TP de svt noté 15/20 niveau seconde (cerveau, plaisir et sexualité)
Synthèse : TP de svt noté 15/20 niveau seconde (cerveau, plaisir et sexualité). Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar Sarah&Ariana MSP • 6 Mars 2021 • Synthèse • 963 Mots (4 Pages) • 1 005 Vues
Selon la célèbre phrase du biologiste Theodosius Dobzhansky, (1900-1975)
« Rien en biologie n’a de sens, si ce n’est à la lumière de l’évolution » (1973), nous
comprenons à quel point la théorie de l’évolution apporte une cohérence logique à
l’ensemble des sciences de la vie. En effet, nous pourrions expliciter nos propos avec
beaucoup d’exemples mais de toute façon, nous allons traiter d’un exemple particulier,
qui est le plaisir lors de l’acte sexuel.
Pour commencer, nous allons définir le plaisir. Le plaisir est chez l’être vivant une
sensation agréable et recherchée. À l’autre extrémité du summum de satisfaction, à
moins qu’il s’agisse d’une autre échelle indépendante existe le déplaisir.
Des expériences historiques, dont deux importantes, ont permis de mettre en
évidence au niveau du cerveau le « circuit de la récompense ». En 1938, le psychologue
Skinner place un rat dans une cage dans laquelle à chaque fois que le rat appuie sur
une pédale, de la nourriture lui est administrée. En 1954, un même type d’expérience fût
répétée mais plus expérimentée et, permit donc de mettre en évidence le circuit de la
récompense fut le fruit du travail de deux chercheurs, Olds et Milner. Cette expérience a
été répétée plusieurs fois depuis, avec toutes sortes de variantes, mais fonctionne pour
l'essentiel de la façon suivante : on implante des électrodes dans l'aire septale du
cerveau d'un rat. En appuyant sur un levier, le rat peut stimuler lui-même cette région de
son cerveau, à l'origine de la sensation de plaisir. Une fois que le rat a découvert
comment s'administrer une sensation de plaisir, il s'auto-stimule sans arrêt, ne prenant
même plus le temps de manger. La stimulation directe de ce circuit est donc tellement
puissante que l'animal en oublie ses besoins fondamentaux.
Ces expériences nous ont donc permis de démontrer que le système nerveux est
impliqué lors de la recherche de plaisir.
Nous pouvons donc nous demander si le plaisir lors de l’acte sexuel a-t-il été un
caractère conservé par de la sélection naturelle ou pas ?
L'expression « sélection naturelle » désigne un ensemble de phénomènes qui
induisent chez les organismes vivants des différences dans le succès reproductif selon
les caractères portés par ces organismes. Ces mécanismes sélectionnent donc au fil
des générations certains caractères plutôt que d'autres. Dans ce cas de « plaisir lors de
l’acte sexuel », nous parlerons alors de « sélection sexuelle » qui est, qu’au contraire de
la sélection naturelle, la sélection sexuelle elle, ne met pas en jeu la survie immédiate de
l’individu mais plutôt sa capacité à laisser plus ou moins de descendants. (Ces notions
sont évoquées pour la première fois par C. Darwin en 1859)
La sélection sexuelle est reconnue pour opérer principalement de deux façons. D’une
part, avec la sélection intersexuelle, les femelles et les mâles cherchent le partenaire
aux attributs les plus attirants. Cet attribut est souvent physique et/ou comportemental,
ce qui favorise une compétition entre les mâles, qui vont se battre entre eux pour
l’obtention d’une femelle. (sélection intrasexuelle)
Mais au fil du temps, l’évolution des comportements sexuels a été due à
l’évolution du cerveau des mammifères.
La taille du cerveau humain a fortement augmenté et notamment le cortex responsable
des fonctions de cognition (apprentissages et mémoire) qui occupe 80%
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