Les jardins chinois
TD : Les jardins chinois. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar mricciuti001 • 30 Mars 2022 • TD • 1 598 Mots (7 Pages) • 397 Vues
JARDINS CHINOIS EN FRANCE A LA FIN DU XVIII SIECLE
Au 18eme siècle le gout des jardins de la Chine a commencé à prendre un peu en Hollande et surtout en Angleterre. Les lignes duc de Croy attestent que la Chine a joué un rôle important dans l'apparition d'un nouveau type de jardin en Europe au 18e siècle. C’est une nouvelle mode d’aménager les jardins explicitement conçus comme une imitation de la nature faite avec goût et aussi présenté par le duc de Croy. À la fin du 18e siècle elle atteint avec une qualité inégalée la France. Mais en quoi peut-on dire que les jardins aménagés sont imités de la Chine ? Comment cette filiation a-t-elle était possible ? Et dans quelle mesure cette imitation des Chinois imitant eux même la nature a-t-elle été fidèle ?
La Chine à l'époque et énormément cité comme exemple par les philosophes. Elle fournit une référence aux autres modèles différents de sociétés qui ne dois rien à l'héritage classique, elle est seulement aussi éloignée dans l'espace de l'antiquité grecque et romaine dans le temps. Les objets chinois on connut aussi un très grand succès au 18e siècle en Europe. Lorsqu'on évoque les jardins chinois aménagé en France à la fin du 18e siècle on peut prendre comme référence la pagode de Chanteloup, le pavillon chinois de Cassan à L’Isle-Adam, et la maison chinoise du désert de Retz.
Des constructions et des inspirations chinoise ont existé dans les jardins aménagés en France selon les conceptions de Le Nôtre (1613-1700), mais c’est le cas dans l’époque qui nous intéresse : le Trianon de Porcelaine construit en 1670 à Versailles en est le premier exemple. Un siècle plus tard en mai 1771 à Chantilly un pavillon chinois est édifié au centre du labyrinthe de la maison de Sylvie c'est à dire en plein jardin à la française. On indique également qu'on aménage dans une autre partie du parc un jardin du type nouveau. Il faut donc se rendre à l'évidence après 1763 on appeler « chinois » des jardins ne comprenant aucune fabrique explicitement chinoise ou rappelant forcément la décoration des chinoiseries.
Cette appellation n'est pas donnée en fonction des seules fabriques mais désigne un genre entièrement nouveau de Jardin. Le Jardin Chinois se pose d'une manière tout à fait logique dans l'esprit des amateurs français de l'époque, au jardin français ou sont appliquer les principes de Le Nôtre. Lorsqu’aux XVII et XVIIIème siècle, un objet est affublé dans le langage d’un terme de nationalité cette appellation peut certes marquer la provenance géographique ou plus largement sociologique de cet ouvrage, mais elle peut moins souvent désigner la provenance de la technique d'après laquelle cet ouvrage a été réalisée.
Ainsi un vase dont on dit au 17eme siècle qu’il est « de la Chine », ne provient pas obligatoirement de la Chine : seule la technique qui a permis de réaliser tel qu'il est reconnu comme telle par le locuteur européen. Au 18eme siècle l'authenticité de l'ouvrage réside moins dans sa provenance géographique que dans sa conformité stylistique.
Imiter au 18e siècle n'est donc en rien une activité négative ou méprisables et l'on aurait tort aujourd'hui de dénigrer ces jardins prétendit chinois pour la raison qui n'ont pas été aménagé en Chine même et ne sont pas issues d’une création proprement originale. L’imitation contient au contraire par rapport à cette dernière une sorte de sel supplémentaire par son caractère apparemment gratuit, superflu, de réitération d’un original. Cette dernière idée n’est peut-être pas si éloignée de la conception que l’on fait en Chine même de limitations en matière de création artistique.
Au 18es siècle en Europe on se passionne pour la mystification : la tromperie loin d'être condamnable devient une sorte de jeu de course à perfection. Pour décrire les jardins de l'époque on utilise souvent le verbe « enchantée », afin de créer un sentiment de surprise et de charme à la fois.
En 1743, Frère Attiret, envoie une lettre sur les jardins de plaisance de l'empereur de Chine et elle est publié en 1749 dans les lettres édifiantes. Cette lettre joua un rôle considérable de relais dans l'imitation en Europe des jardins de la Chine dont parle le duc de Croy. Les informations reçues au 18e siècle ont servis à justifier en Angleterre la création de jardins de plans irrégulier évitant les lignes droites et les symétries. Sir William Temples 1628-1699 est sans doute le premier a souligné des 1685 l'existence chez les chinois une technique particulière des aménagements de jardins nommé « sharawadgi », qui trouve sa beauté dans l'imitation du désordre apparent de la nature.
Frère Attiré met en lumière la position exceptionnelle des jésuites qui bénéficie d'une véritable exclusivité sur les jardins impériaux. Nieuhof signale que les hollandais sont les premiers à imiter les jardins chinois mais il mentionne aussi que les Français ont le sur le mieux imiter à la perfection et à les perfectionner. Et ont servi de référence dans toute l'Europe.
En Chine les 2 composantes essentielles de tout paysages sont le relief et l'eau. Un jardin chinois privé de son eau et un jardin mort Le jardin s’ordonne autour de la pièce d'eau principale. Frères Attiret évoqués avec détails la complémentarité abritée de l'eau et des rochers dans les jardins chinois. En Chine on cherche à évoquer les montagnes au relief tourmenté et sujet favori des peintres de paysage, alors qu'en Europe on se tourne d'une manière analogue vers les collines de l’Arcadie et les paysages italiens ou alpestre peint par Gérard poussin, Claude lorrain Francesco Albanie, où Salvador Rosa. On s'intéresse traditionnellement en Chine au forme curieuse des roches, vrai ou faux, brut ou taille tiennent le lieu de montagne dans les jardins
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