OBJET D’ÉTUDE: Romances sans Paroles
Chronologie : OBJET D’ÉTUDE: Romances sans Paroles. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar Quentin Annequin • 21 Novembre 2018 • Chronologie • 819 Mots (4 Pages) • 796 Vues
Fiche de révisions: Malines, Paysages belges, Verlaine
OBJET D’ÉTUDE: Romances sans Paroles
Œuvre intégrale Extrait n°12 livre /photocopie
Paul Verlaine 1844-1896 Symbolisme
Romances sans Paroles Dernier poème de la section «Paysages belges» 1874
INTRODUCTION:
→ Paul Verlaine(1844-1896)
-vagabond, plusieurs conquêtes
-alcoolique: absinthe, oublier la mort de sa cousine qu’il aimait
-marier, relation houleuse, brutal
-condamner: poignardé Rimbaud, bisexuel
-enfui de Paris: en Belgique puis en Angleterre
- autres recueil: Fêtes Galantes
→ Clôt la section, termine son voyage avec Rimbaud
-4 quintils
-octosyllabes, rimes embrassées
-poème court à forme conventionnelle
-évoque un paysage vu de manière énigmatique, moderne
PLAN:
→ plan commentaire
→ 1/ Le paysage-énigme 2/ L’énigme dévoilée
EXPLICATION:
1/ Le paysage-énigme
→ «Vers les prés» =proximité, direction mal définie(Verlaine aime les prépositions de localisation floue), pluriel de «prés» ajoute à notre indécision
→ fond vague et indistinct, apparition d’une image qui se détache avec plus de précision:
«girouettes,détail fin/ Du château de quelque échevin». Le mot «couleur locale»et «échevin» rattache l’évocation à la Belgique du passé, celles des «vieilles estampes» de l’exergue
→ «Rouge de brique et bleu d’ardoise»= tâche colorée, puis ensuite formes et matières => impression produite par les choses compte plus que l’idée que nous avons d’elles
→ «vers les prés clairs, les prés sans fin» = image du château apparue un court instant s’est comme évanouie, la strophe s’achève et retourne à son début/ répétition du mot «prés» crée un effet de profondeur, d’éloignement= nous sommes dans un «plat pays» où le regard porte loin
→ seconde strophe= accentuation des effets de profondeur déjà apparus («Échelonnent mille horizons») en y ajoutant une impression de rêve, d’irréalité: les arbres sont «comme les arbres féeries»(décors de théâtre?), les frondaisons sont «vagues» / Alliance de mots («Sahara de prairies» en superposant l’idée d’aridité à celle d’humidité, contribue à la fois à déréaliser le paysage et à accentuer l’impression de profondeur
→ «trèfles, luzernes et blancs gazon»= voit défiler les éléments du paysage, mais peut pas encore comprendre pourquoi
→ «blancs gazon»,= effets de lumière ou contraste avec des verdures plus sombres peuvent expliquer cette adj insolite, la gazon apparaît blanc alors que nous savons qu’il est vert=> la vérité que recherche le poème est celle de l’impression immédiate et non celle de la connaissance réfléchie
2/ L’énigme dévoilée
→ «Les wagons» = comprend la raison de la mobilité du paysage=> le train en marche
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