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Le combat constant des femmes auteurs

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Par   •  8 Novembre 2017  •  Analyse sectorielle  •  401 Mots (2 Pages)  •  718 Vues

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I) LE COMBAT DE LA FEMME POUR ACCÉDER AU STATUT D’AUTEURE :

a) UN PASSAGE OBLIGATOIRE PAR L’ANONYMAT POUR PARTAGER LEURS IDÉES

Tout d’abord, pendant le XVIIème siècle, certaines femmes sont prêtent à tout pour partager leurs opinions et leurs pensées. Car en effet celles-ci, selon les hommes, sont destinées à rester au foyer et à vivre dans l’ombre de leurs maris ; privées donc de liberté (causé par les stéréotypes de la société). De vision masculine elles ne sont pas faites pour écrire. Ainsi ces femmes se tournent donc vers l’anonymat. Ce qui signifie que l’œuvre est publiée sans le nom de l’auteur. Une pratique qui évite la censure d’œuvres féminines.

Prenons donc l’exemple du roman « La Princesse de Clèves » publié en mai 1678, sans nom d’auteur chez l’éditeur Claude Barbin. Publication anonyme car le genre du roman était mal vu à l’époque. « La Princesse de Clèves » fut par la suite attribué à Mme de La Fayette. Le nom de l’auteure n’apparaît sur la page de couverture de ce roman qu’en 1780, soit 100 après . Mme de La Fayette femme de lettre (1634 1693) est donc reconnue qu’après sa mort. Cette œuvre se trouve être le premier roman moderne psychologique. En effet  il se consacre  essentiellement à l’exploration des sentiments des personnages (ceux de la Princesse de Clèves, de son mari et du duc de Nemours), des sentiments d'amour, de vertu, de désir, de renoncement. L'amour est omniprésent dans le roman. En effet, tous les personnages sont amoureux ou courtisés. La vision qui s'en dégage est celle de la Préciosité : l'amour conduit inévitablement à la souffrance même s'il peut contenir du bonheur. La jalousie apparaît ici comme une des horreurs de la passion, une marque de folie.

Le roman a également des vertus historiques : présentation de la cour d'Henri II, habitudes de la cour. Mme De La Fayette avait une ambition morale celle de dénoncer le libertinage des hommes plus particulièrement dans la royauté. Ce qui forcément aurait été censuré si l’identité féminine de l’auteur aurait été dévoilée. Car effet critiquer, dénoncer les hommes de la royauté aurait été très mal vu et déplacé de la part d’une femme. La recherche de noms de femmes auteures ayant publiées anonymement est très restreintes, car en effet comme son nom l’indique la publication est anonyme donc pas de révélations de noms ; sauf dans cas particuliers. [pic 1]

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