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Principaux facteurs de l'épargne actuelle et future des ménages

Dissertation : Principaux facteurs de l'épargne actuelle et future des ménages. Recherche parmi 300 000+ dissertations

Par   •  12 Mars 2017  •  Dissertation  •  1 226 Mots (5 Pages)  •  843 Vues

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En 2015, le taux d’épargne en France est d’environ 14,5% du revenu brut disponible. L’épargne peut se définir comme étant la différence entre le revenu et la consommation. Actuellement, l’environnement de taux très faible devrait décourager les agents économiques d’épargner et donc les pousser à consommer. Cependant, en 2015, les placements financiers des ménages ont nettement augmenté par rapport à 2014 puisqu’on constate une hausse de 4,6%. Selon Keynes, l’épargne qui apparaît comme un résidu est en fait un acte actif, c’est à dire une décision consciente et positive.

On peut donc se demander quels sont les principaux facteurs de l’épargne actuelle et futur des ménages ?

  1. Quels sont les différents types d’épargne des ménages ?

L’épargne est donc la part du revenu disponible qui n’est pas utilisée en tant que dépense pour la consommation finale. Cela revient donc à faire la différence entre le revenu et la consommation.

  1. L’épargne de précaution

Tout d’abord, l’épargne de précaution est l’épargne qui permet d’assurer un revenu en cas d’un aléa à l’avenir, tel que la maladie, ou le chômage.

En effet, un aléa n’est pas prévisible car comme l’indique sa définition, il se réfère à un futur incertain, qu’on ne peut pas connaître à l’avance.

Nous pouvons prendre l’exemple de l’assurance vie en support euros qui représente 30,8% des placements financiers des ménages en 2015, car c’est un contrat ou les taux d’intérêt sont plutôt élevés et qui est à long terme en cas d’aléa.

  1. L’épargne retraite

De plus, les ménages peuvent aussi épargner en vue de leur retraite. En effet, l’épargne permet de se constituer un patrimoine qui une fois à la retraite servira à financer la consommation.

L’épargne retraite est entre autre tiré de l’hypothèse du cycle de vie de Modigliani et Brumberg. Selon les deux auteurs, on anticipe une baisse des revenus à la retraite et on épargne donc avant pour assurer sa consommation une fois la fin de notre activité professionnelle comme l’illustre le schéma ci-dessous.

[pic 1]

Parfois, les épargnants décèdent avant d’avoir utilisé tout leur patrimoine, les descendent/héritiers en hérite donc ce qui leur permet à eux d’augmenter leur patrimoine.

Par exemple, les français restent les plus économes d’Europe (après les Allemands) avec un taux d’épargne en Europe d’environ 14,5%du revenu disponible brut contre 11% pour l’Italie ou près de 3,5% pour les Britanniques qui connaissent cependant des taux faibles qui leurs ont permis d’emprunter et donc augmenter leur consommation au détriment de l’épargne. Mais les français sont aussi frileux d’investir leur épargne dans des actifs risqués, ils préfèrent se tourner vers la sécurité.

  1. Epargne de solidarité intergénérationnelle

Enfin, l’épargne de solidarité intergénérationnelle est une épargne tout à fait semblable à celle de l’épargne retraite. En effet, les ménages se constituent un patrimoine tout au long de leur vie dans le but de le dépenser à la retraite, mais aussi d’en laisser volontairement une part à leurs héritiers de la génération suivante.

Par exemple, comme nous le verront dans la partie suivante, les conséquences du changement démographique vont créer des enjeux dans la transmission du patrimoine, qui risquerait de créer une société d’héritiers. En effet, entre 1980 et 2015, le patrimoine des ménages a été multiplié par trois en passant de 3.500 à 10.600 milliards d’euros mais nous assistons aussi à une financiarisation du patrimoine des ménages qui était de 30% entre 1980 contre 42% aujourd’hui, soit une augmentation de 12 points.

  1. Les facteurs qui influencent les ménages dans leur comportement d’épargne
  1. Facteurs économiques

Les ménages peuvent être influencés par des facteurs économiques dans leurs comportements d’épargne.

Premièrement, l’inflation, qui est caractérisé par une augmentation générale et durable des prix, influence les ménages. En effet, ils n’ont aucune certitude sur l’issue de cette augmentation des prix ainsi que sur leurs revenus futurs et préfèrent donc épargner. De plus, suivant les mouvements de l’inflation la valeur du patrimoine peut se modifier et donc entrainer une hausse ou une chute de l’épargne. Lors d’une hausse de la valeur du patrimoine tel qu’avec un taux d’inflation élevé cela peut donc entrainer une baisse de l’épargne car il y a moins de chemin à parcourir d’ici l’objectif que les ménages se sont donnés d’avoir comme patrimoine final.

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