DM sur la glycémie
Étude de cas : DM sur la glycémie. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar anna.schmtr • 5 Mars 2021 • Étude de cas • 971 Mots (4 Pages) • 411 Vues
Anna SCHMITTER
TG1
DM – Glycémie
Le diabète de type I est une maladie auto-immune qui résulte de la perturbation de régulation de la glycémie provoquée par l’arrêt ou l’insuffisance d’une production d’insuline, liée à une destruction auto-immune des cellules β des ilots de Langerhans. La sécrétion d’insuline étant absente, Thomas, qui souffre du diabète de type I est ainsi obligé de s’en injecter après son repas pour que la glycogénèse (qui baisse la glycémie) soit activée. Ainsi, nous cherchons à comprendre les causes du malaise de Thomas après une séance de sport, et les raisons pour lesquels le médecin scolaire lui a injecté du glucagon.
Le document 1 présente les symptômes d’une hypoglycémie et d’une hyperglycémie. L’hypoglycémie présente des signes tels que des sueurs, des fringales, des troubles de la vue ou du comportement, des convulsions voire même des pertes de connaissances. L’hyperglycémie quant à elle, doit etre suspectée chez un diabétique présentant ; de la fatigue, une soif importante et une envie d’uriner plus importante que d’habitude.
Or Thomas a été sujet à un malaise et une perte de connaissance. Il était donc en hypoglycémie. C’est-à-dire que le foie de Thomas n’a pas bien régulé la glycémie, il est manque d’insuline.
Le document nous dit donc que si le diabétique est inconscient, il faut lui injecter un flacon de glucagon par voie sous-cutanée ou intramusculaire. C’est pourquoi le médecin scolaire lui a injecté du glucagen (produit contenant du glucagon).
Le document 2 nous montre les variations de la glycémie (= taux de glucose sanguin) chez une personne non diabétique pendant 24h. On observe une augmentation de la glycémie juste après chaque repas (entre 8 et 9h, 12 et 13h et 19 et 20h) où elle passe respectivement de 0,8 à 1 g.L-1 le matin et le midi et de 0,8 à 1,2 le soir. Ainsi, les différents repas font augmenter le taux de sucre dans le sang. De plus, environ une heure après chaque repas, la glycémie baisse légèrement de 0,1 g.L-1 en 3h. On observe également que lors d’une activité physique entre 13 et 15h, la glycémie reste constante puis commence à baisser vers la fin de l’activité, pour revenir à sa valeur initiale de 0.8g/L au bout de 4h. Pendant le sommeil, la glycémie reste à peu près constante à 0.8g/L mais baisse légèrement vers la fin.
Ainsi, chez un individu non diabétique, la glycémie varie peu au cours de la journée malgré les apports et les activités qui consomment du sucre car celui-ci est régulé, grâce au foie qui stocke du glucose en excès dans le sang et le libère dans la circulation sanguine en cas de besoin par l’organisme.
Le document 3 nous montre l’effet de l’insuline sur la glycémie et l’utilisation du glucose.
Le premier graphique nous montre l’insulinémie, elle est d’environ 7 µU. mL-1 jusqu’à l’injection d’insuline, à T=0 où l’insulinémie monte à environ 400 µU. mL-1. Elle réatteint ensuite son niveau d’origine à T=50.
Le second graphique nous montre l’évolution du taux de glycémie à ? , il est à un taux d’environ 0,9 g.L-1, jusqu’à l’injection à T=0, où le taux baisse à 0,5 en moins de 40 minutes. Le taux de glycémie ré-augmente ensuite en 20 minutes pour retrouver quasiment son niveau d’origine.
Le troisième graphique montre l’utilisation du glucose, qui est de 2 mg.Kg-1.min-1, jusqu’à l’injection d’insuline à T=0, où elle monte à environ 5 mg.Kg-1.min-1 en l’espace de 30 minutes. Elle rediminue ensuite en 20 minutes pour atteindre à nouveau son taux d’origine.
Ces trois graphiques nous permettent de conclure que l’insuline fait baisser la glycémie car le glucose sera plus utilisé, grâce à la glycogénèse, qui est une réaction qui permet de stocker le glucose sous une forme polymérisée dans le foie.
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