Fiche personnelle de TPE
Lettre type : Fiche personnelle de TPE. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar claires_t • 27 Février 2018 • Lettre type • 975 Mots (4 Pages) • 954 Vues
Claire Simon Thomas
1ES3
Cette année, j’ai fait la découverte d’une nouvelle matière : les TPE (Travaux Personnels Encadrés), une discipline du baccalauréat. Il s'agissait de réaliser un ouvrage sur le sujet de notre choix, répondant à une problématique. Il fallait respecter deux contraintes, le sujet devait être en relation avec un des thèmes imposés (la mondialisation, les inégalités ou l’argent), et introduire les deux matières qui nous étaient également imposées (les sciences économiques et sociales et l’histoire-géographie).
La première chose qui m’était demandée : la formation des groupes. Pour ma part, mon choix s’est porté selon mes affinités, je me suis associé avec Maria Malik et Lucie Neyret. Il fallait très rapidement choisir un sujet commun au groupe sur lequel nous devions travailler durant plusieurs mois. C’était un choix très important, car il devait à la fois être pertinent pour les membres du jury, et intéressant pour les membres du groupe. Le sujet du TPE était donc la première difficulté rencontrée, car chacune d’entre nous avait alors un avis différent. Finalement, notre choix s’est porté sur les inégalités entre les écoles classiques et les écoles classées ZEP, mais notre démarche nous a amenées progressivement vers un sujet différent : celui de l’éducation prioritaire. Nous sommes venues à nous demander : Comment l'éducation nationale pourrait garantir une même éducation primaire à chaque élève, sans que son origine sociale n'ait d'impact sur ses études. Dans un premier temps, j’expliquerai pourquoi nous avons choisi ce sujet (Quelle a été mon implication dans l’élaboration du sujet, la recherche documentaire, l’avancement de tout le TPE). Par la suite, j’analyserai les différentes étapes de l’élaboration de notre dossier (les objectifs, la méthode, les moyens, les résultats obtenus). Enfin, j’évoquerai mon point de vue personnel sur l’ensemble du TPE (points positifs : ce que les TPE m’ont apporté d’un point de vue scolaire et personnel).
L’éducation prioritaire me semblait être un sujet pertinent. D’une part il s’insérait parfaitement dans le thème inégalité, d’autre part, j’avais suivi, en 2015, la mise en place de la réforme des ZEP, un sujet qui faisait débat à table : je voulais moi aussi pouvoir y participer. L’élaboration de la structure du dossier était, à mon avis, ce qu’il y avait de plus difficile à réaliser. Il fallait élargir nos recherches documentaires, nos questionnements et surtout mettre en place le cœur du sujet : la problématique. Au départ je faisais des recherches larges, c’était juste à titre d’information, je ne savais pas vraiment où aller. Lorsque avec le groupe, nous voulions faire converger nos idées, j’ai réalisé que nous n’imaginions pas la même problématique, ni la même structure et encore moins la même démarche ; cela ne fonctionnait absolument pas. Rapidement, nous avons compris qu’il fallait s’écouter et se réorienter vers un contenu qui nous plaisait à chacune et qui nous semblait être le plus adapté pour l’élaboration de notre TPE. Après quelques semaines, nos professeurs nous donnaient quelques pistes qui nous ont menées au centre Alain Savary, un centre national de formation pour les professionnels du champ éducatif dans les établissements et territoires confrontés à d'importantes difficultés sociales et scolaires. Nous avons pris contact avec Patrick Picard, fondateur du centre, qui nous a apporté des informations supplémentaires, qui ont été cruciales dans la mise en forme de notre TPE : enfin je savais où j’allais, ce que je voulais et ce que je devais faire. Pour les idées qui ont pu être apportées, je dirais que c’était un véritable travail de groupe. Nous exposions nos idées qu’elles soient bonnes ou mauvaises, puis nous les exploitions. Nous avons commencé par définir ce qu’était une ZEP et une REP, quelles en étaient les différences, pourquoi elles avaient été mises en place. Nos professeurs encadrant ont clairement exprimé que le dossier devait avant tout être personnel, ce n’était pas un exposé. Nous avons rapidement tenté d’entrer en contact avec des professionnels qui pouvaient éventuellement nous accorder un peu de leur temps pour qu’ils puissent répondre à nos questions. La plupart a refusé et parfois même ignoré nos demandes. Heureusement, notre camarade de classe, Paul HEINZ, avait de multiples contacts dans l’éducation prioritaire, notamment sa mère, professeur des écoles primaires inclues dans la politique REP. Un rendez-vous nous a permis de mieux comprendre le dispositif, et ainsi adopter un point de vue plus étendu. Nous voulions comprendre pourquoi existait le terme d’« éducation prioritaire », ce qu’il représentait mais surtout s’ il respectait ses fonctions. Nous avons pris contact avec une psychologue scolaire en RASED, avec qui nous avons obtenu un rendez-vous. Il m’a paru pertinent de mêler le sujet à une confrontation d’articles issus de journaux et d’étude de sociologue, pour réaliser une critique sur la politique de l’éducation prioritaire. J’ai choisi de me consacrer essentiellement sur le dispositif des ZEP, afin de me rapprocher du sujet de base. Cette critique ainsi que les conseils de nos professeurs encadrants, nous ont conduites à un questionnement sur les systèmes de l’éducation prioritaire à l‘étranger. Une ouverture sur le monde qui permettait d’introduire un aspect géographique et sociologique à notre étude. Nous avons procédé à la création d’un site internet pour aboutir à la mise en forme de notre dossier. Ce fut un réel plaisir de voir un projet abouti alors qu’il avait connu des débuts difficiles.
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