TP SVT : la maîtrise de la procréation

TP 5: La maitrise de la procréation

Problématique: Comment éviter une grossesse ? Quelles sont les causes d’infertilité et comment y remédier ?

Pour éviter une grossesse, on peut utiliser différents moyens de contraception.

Pour les femmes il existe 3 types de pilules différentes:

Des pilules oestroprogestatives, appelées “pilules combinées” contenant 1 oestrogène (éthinylestradiol) et 1 progestatif (lévonogestrel). Ce sont des molécules de synthèse, appelées exogènes, sont contenues dans la pilule et se fixent sur le récepteur de leur “cousin” (progestérone pour le lévonogestrel et l’oestradiol pour l’éthinylestradiol) en le stimulant avec 2 ou 3 fois plus d’efficacité que l’hormone naturelle. La progestérone et l’oestradiol se fixent sur les récepteurs des cellules hypophysaires, celles-ci sécrètent en tant normal beaucoup d’hormones LH et FSH, responsables de la sécrétion de progestérone et d’oestrogènes qui contrôlent les modifications cycliques de l’utérus, préparant a la réussite de l’implantation du futur embryon. Sans ces hormones la nidation ne peut avoir lieu et donc la grossesse.

Il existe aussi des pilules progestatives, dites “micro-progestatives”. Elles ne contiennent qu’une seule molécule exogène: un progestatif (désogestrel ou lévonogestrel). Ces pilules ont le même fonctionnement que les pilules oestroprogestatives.

Enfin, Il existe un dernière pilule appelée “pilule du lendemain”. C’est une contraception d’urgence a prendre dans les 72 heures suivant un rapport sexuel non protégé. Elle contient une forte dose de lévonogestrel qui peut agir de façon variée. Avant l’ovulation, cette molécule a pour effet de l’empêcher. Après l’ovulation le lévonogestrel agit sur le mucus présent au niveau du col de l’utérus , ce qui bloque les spermatozoïdes et empêche la fécondation.

Apres la grossesse, il existe des contragestifs qui permettent d’avorter. Le RU 486, en est un. On sait que la progestérone permet de supprimer la capacité de l’utérus a se contracter pendant la grossesse. Le principe actif du RU 486, la mifeprestone, se fixe sur le récepteur de la progestérone avec 3 a 5 fois plus d’efficacité que l’hormone naturelle. La mifeprestone bloque le fonctionnement du récepteur de la progestérone, ce qui l’empêche d’agir. La femme aura des contractions utérines et va donc avorter.

Pour les hommes, il existe une contraception hormonale qui associe la testostérone (hormone sexuelle masculine) et d’une molécule de synthèse proche de l’oestradiol, le désogestrel. Il permet de stopper la production des spermatozoïdes dans les tubes séminifères (ou cellules de sertoli) des testicules et d’éviter la fécondation. Cette contraception faut aussi baisser la concentration en LH (hormone hypophysaire).

L’infertilité pose problème aux couples voulant avoir des enfants.

Elle s’explique par une infertilité de l’homme (20 % des cas), de l’homme et de la femme (38% des cas), de la femme (30 % des cas) ou d’une cause inexpliquée (8 % des cas).

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