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La discrimination positive : création ou destruction du concept d’égalité ?

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Par   •  30 Octobre 2019  •  Discours  •  1 545 Mots (7 Pages)  •  554 Vues

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La discrimination positive : création ou destruction du concept d’égalité ?

Dans le milieu universitaire, les conséquences de la discrimination positive sont nombreuses. Bien que l’application de ce système soit dans l’intérêt des minorités, et parte ainsi d’une bonne intention, il peut s’avérer difficile à vivre pour la majeure partie des étudiants ; créant des inégalités à l’embauche, des conflits internes, ou empêche la réalisation du principe républicain de méritocratie.

La discrimination positive permet en effet à certains jeunes défavorisés tels que les Noirs, les femmes, les Hispaniques, les Indiens et les Asiatiques, d’accéder plus facilement à des postes universitaires. C’est précisément parce qu’elles ont pour but de réduire les inégalités que ces discriminations sont considérées comme « positives ». Elle se met en place dans les années soixante, en pleine revendication des Civil Rights. Malheureusement, face à cette mise en place, d’autres se retrouveront désavantagés. On pourrait donc arriver à des cas où un Noir moins compétent serait préféré à un Blanc plus compétent.

Prenons le cas d’ Abigail Fisher, une étudiante de 23 ans, qui a fait la une des médias américains en 2008. Elle a porté plainte pour le motif suivant : un établissement privé aurait refusé de l’admettre parce qu’elle était blanche. Elle affirme avoir rassemblé tous les critères nécessaires à son admission (des bons résultats, activités extra- scolaires, etc...), et la seule raison qui puisse expliquer un refus est la politique de quotas ethniques qu’exerce l’université lorsqu’elle recrute ses élèves. Il existe un problème au niveau de l’utilisation des quotas, il s’agit d’une mesure réservant un certain nombre de postes à un certain nombre d’individus selon leurs milieux d’origines. Ce système ne permet donc pas l’accès aux universités aux plus compétents, ce qui amènerait à penser que finalement, les attentes universitaires ne sont plus exclusivement basée sur le niveau scolaire, mais aussi sur des facteurs tels que la race, la couleur ou le sexe. C’est la raison pour les quotas ethniques furent remis en cause dès 1978 par une décision de la Cour suprême. Depuis, huit Etats ont interdit la discrimination positive pour les procédures d'admission universitaires. C'est le cas du Texas (depuis 1997), de la Californie (1998) ou de la Floride (2001). Force est de constater dans les faits que les universités continuent de prendre en compte les origines ethniques de leurs étudiants dans leur sélection. Cependant, depuis que les quotas ne sont plus officiellement pratiqués, les établissements les plus sélectifs de ces Etats ont connu une chute sensible du nombre d'étudiants noirs et hispaniques.

L’égalité demande t’elle de traiter tout le monde de la même façon ou de répondre à des situations de départ différentes par des traitements différenciés ? Souvent issus de milieux défavorisés, les Noirs et les Hispaniques sont généralement sous- représentés dans l’éducation supérieure aux Etats-Unis et les rares élus se plaignent d’être isolés, voire victimes de comportements racistes.

L’« affirmative action » se met en place dans les années soixante, en pleine revendication des Civil Rights par John F. Kennedy.

Le 4 juin 1965, le président Lyndon B. Johnson déclare devant les étudiants de l’université Howard : « Nous ne sommes pas en quête de l’égalité comme droit ou comme théorie, mais de l’égalité comme fait et de l’égalité comme résultat. » Malheureusement, face à cela, d’autres étudiants se retrouveront désavantagés. On pourrait donc arriver à des cas où un Noir moins compétent serait préféré à un Blanc plus compétent. Prenons le cas d’Abigail Fisher, une étudiante de 23 ans, qui a fait la une des médias américains en 2008. Elle a porté plainte pour le motif suivant : un établissement privé aurait refusé de l’admettre parce qu’elle était blanche. Abigail Fisher dit avoir rassemblé tous les critères nécessaires à son admission (la pratique d’activités extra- scolaires, de bonnes notes, etc…), la seule raison qui puisse justifier son refus serait alors la politique de quotas qu’exerce l’université lors du recrutement de ses élèves.

Il existe un problème au niveau de l’utilisation des quotas, ils désignent une pratique visant à assurer une place à un pourcentage minimum de personnes de certaines ethnies dans des universités. Ce système ne permet donc pas l’accès aux plus compétents, ce qui amènerait à penser que finalement, les attentes universitaires ne sont plus exclusivement basées sur le niveau scolaire, mais aussi sur des facteurs tels que la race, la couleur ou le sexe. C’est la raison pour laquelle les quotas ethniques furent remis en cause dès 1978 par une décision de la Cour suprême. Depuis, huit Etats ont interdit la discrimination positive dans les procédures d'admission universitaires. C'est le cas du Texas (depuis 1997), de la Californie (1998) ou de la Floride (2001).

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