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Analyse comparée sur la lumière dans l'architecture Cathédrale / Tadao Ando

Étude de cas : Analyse comparée sur la lumière dans l'architecture Cathédrale / Tadao Ando. Recherche parmi 300 000+ dissertations

Par   •  25 Mai 2022  •  Étude de cas  •  1 509 Mots (7 Pages)  •  369 Vues

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ANALYSE COMPARÉE

Cette analyse portera sur le chœur de la basilique de Saint Denis rénovée en 1140, une basilique de style gothique et l’Église de lumière de Tadao ANDO érigée en 1989 à Osaka au japon, église contemporaine en béton brut qui prône la simplicité. Nous axerons cette analyse sur le thème de la lumière et ainsi chercherons à comprendre quel est le rôle de la lumière à l’intérieur de ces édifices religieux.

Commençons par définir ce qu’est la lumière ; d’un point de vue scientifique, la lumière est l’énergie provenant des rayons du soleil qui se déplace et nous permet de percevoir les objets en s’y réfléchissant. De plus, la lumière à aussi de nombreuses portées symboliques. En effet, elle est souvent rapprochée à la lumière dite divine, mais aussi au pouvoir de révélation étant donné que c’est grâce à elle qu’il nous est possible de percevoir. Par ailleurs elle est opposée à l’ignorance et donc aux ténèbres. Ici nous aborderons l’opposition entre les deux styles architecturaux, ensuite la lumière pris en tant que matériaux, puis la lumière au service de l’imaginaire.

I Des styles en opposition

Ces deux édifices sont séparés par plus de huit siècles et témoignent d’une évolution en terme de pratique architecturale.

Au cours du XIIe siècle, nous sommes en plein dans l’ère chrétienne, l’art ainsi que l’architecture sont au service de l’Église. En effet l’Église construit des édifices afin de montrer sa puissance de plus en plus importante. Les cathédrales qui tendent à s’élever toujours plus haut et servent ainsi de point de repère dans le paysage, et servent donc à guider les pèlerins. De plus, il y a un grand nombre de bas reliefs ainsi que de sculpture à l’intérieur mais aussi à l’extérieur de l’édifice ; à cela s’ajoute les nombreux vitraux. Tout ces éléments avaient aussi une fonction pédagogique. En effet la grande majorité du peuple était analphabète ils comprenaient donc les événements racontés dans la Bible par ces éléments illustratifs ils étaient désignés comme des livres de verre ou de pierre et leur apportaient donc une certaine connaissance sensée les guider dans leur choix.

Tous ces éléments s’opposent radicalement à l’église pensée par Tadao Ando. Cela s’explique d’une part par le contexte qui est bien entendu très différent, mais aussi par les origines de l’architecte qui vont influencer sa manière de concevoir l’espace . En effet, les coutumes japonaises sont très différentes des coutumes occidentales. Dans l’architecture religieuse traditionnelle japonaise, il n’y a pas cette quête de la hauteur, les bâtiments sont relativement bas avec un toit imposant en tuiles faîtières. Par ailleurs, il y a cette quête de la luminosité dans les architectures gothiques tandis que ce qui est frappant dans les édifices religieux japonais est l’ombre présente sous les auvents.

Cela explique donc le fait que l’Église de lumière ne fait que 6m de haut. Par ailleurs, elle est réalisée en béton armé laissé brut, il n’y a aucune ornementation ajoutée. On peut notamment y constater les différentes pièces de coffrage qui ont laissé une empreinte dans le béton. De plus le mobilier intérieur, en autre, les banc, est réalisé à partir de planches d’échafaudage et nous pourririons émettre l’hypothèse qu’il s’agirait de l’échafaudage qui aurait servit à la construction d l’église.

Contrairement à la Basilique de Saint-Denis, l’Église de lumière ne sert pas à mettre en avant la puissance et la richesse de l’Église mais témoigne plutôt d’une certaine simplicité de plus s’en dégage un sentiment de proximité et d’intimité, et renvoi aussi à une des valeurs enseignée par l’Église, l’humilité.

II La lumière comme matériau

Pour commencer, il nous faut différencier deux types de lumières : la lumière naturelle qui nous provient du soleil et la lumière artificielle.

Au sain du cœur de la basilique, nous sommes frappé par cette monumentalité qui se caractérise par l’élévation du toit qui vient apporter une grande verticalité ; il y a alors un sentiment de grandeur qui s’en dégage. Par ailleurs, ce caractère est renforcé par le soucis apporté à l’ornementation du lieu et notamment par les vitraux, élément qui va nous intéresser plus particulièrement. En effet , les cathédrales et basiliques gothiques sont souvent désigné comme des monument de pierre mais aussi de verre, en y pénétrant, nous pouvons constater qu’elles sont très lumineuses en contraste avec les églises romanes plus sombres. Cette quête de la lumière avait surtout pour but d’attirer les fidèles car il est nettement plus agréable de se trouver dans un endroit lumineux plutôt que sombre.

L’architecture

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