Devenir homme ou femme.

Devenir homme ou femme :

Les phénotypes sexuels :

Au sein des mammifères et en particulier chez l'homme et la souris, il existe une grande similitude dans l'organisation des appareils génitaux. Même si les organes sont différents, on retrouve chez chacun : des gonades, des voies génitales, un organe de copulation et chez les mâles, des glandes annexes.

Chez la femme, appareil urinaire et génital sont séparés. Chez l'homme, certaines parties comme l'urètre sont communes.

Le contrôle génétique du sexe :

Tous les ovocytes normaux présentent un lot de 22 chromosomes de type autosomes et un chromosome sexuel X, tandis que les spermatozoides normaux ont deux caryotypes possibles : 22 autosomes et X ou 22 autosomes et Y.

Il existe donc 50% de chances d'obtenir à chaque fécondation un garçon ou une fille. Comme la fécondation permet la rencontre des deux ensemles chromosomiques mâle et femelle, elle détermine le sexe.

Les chromosomes X et Y sont des chromosomes qui diffèrent par la taille et l'information portée. Seules quelques régions homologues partagent la même information.

Les femmes XY possèdent un gène SRY porteur d'une mutation ponctuelle qui génère un codon STOP, la proteine codée par le gène SRY est donc raccourcie et non fonctionnelle, le phénotype exprimé est celui d'une femme. Les hommes XX possèdent quant à eux, une copie du gène SRY sur un de leurs chromosomes X, le phénotype est celui d'un homme.

Le gène SRY, normalement présent seulement sur le chromosome Y, est donc un gène de masculinisation qui semble nécessaire et suffisant à la différenciation des gonades en testicules.

L'appareil génital sous contrôle hormonal :

Pénis et clitoris ont la même origine embryologique : tous deux proviennent du développement du tubercule génital. Durant la vie foetale, les organes génitaux externes et internes sont tout d'abord similaires, c'est à dire indifférenciés.

La castration d'un foetus mâle ou femelle conduit à la différenciation d'un appareil génital de type femelle.

La comparaison des résultats expérimentaux de greffe de testicule et d'injection de testostérone permet de montrer que les testicules exercent un contrôle sur la différenciation des voies génitales et ceci par voie sanguine donc par voie hormonale. L'injection de testostérone, hormone sexuelle mâle produite par une greffe : on peut penser que le testicule sécrète une autre hormone qui est responsable de la régression des canaux de Muller chez le mâle.

On peut penser que l'AMH, autre hormone testiculaire, induit la régression des canaux de Muller chez le mâle au cours du developpement.

La puberté chez le garçon :

Chez le garçon, les principaux caractères sexueles secondaires apparaissent lors de la puberté entre 10 et 16 ans, au moment ou le taux de testostérone augmente.

L'étude de cas clinique laisse penser que la testostérone contrôle l'apparition des caractères sexuels secondaires.

Au cours de la puberté, les testicules deviennent fonctionnels, ils se mettent à produire des spermatozoides et de la testostérone de manière continue. L'activité des testicules est constante.

La puberté chez la fille :

Chez la jeune fille, les caractères sexuels secondaires apparaissent aussi lors de la puberté entre 8 ans et demi et 14 ans, au moment ou le taux d'oestrogènes augmente.

A partir de la puberté, l'appareil génital démarre son activité cyclique.

Des follicules évoluent cycliquement au sein de l'ovaire : d'abord durant les mois qui précèdent chaque début de cycle, puis lors de la phase folliculaire du cycle. Leur taille, le nombre de cellules folliculaires augmentent, des thèques et des cavités apparaissent.

Les taux d'hormones évoluent cycliquement : les oestrogènes augmentent fortement surtout durant la phase folliculaire, la progestérone, sécrétée par le corp jaune, apparait durant la phase lutéinique.

La muqueuse utérine, après les règles, se reconstitue : sous le contrôle des hormones variennes, elle s'épaissit, se vascularise et s'enrichit en glandes sécrétrices, ce qui favorise l'éventuelle nidation et le développement d'un embryon.

Le plaisir sexuel :

L'orgasme est un mécanisme réflexe, c'est à dire incontrôlable, accompagné de réactions involontaires du corps qui peut survenir suite à une phase d'excitation sexuelle, cependant la composante biologique n'est pas la seule à intervenir, la dimension psychologique est essentielle, ce qui red l'orgasme non systématique.

Lors de l'orgasme chez l'homme, comme pour les autres plaisirs, l'aire tegmentale ventrale, entre autres, est une aire fortement activée. Or cette aire est la première activée dans le circuit de la récompense, ceci suggère que le plaisir sexuel active le circuit de la récompense. Le système de récompense fournit la motivation à des actions vitales comme s'alimenter, s'accoupler, il renforce ces actions et est donc essentiel à la survie de l'individu de l'espèce.

Le contrôle du fonctionnement des organes reproducteurs :

Les personnes dont l'hypophyse et l'hypothalamus ne sécrètent respectivement pas de LH et de FSH ni de GnRH présentent une abscence de développement des caractères

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