La conservation des rushs
Cours : La conservation des rushs. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar azertyuiopqsdfg • 1 Décembre 2015 • Cours • 785 Mots (4 Pages) • 1 114 Vues
La conservation des rushs
1. La pellicule : ses caractéristiques
Une bonne préservation des productions est capitale pour la rentabilité des investissements et la conservation du patrimoine cinématographique. Celle-ci requiert de bien connaître la composition de la pellicule et les paramètres influant sa dégradation, que nous allons détailler ci-dessous.
Le film cinématographique est constitué d’un support souple et transparent sur lequel sont couchées les émulsions photosensibles porteuses de l’image noir et blanc ou couleur.
Le premier support utilisé était le nitrate de cellulose, qui fut abandonné dans les années 50 du fait de son instabilité et du danger qu’il représentait notamment par son caractère très inflammable. De plus, ce support avait une durée de vie d’une cinquantaine d’années à température ambiante seulement.
Par la suite, les deux supports les plus utilisés étaient : le triacénate de cellulose et le polyester.
Le triacénate de cellulose, beaucoup plus stable que le nitrate peut se conserver quelques centaines d’années dans les conditions optimales de conservation.
En revanche, lorsque les conditions de conservation ne sont pas optimales, sa décomposition avec perte d’acide acétique est irréversible et s’auto-accélère. Elle contribue à la dégradation des colorants et à la perte totale de l’image photographique. A cette décomposition s’ajoute la perte de plasticité du support enchainant une diminution de sa résistance jusqu’à la rupture : le film devient alors cassant lors de sa réutilisation. La poursuite de cette décomposition entraine la destruction totale du film.
Le polyester est le plus stable des supports cinématographiques, de part sa résistance et sa stabilité. On estime sa durée de vie à plus de cinq cents ans dans des conditions optimales de conservation.
Les couches d’émulsion photosensible sont constituées de gélatine et d’argent métallique dans le cas des films noir et blanc, de gélatines et de colorants organiques dans le cas des films couleur.
2. Le numérique : les supports de stockage.
Pour de la conservation numérique il y a plusieurs méthodes de stockage. La plus courante est celle des serveurs. Comme vu précédemment ils utilisent des technologies RAID contre les pannes et afin d’accroitre la taille d’un espace de stockage en combinant plusieurs disques. Voici ceux qui nous concernent principalement.
Le RAID 5 fonctionne avec 3 disques durs minimum. Les informations sont réparties sur tous les disques excepté un qui permet de supporter la panne complète d’un des disques. Le système est basé sur une formule mathématique simple et permet de reconstituer les informations manquantes dues à la panne de n’importe lequel des disques (voir l’image où les blocs p sont les blocs de redondance pour tolérer la panne d’un des disques du groupe).
Le RAID 6 supporte quand a lui la panne de n disques (cf : image où les blocs p et q sont des blocs de redondance). Pour fonctionner il a besoins de n+2 disques minimum.
Globalement la technologie était peut utilisée jusqu’à
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