Socio Les Diplomes

Depuis la Révolution, notre société développe un intérêt pour la scolarisation primaire faisant suite à la création de diverses institutions telles que les collèges d’Ancien Régime, les petites écoles de Port-Royal… Cet intérêt à permis la baisse du nombre d’analphabètes passant de deux tiers au début du 19ème siècle à un tiers à la fin de celui-ci. Une nouvelle technique d’apprentissage va alors voir le jour et qui va rester la même jusqu’à aujourd’hui : un maître apprend à ses élèves des savoirs organisés et découpés en leçons et en exercices dans un temps défini et dans un lieu fermé destiné à l’apprentissage.

Ainsi au fil des siècles la durée moyenne de scolarisation va augmenter et la France va multiplier son nombre d’élèves et donc d’institutions pour accueillir ces derniers, ainsi que ses dépenses pour l’éducation. De nouvelles formes d’apprentissages vont voir le jour. De ce fait la scolarisation devient la base de la vie sociale puisque c’est là-bas qu’on y passe le plus clair de son temps et qu’on y apprend à devenir un citoyen et à développer sa culture.

Nous verrons donc dans une première partie qu’à la suite des changements vu plus haut, le diplôme va apparaître dans nos sociétés et dans une seconde partie que celui-ci est vecteur de notre place dans la société.

Auparavant les diplômes étaient difficiles d’accès puisqu’il en existait très peu et que pour la plupart ils étaient payants. L’objectif premier de la nation devient que chaque individu de chaque génération sorte de l’école avec un diplôme lui donnant accès à un travail quel que soit l’âge. Le diplôme devient donc « un bien public » auquel tout le monde peut avoir accès.

Ainsi de nouveaux et nombreux diplômes vont voir le jour comme le « le certificat d’études pratiques industrielles » ou encore « le certificat d’études pratiques commerciales » au 19ème siècle et le « brevet de technicien supérieur », le « brevet d’études professionnelles » et bien d’autres au 20ème siècle alors que d’autres disparaissent comme le DEUG par exemple remplacé par des diplômes européens à travers le système LMD : la licence, le master et le doctorat reconnu sur le marché du travail de tous les pays appartenant à l’Europe. Le nombre de diplômés va alors considérablement augmenté en France surtout en ce qui concerne le baccalauréat. Le texte nous fournit des statistiques de l’INSEE qui nous informe et nous démontre que les diplômes sont désormais plus faciles d’accès puisque « en 2007 seuls 17% des 15-29 ans sont dépourvus de diplômes contre 45% des 60 ans ou plus ».

L’apprentissage quel que soit sa forme ainsi que les diplômes auxquels ils mènent sont comme vu précédemment plus accessibles mais donne naissance à des inégalités sociales puisqu’ils sont vecteur de la place sociale que nous avons dans la société.

De nombreux ministère distribuent aujourd’hui des diplômes : le ministère de l’Agriculture, le ministère de la Jeunesse et des Sports ainsi que celui des Affaires sociales.

Mais, comme cité dans le texte « le diplôme, son existence, son niveau, son curriculum pèsent lourdement dans la reconnaissance professionnelle et statutaire » c'est-à-dire que la place dans la hiérarchie d’une entreprise, la rémunération vont dépendre du niveau

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