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TP de svt noté 15/20 niveau seconde (cerveau, plaisir et sexualité)

Synthèse : TP de svt noté 15/20 niveau seconde (cerveau, plaisir et sexualité). Recherche parmi 300 000+ dissertations

Par   •  6 Mars 2021  •  Synthèse  •  963 Mots (4 Pages)  •  1 027 Vues

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Selon la célèbre phrase du biologiste Theodosius Dobzhansky, (1900-1975)

« Rien en biologie n’a de sens, si ce n’est à la lumière de l’évolution » (1973), nous

comprenons à quel point la théorie de l’évolution apporte une cohérence logique à

l’ensemble des sciences de la vie. En effet, nous pourrions expliciter nos propos avec

beaucoup d’exemples mais de toute façon, nous allons traiter d’un exemple particulier,

qui est le plaisir lors de l’acte sexuel.

Pour commencer, nous allons définir le plaisir. Le plaisir est chez l’être vivant une

sensation agréable et recherchée. À l’autre extrémité du summum de satisfaction, à

moins qu’il s’agisse d’une autre échelle indépendante existe le déplaisir.

Des expériences historiques, dont deux importantes, ont permis de mettre en

évidence au niveau du cerveau le « circuit de la récompense ». En 1938, le psychologue

Skinner place un rat dans une cage dans laquelle à chaque fois que le rat appuie sur

une pédale, de la nourriture lui est administrée. En 1954, un même type d’expérience fût

répétée mais plus expérimentée et, permit donc de mettre en évidence le circuit de la

récompense fut le fruit du travail de deux chercheurs, Olds et Milner. Cette expérience a

été répétée plusieurs fois depuis, avec toutes sortes de variantes, mais fonctionne pour

l'essentiel de la façon suivante : on implante des électrodes dans l'aire septale du

cerveau d'un rat. En appuyant sur un levier, le rat peut stimuler lui-même cette région de

son cerveau, à l'origine de la sensation de plaisir. Une fois que le rat a découvert

comment s'administrer une sensation de plaisir, il s'auto-stimule sans arrêt, ne prenant

même plus le temps de manger. La stimulation directe de ce circuit est donc tellement

puissante que l'animal en oublie ses besoins fondamentaux.

Ces expériences nous ont donc permis de démontrer que le système nerveux est

impliqué lors de la recherche de plaisir.

Nous pouvons donc nous demander si le plaisir lors de l’acte sexuel a-t-il été un

caractère conservé par de la sélection naturelle ou pas ?

L'expression « sélection naturelle » désigne un ensemble de phénomènes qui

induisent chez les organismes vivants des différences dans le succès reproductif selon

les caractères portés par ces organismes. Ces mécanismes sélectionnent donc au fil

des générations certains caractères plutôt que d'autres. Dans ce cas de « plaisir lors de

l’acte sexuel », nous parlerons alors de « sélection sexuelle » qui est, qu’au contraire de

la sélection naturelle, la sélection sexuelle elle, ne met pas en jeu la survie immédiate de

l’individu mais plutôt sa capacité à laisser plus ou moins de descendants. (Ces notions

sont évoquées pour la première fois par C. Darwin en 1859)

La sélection sexuelle est reconnue pour opérer principalement de deux façons. D’une

part, avec la sélection intersexuelle, les femelles et les mâles cherchent le partenaire

aux attributs les plus attirants. Cet attribut est souvent physique et/ou comportemental,

ce qui favorise une compétition entre les mâles, qui vont se battre entre eux pour

l’obtention d’une femelle. (sélection intrasexuelle)

Mais au fil du temps, l’évolution des comportements sexuels a été due à

l’évolution du cerveau des mammifères.

La taille du cerveau humain a fortement augmenté et notamment le cortex responsable

des fonctions de cognition (apprentissages et mémoire) qui occupe 80%

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