire. Elle justifie le développement d’infrastructures d’accueil et d’hébergement qui vont nourrir le dynamisme économique.

L’office de tourisme intercommunal, implanté à Lens, crée en 1998 dans le cadre de la coupe du Monde de football assure déjà cette mission. C’est ainsi que le circuit « de la mine au Louvre » répond au besoin d’information des visiteurs sur le site d’implantation du futur musée. L’implantation transfrontalière du Louvre-Lens offre s’étend sur un territoire international. L’exemple du Musée Guggenheim à Bilbao montre que l’impact de l’implantation d’un musée dépend aussi fortement de son accompagnement urbain et de la volonté locale d’en faire un levier d’aménagement et de développement. L’arrivée du Louvre à Lens représente une exceptionnelle occasion de développement pour un territoire fortement marqué par la crise industrielle suite à l’arrêt de l’exploitation houillère.

Elle conforte le développement touristique de la région à l’échelle européenne. Redonnant fierté aux habitants du bassin minier et offrant à leur territoire une nouvelle image, c’est aussi un outil de cohésion sociale. Surtout, le Louvre-Lens renforce l’attractivité culturelle de la région dans une zone où la présence des grands équipements culturels reste encore faible.

Aujourd’hui, on reconnaît le poids des industries culturelles et créatives et leur effet dopant au niveau de l’emploi, de la fréquentation touristique, du renforcement de l’attractivité, de l’image du territoire.

L’implantation du Louvre à Lens suscite des créations d’emplois significatives : de 250 à 300 emplois lors du chantier et de 600 à 700 à terme. Le premier impact économique sera en effet celui du chantier. Le bâtiment à édifier porte sur 28 000 m2 de surfaces à construire. On peut estimer que cela correspond à 250 à 300 emplois directs pendant la construction qui doit durer environ 2 ans. Si le musée lui-même représente un potentiel d’emplois directs plus restreint (environ 120 à 160 personnes), le total des emplois qu’il induit représente une véritable opportunité pour le territoire et pour les populations locales en recherche d’emploi. Il conforte le développement touristique de la région à l’échelle européenne. Redonnant fierté aux habitants du bassin minier et offrant à leur territoire une nouvelle image. La position transfrontalière du Louvre-Lens s’étend sur un territoire multilinguistique (français, néerlandais et anglais, voire allemand) qui doit être pris en compte (31 % des habitants sont néerlandophones dans la zone à moins de deux heures de route du Louvre-Lens).

La région Nord – Pas de Calais est une zone de transit importante (175 millions de personnes par an transitent dans la région), bien desservie par un réseau routier dense. De surcroît, la population résidante est nombreuse, offrant une zone de chalandise importante : 14 millions d’habitants sont recensés à moins de deux heures de route du Louvre-Lens.

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