Analyse du dessin animé Toy Story de John Lasseter
Analyse sectorielle : Analyse du dessin animé Toy Story de John Lasseter. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar nath7760 • 13 Novembre 2014 • Analyse sectorielle • 429 Mots (2 Pages) • 811 Vues
Toy story :
1er sorti en 1996, réalisé par John lasseter.
2eme en 1999
3eme 2010
Quand le jeune Andy quitte sa chambre, ses jouets se mettent à mener leur propre vie sous la houlette de son jouet préféré, Woody le cow-boy. Andy ignore également que chaque anniversaire est une source d'angoisse pour ses jouets qui paniquent à l'idée d'être remplacé par un nouveau venu. Ce qui arrive quand Buzz l'éclair est offert à Andy. Cet intrépide aventurier de l'espace, venu d'une lointaine galaxie, va semer la zizanie dans ce petit monde et vivre avec Woody d'innombrables aventures aussi dangereuses que palpitantes.
Une des préoccupations centrales des créateurs du film consistait à rendre les jouets les plus vivants possible
"La qualité du jeu des personnages de Toy Story parvient à vous faire croire que les jouets sont vivants.
John Lasseter et toutes les équipes de Pixar avaient bien compris que leur technique ne servirait à rien sans une histoire et celle de Toy Story est excellente.
Les jouets mènent une vie (presque) comme vous et moi.
La première scène permet de comprendre cette singularité : dans un premier temps, les jouets bougent, parce qu’Andy les déplace dans l’histoire qu’il imagine. Quand le garçon s’en va, chaque jouet devient vivant et bouge encore, mais cette fois par sa propre volonté.
Le scénario, Évite de tout expliciter, il préfère au contraire montrer et faire confiance à l’intelligence des spectateurs.
L’arrivée d’un nouveau jouet qui déclasse le favori d’Andy — n’a rien d’un thème infantilisant. Au contraire, avec ce jouet qui n’a pas conscience de son statut et qui se pense vraiment comme Buzz, ranger intergalactique, on a un sujet de fond assez profond sur l’identité. Toy Story ne montre peut-être que des jouets, mais cela ne l’empêche pas d’avoir des arguments matures.
En effet, l’on parle de la connaissance et l’appréhension de l’oubli et de la mort, symbolisée par la poubelle et les déchets par exemple.
Les jouets ont besoin des humains pour vivre (recharger leurs batteries via les piles). Les machines décident donc de prendre le contrôle sur les humains. Pour ce faire, ils vont infiltrer la fameuse société BnL (Les piles de Buzz L'éclair sont des BnL).
Les humains (cris des enfants) sont le moteur des monstres.
La présentation des jouets est ravissante et on découvre un monde qu'on n'aurait pas soupçonné : des dizaines de jouets et gadgets qui n'ont qu'une seule peur : être abandonnés par leur propriétaire, ne plus être aimés.
Met au service d’une étrange conception de l’homme conçu comme un jouet dans le regard de celui que Slavoj Zizek
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