Quels sont les effets des réseaux sociaux numériques sur les relations de sociabilité entre les individus?
Cours : Quels sont les effets des réseaux sociaux numériques sur les relations de sociabilité entre les individus?. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar Charles Coletta • 26 Février 2017 • Cours • 1 234 Mots (5 Pages) • 2 640 Vues
Dissertation de ses
Question: Quels sont les effets des réseaux sociaux numériques sur les relations de sociabilité entre les individus?
PLAN PROBABLE:
I) Déclin du lien social
a) – de face à face
b) diminution de la cohésion sociale
II) Nouvelle forme de sociabilité (renforcement de la sociabilité)
a) Augmentation(voir multiplication) des liens faibles
Introduction:
Les résaux sociaux numériques professionnels (comme Lindekin) ou «grand public» (tel que Facebook) connaissent une expansion exeptionelle depuis les années 2000. Ces réseaux comme tous les types de réseaux (contextualisés,dissociés,électifs), sont fondés sur des relations de sociabilité. La sociabilité a deux acceptions, indissociables l’une de l’autre: la première désigne (chez Hobbes, Rousseau et Kant) une disposition psychologique à vivre de façon pacifique en compagnie de nos semblables; la seconde (chez Simmel, Agulhon, Chartier, Lilti) décrit, plus spécifiquement, un mécanisme social à l’œuvre dans des formes instituées telles que le cercle, le salon, l’académie, ou le cénacle. Selon certains sociologues, ces réseaux sociaux peuvent avoir des effets négatifs sur cette sociabilité, alors que d'autres au contraire pensent qu'ils engendrent des effets positifs. Au cours de cette dissertation, nous répondrons à la question: «Quels sont les effets des réseaux sociaux numériques sur les relations de sociablité entre les individus?». Dans un premier temps, nous étudierons en quoi ces résaux sociaux digitaux participent au déclin du lien social, puis nous nous attacherons à cette nouvelle forme de sociabilité créer par les réseaux sociaux digitaux.
Tout d'abord, certains sociologues et psychologues présentent des essais extrèmement critiques, en dénonçant les risques de déclin du lien social (on parle alors de «crise du lien social» , liés à des sociabilité de face à face rendus inéxistante par ces réseaux sociaux.En effet, on pourrait facilement penser que l'addiction au réseaux sociaux isolerait l'individu du monde et donc des rencontre réels avec d'autres individus. D'après ces études, la baisse de ce type de relations auraient des conséquences extrémement négative sur la cohésion sociale qui correspond à la situation d'un groupe fortement solidaire et intégré; en découlent l'existence de buts communs, l'attraction des individus les uns par rapport aux autres et enfin l'attachement des individus au groupe. En effet, cette cohésion sociale des groupes sociaux (primaire et secondaire) tels que la famille, les amis, les groupes de travail aurait tendance à se réduire pronfondément.
D'autres éudes, récentes considèrent que Facebook (ou Internet pour parler de manière plus large) n’appauvrit pas le lien social. La plateforme ne se limite pas du tout à un outil utilisé individuellement et éloignant l’utilisateur physiquement des autres individus. Plutôt que d’appauvrir le lien social, elle semble au contraire en prendre soin. Si effectivement, les relations de face à face sont réduites, on observe une évolution des liens faibles et des liens forts. Il est indispensable de rappeler que un lien fort entre deux individus est constitué de relations intenses, c'est-à-dire régulières et intimes. Par exemple, deux membres d'un couple, ou un parent et son enfant, ont entre eux des liens forts. À l'opposé, les liens faibles sont des liens moins intenses, voire qui ne consistent qu'en la connaissance de l'existence de l'autre (par exemple l'ami d'un ami dont on a seulement entendu parler). Grace à ces réseaux résaux sociaux, on peut observer une augmentation des liens faibles, et contribuent à la stabilité et voir même l'accroissement de la sociabilité totale. Le document nous explique, que les sociabilités numériques se différencient et sont donc à part des sociabilité ordinaires («elles ne sont que partiellement le décalque des sociabilités ordinaires». Cette multiplication des liens faibles est en réalité un atout propice à la cohésion sociale des grands goupes. Mark Granovetter a présenté la thèse de la "force des liens faibles", en s'intéressant au fonctionnement du réseau social dans la recherche d'emploi et en insistant sur l'importance des liens faibles.Il montre dans ses recherches que les liens faibles sont plus efficaces pour trouver un emploi que les liens forts. Ainsi, on peut considérer que ces réseaux sociaux, constitueraient une nouvelle forme de sociabilité, toute nouvelle qui « prolongent,intensifient, et transforment des sociabilités qui préexistaient »
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