L'émancipation de la femme

I.les mouvements féministes et leurs revendications

a.Place de la femme

Malgré les inégalités qui persistent encore aujourd’hui, la place de la femme a tout de

Intro même bien évolués, elle a connue des périodes de régression mais aussi des périodes

d’émancipation comme le XXème siècle.

Au début du XIXème avec la mise en place de l’Empire et du code civile de 1804 le statut de la femme ne connait pas d’amélioration, bien au contraire, cette période constitue l’une des plus dures en matière d’émancipation de la femme. En effet, selon le code civil, la femme ne pouvait disposer de ses biens, ni étudier, travailler ou utiliser son salaire sans l'autorisation de son mari. La femme est considérée avant tout comme une mère de famille soumise.

Aucun droit politique ou civil ne lui sont accordés La femme est un être secondaire placé sous la coupe de son mari ou de son père quand elle est encore célibataire. Quasiment tous les hommes qui se succèdent sont d’accord sur ce point.

Le principal devoir de la femme est d’être une épouse et une mère convenable. En tant qu’épouse, elle se doit de séduire son entourage pas sa beauté et son esprit que les hommes on prit soin de façonner. La femme ne détient aucune liberté, le port du pantalon lui est interdit à moins qu’elle ait une autorisation spéciale (Pour anecdote, le port du pantalon était encore illégal aujourd’hui, les femmes étaient donc hors la loi lorsqu’elles portaient un pantalon, cette loi était encore inscrite dans la constitution il y a peu …). En tant que mère, la procréation doit être sa principale préoccupation, cependant elle ne détient aucun droit sur ses enfants, les grandes décisions sont prises par le père. Après avoir mis un enfant au monde la femme n’est là que pour s’occuper de l’éducation des jeunes enfants et de la maison : cuisine, ménage, …

Certaines lois, comme le divorce ou la majorité à 21 ans ont permis à la femme de gagner sa liberté mais en réalité, ce sont des cadeaux empoisonnés, celle-ci se retrouve très souvent seule et sans revenu car les métiers féminins sont encore rares et discrédités.

Les femmes ont en effet commencé à accéder au travail après la révolution industrielle, néanmoins ces travailleuses sont considérées comme un danger moral surtout quand elles étaient mariées. Beaucoup de personne se demandaient comment elles pouvaient gérer ses devoirs domestiques tout en travaillant hors de la maison. Cette opposition venait en partie de la bourgeoisie ; les ouvriers n’étaient pas contre un revenu supplémentaire .L’église aussi était contre, selon elle, le travail des femmes suscitait le désir sexuel chez les hommes sur le lieu de travail. « Une femme qui travaille n’en est plus une » d’après Jules Ferry. Le XIXe siècle fut très misogyne et la classe ouvrière avait fondé son identité sur des symboles de virilité. Voilà pourquoi les femmes à cette époque furent mal perçues par la société.

B. Revendication

Les femmes revendiquent leur accès libre au travail et au droit de vote. Elle ne cherche pas encore la parité homme, femme. Il faudra attendre les années 1950 pour que la femme cherche à approfondir leurs égalités d’un point de vue juridique et salariale, elle cherche aussi a obtenir le congé de maternité, la contraception, l’accès à toutes les professions, l’accès à toutes les fonctions publiques et la lutte contre la violence et le harcèlement sexuel.

Les années entre 1975 et 1980 furent une période de régression pour les femmes. Ce fut en effet une période de récession et de chômage. C’est là que débuta l’ère du travail à temps partiel imposé. Le nombre de femme qui travaillait à temps partiel augmenta dramatiquement dans tout le pays.

1981 : Manifestation contre la menace du travail à temps partiel imposé dont les femmes sont les premières victimes.

Elles obtinrent des emplois précaires, sans avantages sociaux et sont moins bien payées. Le chômage dans la CEE* était de 18% plus élevé que chez les hommes. Il était de plus en plus difficile pour les femmes de trouver des emplois à temps plein. En occident, seulement une minorité d’entre elles participèrent au pouvoir. Selon l’ONU*. Il faudrait 500 ans avant que la femme soit égale à l’homme face au pouvoir.

II. La libération de la femme par le biais de la création de mouvement féministe

Malgré ses inégalités qui persistent depuis toujours, il faut attendre la fin

Intro du XIXème siècle et la première moitié du XXème siècle pour que se développe

réellement ce que les historienne qualifient de « première vague du

Féminisme ».

a)création de mouvement

Cette première vague du féminisme est caractérisée par la volonté des femmes à obtenir des droits égaux en politique et dans la vie professionnelle. Les femmes veulent pouvoir exercer la même profession que les hommes, elles réclament également de participer aux élections et d’être éligibles, comme le revendique en particulier le mouvement des suffragettes composé essentiellement de femme issue de la bourgeoisie.

Elles s’organisent en créant des mouvements pour leur liberté et elles se regroupent dans différentes associations telle que « La ligue française du droit des femmes », « La ligue d’action féministe », « L’Union française pour le suffrage des femmes » ou encore « Le conseil national des femmes française ».

Les suffragettes sont d’abord apparues en Grande Bretagne en 1903, Emeline Pankhurst a été la première à employer ce terme. Par définition les suffragettes désignent les féministes souhaitant connaitre une évolution en matière d’égalité homme, femme. Elles s’inspirent des idées de la Révolution Française, pour faire avancer la condition, les droits et les pouvoirs des femmes. Ce mouvement créé en Angleterre devient la première influence

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