Cerveau, sexualité et procréation
Cours : Cerveau, sexualité et procréation. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar ChefPilote 07 • 29 Novembre 2022 • Cours • 1 323 Mots (6 Pages) • 315 Vues
Chapitre 2 : Cerveau, sexualité et procréation
On se rend compte que les hormones sexuelles des gonades semblent avoir un effet inverse à la contraception.
Pb : comment les hormones sexuelles peuvent elles avoir un effet contraceptif
Hyp : Les hormones sexuelles des pilules interviendraient sur un organe supérieur régulateur , le complexe hypothalamo-hypophysaire
I/ la régulation du fonctionnement des appareils reproducteurs
Découverte de l’effet de l’hypophyse et de l’hypothalamus
Voir « TP ovaires » correction
et compléter avec des couleurs le poly nommé « schéma bilan : contrôle du cycle chez la femme »
Le fonctionnement de l’appareil reproducteur repose sur un dispositif neuroendocrinien faisant intervenir l’hypothalamus, l’hypophyse et les organes sexuels.
La connaissance de plus en plus précise des hormones naturelles endogènes contrôlant les fonctions de reproduction humaine a permis progressivement la mise au point de molécules de synthèse exogènes qui leurrent ce système et permettent une maîtrise de la procréation, avec de moins en moins d'effets secondaires.
livre p 238 : analyser un graphique
voir le fichier : -fiche-methode1-analyse-graphe-livrep238
etape 1 /repérer les variables et leurs unités
- en abscisse , on repère le temps exprimé en jours.
- en ordonnée , on repère la concentration en progestérone en µmole par litre
- un cycle normal suivi d'un cycle avec début de grossesse (ovulation et ovulation +fécondation)
2/et 3/ repérer les grandes phases de la courbe et identifier les valeurs aux points d’inflexion
4/description rapide du graphique
j1 à j14 du cycle : quantité stable de progestérone : 100 µmoles par litre.
J. 14 à J. 19 du cycle normal : le taux de progestérone augmente de 100 à 400 µmoles par litre puis revient à la valeur de 100 µmoles / litre en fin de cycle à J. 28
Avec fécondation : le début du cycle est d’abord identique puis après J. 19 la quantité de progestérone ne diminue pas. Elle augmente jusque J. 30 à 650 µmoles / litre
5/interprétation du graphe
dans un cycle avec fécondation, la quantité de progestérone ne diminue plus mais augmente de façon continue : cette augmentation est donc un signe du début de grossesse.
livre no2 et 3 p 213
voir le fichier : -corrections-études-courbes
2 . la croissance du futur follicule de De Graaf provoque l'augmentation de la concentration d'oestrogènes (les cellules folliculaires secrètes donc les oestrogènes) et permet ainsi la reconstruction de la muqueuse utérine après les règles. Les cellules du corps jaune secrètent de plus en plus de la progestérone qui permet la modification de l'aspect de la muqueuse utérine. La disparition du corps jaune en fin de cycle provoque la chute des sécrétions ovariennes ce qui déclenche les règles au cycle suivant.
3.Les changements au cours de la puberté résultent de l'augmentation de la concentration sanguine en oestrogènes. La chronologie des changements dépend de la concentration en oestrogènes en circulation dans l'organisme.
Correction du travail maison livre no1 p 220
- la concentration de testostérone, une grandeur constante ?
1.La concentration en testostérone diminue régulièrement sur plusieurs années, elle est à peu près la même sur une période de 10 semaines et elle augmente fortement puis diminue tout autant sur quelques heures
- la concentration est stable si on la décrit sur une période de quelques semaines . Elle est toutefois variable sur une période de quelques heures ou de plusieurs années.
- Sur quelques heures, les plus fortes concentrations ont à peu près les mêmes valeurs, de même pour les concentrations les plus faibles. Sur plusieurs semaines, ces variations sont lissées et la concentration est à peu près constante, contrairement aux sécrétions des hormones sexuelles féminines.
À la puberté, les testicules deviennent fonctionnels et produisent de la testostérone, qui est l'hormone sexuelle mâle.
Cette hormone stimule de façon continue la spermatogénèse, qui est la formation de spermatozoïdes.
La testostérone est synthétisée par les cellules interstitielles ou cellules de Leydig.
Comme toutes les hormones , elle est déversée dans le sang.
La production de spermatozoïdes dans les tubes séminifères du testicule est régulée par la testostérone.
Les testicules sont des organes formés de très nombreux tubes séminifères pelotonnés sur eux-mêmes.
Dans le cerveau, il existe un contrôle hypothalamo-hypophysaire concernant la circulation de la testostérone.
- L’hypothalamus sécrète l’hormone GnRH qui stimule l’hypophyse.
- L’hypophyse sécrète deux hormones :
_LH qui agit au niveau du testicule et provoque la sécrétion de testostérone par cellules de Leydig.
_FSH qui agit au niveau du testicule pour stimuler la spermatogenèse dans les cellules des tubes séminifères. [pic 1]
Correction de l’ IE livre no2 p 220
2. un autre facteur impliqué dans la différenciation des gonades
- Courbe
- La température d'incubation des oeufs serait un facteur qui détermine la distanciation du sexe chez la tortue Trachemys s . Un
- Le nombre de tortues mâles obtenues après l'éclosion est maximal pour des températures d'incubation en un an jusqu'à 28°c. Il diminue quand la température augmente et devient nulle à 31 °C. La température est impliquée dans un distanciation du sexe chez la tortue Trachemys s .
II/ la maitrise de la procréation
A/ la contraception
Le nombre de grossesses adolescentes est en diminution en France mais leur nombre est encore important (476 jeunes de moins de 16 ans en 2015). Comment éviter d’être parents tout en ayant une sexualité?
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