Les Infections Sexuellement Transmissibles (IST)

Première                PSE – M. Blanco

Chapitre 3 :

Les Infections Sexuellement Transmissibles (IST)

Objectif :

Adopter un comportement responsable face aux risques d’IST

INTRODUCTION

• Définissons ensemble ce qu’est une IST :

[pic 1][pic 2][pic 3][pic 4]

ACTIVITE 1 : Présenter les caractéristiques et les données épidémiologiques des principales IST en France

Doc 1 : Généralités sur les IST

Les infections sexuellement transmissibles (ou IST) sont provoquées par des microorganismes, principalement des bactéries ou des virus. Le microorganisme, pénètre dans le corps, puis s’y multiplie (de manière similaire à tous les autres types d’infections). Le dépistage est essentiel car, dans certains cas, aucun signe de la maladie n’apparaît.

Malgré l’existence de traitements, toutes les IST ne peuvent pas être guéries. C’est le cas du SIDA et parfois de l’hépatite B. Ces maladies sont alors qualifiées de maladies chroniques.

Ces dernières années, certaines IST sont en recrudescence, c’est-à-dire que le nombre de malades est en augmentation dans la population.

1. Indiquer les trois types de micro-organismes pouvant provoquer une IST (Doc 1) :

• Les champignons microscopiques
• Les bactéries
• Les virus

1. Relever l’évolution des cas d’IST dans la population française (Doc 1) :

Certaines IST sont en recrudescence : le nombre de cas augmente encore alors qu’il avait diminués avant.

1. Par groupes, choisir une IST parmi la liste suivante :

Chlamydiose ;                Hépatite B ;                Syphilis ;                Gonococcie ;                        Papillomavirus ;

Et compléter sa fiche de présentation ci-après, à l’aide des Ressources Documentaires page 8.

Fiche n° 1

• Nom de l’IST étudiée : Chlamydiose
• Le type de micro-organisme responsable : bactérie
• Les voies de contamination : sexuelle, materno-fœtale.

• Risque de contracter la maladie lors d’un baiser : Aucun risque
• Symptômes : Souvent asymptomatique. Sinon :
  Brûlures. Ecoulement jaune par le pénis, le vagin ou l’anus. Fièvre, douleur au bas-ventre.

• Conséquences : Risque de stérilité, de grossesse extra-utérine, atteinte du nouveau-né lors de l’accouchement si la mère est infectée.

• Traitement : Antibiotiques

• Existence d’un vaccin (si oui, préciser ses conditions) : Pas de vaccin.

• Evolution du nombre de cas : IST en recrudescence :
  En 2000 : environ 2000 cas.
  En 2018 : environ 17000 cas !

Fiche n° 2

• Nom de l’IST étudiée : Hépatite B
• Le type de micro-organisme responsable : virus
• Les voies de contamination : sexuelle, sanguine, materno-fœtale.

• Risque de contracter la maladie lors d’un baiser : Oui, risque faible
• Symptômes : Fatigue, douleurs musculaires et articulaires, fièvre, maux de tête, nausées, diarrhées, urines plus foncées, teint jaune.

• Conséquences : Risque de cirrhose (dégradation grave du foie), cancer du foie, atteinte du nouveau-né si la mère est infectée et non traitée.

• Traitement : On peut guérir sans traitement, mais on peut aussi devenir porteur à vie. Il est important d’être suivi médicalement.

• Existence d’un vaccin (si oui, préciser ses conditions) : Oui :
  Cette vaccination protège pour toute la vie.

• Evolution du nombre de cas : En baisse :
  En 2004 : environ 140 cas.
  En 2018 : environ 60 cas.

Fiche n° 3

• Nom de l’IST étudiée : Syphilis
• Le type de micro-organisme responsable : bactérie
• Les voies de contamination : sexuelle, sanguine, materno-fœtale.

• Risque de contracter la maladie lors d’un baiser : Oui, risque faible
• Symptômes : Chancre (petite plaie indolore), boutons ou petites plaques rouges sans démangeaisons sur la peau et les muqueuses.

• Conséquences : Atteintes du cerveau, des nerfs, du cœur, des artères et des yeux. Atteinte du nouveau-né si la mère est infectée.

• Traitement : Antibiotiques (piqûre ou comprimés)

• Existence d’un vaccin (si oui, préciser ses conditions) : Pas de vaccin.

• Evolution du nombre de cas : IST en recrudescence :
  En 2003 : environ 500 cas.
  En 2015 : environ 1500 cas.

Fiche n° 4

• Nom de l’IST étudiée : Gonococcie
• Le type de micro-organisme responsable : bactérie
• Les voies de contamination : sexuelle, materno-fœtale.

• Risque de contracter la maladie lors d’un baiser : Aucun risque
• Symptômes : Souvent asymptomatique. Sinon :
  Brûlures. Ecoulement jaune par le pénis, le vagin ou l’anus. Fièvre, douleur au bas-ventre.
  
• Conséquences : Risque d’infection des articulations, risque de stérilité surtout chez la femme.

• Traitement : Antibiotiques parfois associés à un traitement local (crèmes …). Les partenaires doivent être traités en même temps pour ne pas se réinfecter.

• Existence d’un vaccin (si oui, préciser ses conditions) : Pas de vaccin.

• Evolution du nombre de cas : IST en recrudescence :
  En 2009 il y avait moins de 500 cas déclarés.
  En 2019 c’est environ 4500 cas !

Fiche n° 5

• Nom de l’IST étudiée : Cancer du col de l’utérus (infection par le papillomavirus)
• Le type de micro-organisme responsable : virus
• Les voies de contamination : sexuelle, materno-fœtale.

• Risque de contracter la maladie lors d’un baiser : Aucun risque
• Symptômes : Petites verrues (condylomes) sur les organes génitaux ou l’anus.

• Conséquences : Risque de cancer du col de l’utérus et/ou de l’anus pour certains papillomavirus.

• Traitement : Traitement local des verrues par des crèmes, la chirurgie, la cryothérapie …

• Existence d’un vaccin (si oui, préciser ses conditions) : Oui !
  Recommandé chez les jeunes filles entre 11-14 ans. Le vaccin ne protège pas contre tous les papillomavirus, le dépistage reste alors important. Possible pour les hommes ayant des relations avec d’autres hommes (- de 27 ans).

• Evolution du nombre de cas : En légère baisse.
  En 2003, environ 3200 cas de cancer du col de l’utérus
  En 2016 environ 2830 cas.

Ensemble Documentaire (page 8 à 11)

[pic 5] [pic 6][pic 7] [pic 8] [pic 9] [pic 10][pic 11] [pic 12]

• Les voies de contamination des IST :

[pic 13]

• Epidémiologie (état de santé des populations) :

Evolution du nombre de cas de chlamydiose (à gauche) et de gonococcie (à droite) en France :

...