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Effet de la pollution sur les plantes

Thèse : Effet de la pollution sur les plantes. Recherche parmi 300 000+ dissertations

Par   •  13 Avril 2019  •  Thèse  •  514 Mots (3 Pages)  •  584 Vues

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L’atmosphère est une couche gazeuse essentiel a notre vie sur Terre. Elle nous protège constamment des rayons ultraviolets du soleil ainsi que du bombardement des météorites, de plus elle régule la température de la Terre grâce à l’effet de serre. Elle est composé de différents gaz tel que l’azote, l’oxygène et d’autres gaz mineurs comme l’argon, le dioxyde de carbone,le néon, l’hélium et l’ozone. Elle est également constitué d’eau et d’aérosols. Cependant cette enveloppe terrestre est quelques fois polluée, cela arrive lorsque la proportion de chacun de ces constituants naturels est supérieure a la normale ou lorsque de nouveaux composants s’ajoutent à l’atmosphère. Cela peu provoquer des effets nocifs sur les plantes, ainsi que sur les Humains et les matériaux. Malgré le fait que la pollution de l’air ait toujours existé en raison de phénomènes naturels (volcanisme, incendies), c’est seulement à l’époque de l’ère industrielle qu’elle devenue un véritable problème pour l’environnement.

Non seulement, les plantes sont les premières victimes de la pollution de l’air, mais de plus, elle peuvent aussi former une source de pollution secondaire : lors de fortes chaleurs, elles répandent des composés organiques volatiles (COV) ayant des conséquences sur la santé humaine et sur l’environnement.

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La pénétration des polluants dans les plantes se fait par l’intermédiaire des feuilles, des tiges ou du tronc. Le polluant va d’abord traverser une couche limite (couche d’air non agitée juste au dessus de la cuticule), où il est possible que le polluant réagisse avec une phase aqueuse (film d’eau), une phase lipidique ( différentes cires situées au sein et en surface de la cuticule) et/ou une phase gazeuse ( composants de l’atmosphère et émissions de la feuille). Selon la nature et le nombre de réactions qui auront lieu ou non dans la couche limite, le polluant va plus ou moins pénétrer dans la plante.Il pénétrera par les stomates sachant qu’une large partie des polluants organiques vont être absorbés par la cuticule grâce aux cires épicuticulaires et intracuticulaires.

Après pénétration, l’effet de la pollution atmosphérique va dépendre de deux enjeux : les caractéristiques de la plante ainsi que la nature de la pollution.

Les polluants vont dans un premier temps créer chez la plante, un stress oxydatif avec la production de radicaux libres (molécules instables : substances très réactives) et de dérivés réactifs de l’oxygène (DRO). Ces DRO auront des conséquences au niveau cellulaire sur les lipides, les protéines et les acides nucléiques. Ce stress sera spécifique au polluant et à toutes ses caractéristiques physico-chimiques, cela entraînera diverses réactions sur la plante. La plante va alors mettre en place des processus qui s’ajouteront au processus de défense déjà présent.

Lors de faibles pollutions les résultats sont souvent invisibles malgré le fait qu’il y est tout de même un coût physiologique. En revanche, lors de fortes pollutions les dégâts sont visibles, il y a lieu par exemple de morts cellulaires. La plante réagit également en fonction des conditions environnementales. Selon leur nature chimique, les polluants sont plus ou moins dangereux, de plus la sensibilité de celle ci à chacun de ces polluant varie en fonction des différentes plantes.

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