Animation bande dessinée
Chronologie : Animation bande dessinée. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar felixgrlh • 9 Novembre 2022 • Chronologie • 994 Mots (4 Pages) • 340 Vues
Intro
Olympe de Gouge est née le 4 mai 1748 à Montauban. Cette féministe est un personnage essentiel du 18ème siècle. Cette femme est la première à se revendiquer contre l’oppression féminine pendant la Révolution française.
A l’origine n’est pas écrivaine. Durant la période de la RF, elle a seulement fait une pièce de théâtre et des affiches promulguant son idéologie.
A l’époque, Olympe de Gouge est vite devenue veuve car son mari meurt. Elle revendique déjà les droits de la femme puisqu’elle refuse de se remarier.
Elle finit par se déplacer à Paris afin de s’exprimer et diffuser ce mouvement féministe
Elle sera la première femme guillotinée à la suite de son opinion politique le 13 novembre 1798 à Paris.
Nous allons donc étudier un extrait de l’une de ses œuvres l’ayant rendue connue qui s’intitule « Déclaration des Droits de la Femme et de la Citoyenne »
-texte composé de 5 parties
L’extrait que j’ai choisi d’étudier est « Homme, est tu capable… »
Avant de faire l’imitation de la DDHC, ODG va apostropher les hommes pour les mettre devant leur contradiction, et ainsi leur faire prendre compte des inégalités.
Lecture
À la suite de cette lecture, nous verrons que l’intérêt de cet extrait est principalement dû à l’insolence et la provocation qu’instaure ODG.
Dans une première partie, on étudiera par quels moyens elle oblige l’homme à lui répondre.
Dans un second temps nous analyserons de quelle manière elle utilise la nature comme comparaison afin de démontrer que l’oppression féminine est injustifiée.
Et enfin nous montrerons que la supériorité des hommes à l’époque est aberrante.
1)
Comme dit dans l’introduction, Olympe de Gouges va apostropher l’homme dès la première phrase « Homme, est-tu capable d’être juste ? ». Cela nous montre donc qu’elle les interpelle et que c’est à eux qu’elle s’adresse. Dans cette même phrase, Olympe de Gouge utilise le tutoiement : c’est un premier signe de provocation. Ce tutoiement est accompagné d’un verbe conjugué à l’impératif qui lui aussi renforce cette idée. Le sens de cette interrogation est essentiellement dû à cette partie de la phrase : « capable d’être juste ? ». En effet, il s’agit d’une question rhétorique qui fait intervenir l’adjectif capable, ce qui sous-entend que les hommes pourraient ne pas l’être.
« C’est une femme qui t’en fait la question » : Olympe parle au nom de toutes les femmes et revendique donc leur droit de s’exprimer. On le remarque notamment par le déterminant « c’est » qui renforce l’affirmation de la 3ème personne.
« Tu ne lui ôtera pas moins ce droit » cette fin de phrase fait apparaître un futur au sens injonctif : c’est-à-dire qu’Olympe de Gouges affirme le fait, sans l’accord de l’homme, que celui-ci n’empêchera pas la femme de s’exprimer
« Qui t’as donné le souverain empire d’opprimer mon sexe ? ». Cette phrase est synonyme de l’acte des hommes qui est de renoncer à l’égalité.
« Observe le créateur […] cet empire tyrannique. ». Lorsqu’Olympe de Gouges utilise le nom créateur, elle fait référence à dieux, le créateur de la nature afin d’inciter les hommes à se remettre en question par l’intermédiaire de la nature.
2)
Dans ce deuxième mouvement, OG va argumenter son opinion en s’appuyant sur l’état de nature, pour montrer que cette oppression féminine est injustifiée.
En effet, Olympe de Gouges fait l’éloge de la nature par son champ lexical : « animaux, éléments, végétaux » ou « Ce chef d’œuvre immortel » , qui est une métaphore de la nature.
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