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Socio-anthroplogie

TD : Socio-anthroplogie. Recherche parmi 300 000+ dissertations

Par   •  9 Juillet 2018  •  TD  •  3 392 Mots (14 Pages)  •  630 Vues

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UNIVERSITE GASTON BERGER DE SAINT-LOUIS

UFR DES CIVILISATIONS, RELIGIONS, ARTS ET COMMUNICATION

SECTION : LANGUES ET CULTURES AFRICAINES

NIVEAU : LICENCE 2

[pic 1]

UE : Socio-anthropologie des Langues et Cultures Africaines

NOM DES EXPOSANTS :                                             Sous la direction de :

                                                                                           DIEME

Amadou SANE

Abou NDIAYE

Mamadou Moctar BA

Hamady MBALLO

Céléstin DIATTA

                                        ANNEE ACADEMIQUE 2016 /2017

EXPOSE SUR LE TEXTE 3

 DU SYSTEME DE FILIATION ENTRE L'ANTHROPOLOGIE ET LA SOCIOLOGIE[1]

Bernardin MINKO MVE Université Omar Bongo, Libreville (Gabon)

                             REPONSES AUX QUESTIONS POSEES

Question 1

  • L’idée générale du texte :

Dans ce texte, l’auteur montre les liens qui existent entre la sociologie et l’anthropologie. Au XIXème   siècle, sont nées les sciences sociales, qui n’avaient pour but, l’étude de la société.

  • L’objectif visé par l’auteur

L’auteur s’attèle à montrer d’abord ce qui différenciait la sociologie de l’anthropologie dans leur genèse avant de parvenir à leur ressemblance par l’objet et le terrain. En effet, la socio-anthropologie, étant une posture, une démarche, l’auteur nous renseigne comment avec la fusion de ces deux sciences, l’on parvient à appréhender les problèmes socio-culturels  

Question 2

Quels sont les éléments de ressemblance et de dissemblance entre sociologie et l’anthropologie ? Quelles sont les spécificités de chacune d’elles dans leur constitution ?

Les éléments de ressemblance entre la sociologie et l’anthropologie sont avant tout le fait que ces deux s’intéressent à la vie en société et prônent la réorganisation sociale dans une méthode purement scientifique. Ainsi, ces disciplines dans leur constitution au XIXème siècle ont laissé comprendre que leurs méthodes ne restent point différentes de par ses études ainsi que leur démarche épistémologie.

 Cependant, à leur naissance, une frontière institutionnelle fut dressée entre ces deux disciplines voisines. L’anthropologie au début de sa constitution comme discipline, étudiait les sociétés exotiques, indigènes ou simplement les sociétés Autres. A titre illustratif, un anthropologue du nom de Malinowski effectua entre 1914 et 1918 plusieurs séjours, dont un de deux ans dans plusieurs iles de Nouvelle-Guinée et notamment dans l’Archipel des Trobriand. Dans son ouvrage les Argonautes du pacifique occidental(1989), il trace les objectifs nécessaires pour un bon travail méthodologique tels que le décentrement et la distanciation. Or, la sociologie en tant que discipline, étudiait les sociétés européennes, industrielles ou modernes. Elle ne s’intéressait pas aux sociétés Autres mais plutôt sa propre société qu’elle juge moderne ou même développée. Cette distance de l’anthropologie à son objet est une des conditions de l’acquisition d’un regard critique nécessaire à la compréhension de l’Autre, mais aussi de soi, regard qui constitue l’un des apports majeurs de la discipline. Cette dernière s’élabore effectivement autour d’une description méticuleuse des coutumes et traditions de chacune des cultures sans véritablement en déterminer le dénominateur commun qui, pour la sociologie, en peut-être spécifié qu’au moyen de ladite théorie. C’est qu’il est possible d’en extraire des points communs, au sens que le dictionnaire réserve à ce mot : « isoler par la pensée ce qui devient un objet propre à expliquer. » La théorie peut seule remplir cet office, en effet, et la sociologie s’applique à la développer.

Question3

Qu’entend l’auteur par  « caducité de la division académique » ? Quels arguments utilise-t-il pour appuyer cette idée ?

Par caducité, on entend l’idée de l’obsolescence, de la vétusté de la répartition des deux sciences en raison des changements du monde :( « Le monde a changé. Nous ne sommes plus au temps des colonies — cet âge d'or où « la terre comptait deux milliards d'habitants, soit cinq cent millions d'hommes et un milliard cinq cent millions d'indigènes »).A la lumière de tels propos, nous ne pouvons plus nous permettre de répartir ou de confier à ces deux disciplines des missions différentes. Cela pour dire, éloigner la sociologie de la l’anthropologie en cette période de la mondialisation, n’est plus à jour.  

Question 4 :

Expliquer le rapprochement des deux disciplines par l’objet : la Sociologie et l’Anthropologie.

La sociologie et l’anthropologie sont des disciplines autonomes. Respectivement, la première s’intéressait à l’étude des sociétés européennes au début de sa constitution et la seconde à celles des sociétés non-européennes.

Au fur et à mesure, elles se rapprochèrent par l’objet, qui est le fait social. Une nouvelle approche, la socio-anthropologie, est apparue récemment. Elle jette un pont entre la sociologie et l’anthropologie. En effet, la première vise à saisir la « complexité » des faits sociaux en soulignant les médiations qui font qu’à une échelle globale ces faits prennent la forme d’une totalité. La seconde a pour objet d’expliquer les faits sociaux à une échelle locale qui autorise ainsi une étude directe et fine dont le résultat est de constater en acte l’interdépendance de ce qui constitue ces faits.

En cherchant à expliquer les faits sociaux, la culture entendue aux sens des races humaines remontant à une origine biologique, l’anthropologie, pour rendre compte de l’évolution des langues et des traditions, bref des cultures, fait impasse sur la vie sociale, sur ce à quoi contraint la vie en société, objet même de la sociologie. Emile DURKHEIM le souligne : «il a pu sembler parfois que l’anthropologie tendait à rendre inutile la sociologie. En essayant d’expliquer les phénomènes historiques par la seule vertu des races, elle paraissait traiter les faits sociaux comme des épiphénomènes sans vie propre et sans action spécifique. De telles tendances étaient bien faites pour éveiller la défiance des sociologues. »

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