Pourquoi Biens collectifs et externalités remettent-ils en cause l’efficacité du marché
Dissertation : Pourquoi Biens collectifs et externalités remettent-ils en cause l’efficacité du marché. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar Mxrine1 • 3 Février 2019 • Dissertation • 4 024 Mots (17 Pages) • 1 360 Vues
L'observation de la réalité montre que les marchés libres ne permettent pas toujours d'utiliser de manière efficace les ressources. Ainsi, par exemple, le marché ne peut pas éviter les dégâts provoqués sur l'environnement du fait de la production de biens et de services. Différents évènements et décisions prises par l' Etat permettent de constater qu'ils veulent que la population prennent davantage soin de son environnment avec l'augmentation de la taxe carbone et l'augmentation du prix de l'essence. Lorsque le marché manque à ses objectifs, on considère qu'il y a défaillance du marché. Cette analyse sur les défaillances du marché porte un intérêt car elle va nous permettre d'envisager les effets de l'abscence de transparence sur les marchés. Ainsi, nous nous demanderons par quelles raisons les biens collectifs et les externalités remettent en cause l'efficacité du marché. Pour cela , nous traiterons d'abord la non-rivalité des biens et ses conséquences. Puis, la non-exclusion et ses conséquences et enfin, les externalités et leurs conséquences.
Tous les biens peuvent être définis en utilisant deux critères: la rivalité et l'exclusivité. Ici, nous nous interesserons à la rivalité en particulier à la non-rivalité. En économie, la rivalité est une propriété d'un bien dont la consommation d'un bien par un agent diminue la quantité de bien disponible pour les autres agents. A l'inverse, la non-rivalité désigne le fait que la consommation d'un bien par un agent n'a pas d'effet sur la quantité disponible de ce bien pour les autres individus. En fonction du critère de la non-rivalité nous pouvons identifier deux types de biens: le bien de club et le bien publics.
Les biens de club sont des biens où la consommation respecte le principe de la non-rivalité mais qui a la possibilité d'être rendu excluable. Un exemple de bien de club est la télévison cryptée: il faut payer pour accéder à la chaîne en clair, mais le fait de la regarder n'empêche pas les autres utilisateurs abonnés à faire de même. Donc, on dit qu'il y a non-rivalité car tout le monde étant abonné à la chaîne peut la regarder. Les biens collectifs purs est dans le domaine de l'économie publique un bien dont la consommation par un individu supplémentaire ne réduit pas la satisfaction des autres. Le bien collectif existant ou créé, est accessible à tous sans condition comme l'air pur, une justice intègre et rapide, un réseau téléphonique qui fonctionne bien, une bonne route. Il existe aussi des services collectifs rendus par un bien privé tel que la radio ou les autoroutes. Les exemples typiques sont les forêts, les espaces maritimes de pêche, les nappes d'eau souterraines ou les systèmes d'irrigation. Ils sont donc tels que « chacun en a sa part et tous l’ont tout entier », comme disait Victor Hugo. Mais parfois, le bien collectif pur n'est pas pris en compte au détriment de la biodiversité comme nous le montre le document 3 qui nous explique que malgré les droits de propriété sur les espèces en danger, seuls les décisions matériels peuvent faire stopper le broconnage animalier. Ainsi, les biens collectifs ne remplissent aucune condition de la formation d’un prix sur le marché. Il s’agit en effet des biens dont la nature dissuaderait l’initiative privée. C’est pour spécifier cette nature qu’a été forgée la notion d’indivisibilités ; la consommation du bien collectif n’étant pas partagée entre les individus mais égale. Les biens collectifs n’ont pas de coût marginal : la construction d’un morceau de phare n’a pas de sens, on le construit tout entier ou pas du tout ; tandis que des pièces détachées d’une voiture peuvent servir. Et une fois construit on pourrait imaginer, comme c’est souvent le cas, de mettre en place un péage pour répercuter la dépense sur les usagers. C’est alors que se pose le problème de la tarification. En effet, un des arguments de base du système libéral est que sur les marchés, les prix s’établissent au niveau où le coût marginal est égal à la recette marginale. Autrement dit, on fait payer au consommateur ce que coûte la dernière unité produite ou l’unité marginale. Dans le cas d’une infrastructure tel un pont, on voit bien qu’un usager de plus ou de moins ne change rien au coût total. Le coût marginal est nul et on ne peut donc tarifier l’usage. C’est la raison pour laquelle les autorités doivent prendre en charge l’établissement et l’entretien de ce projet qui se présente ainsi comme l’équivalent d’une ressource naturelle à laquelle chacun doit pouvoir accéder librement. Donc, la non-rivalité est un facteur qui créé des défaillances sur le marché, ce qui implique un coût marginal nul sur le bien collectif.
Tous les biens peuvent être définis en utilisant deux critères: la rivalité et l'exclusivité. Maintenant, nous nous interesserons à l'exclusivité en particulier à la non-exclusion. Dans l'économie, l'exclusivité signifie qu'il est possible d'exclure de l'utilisation du bien certains consommateurs en imposant un prix. La non-exclusion c'est lorsqu'il est difficile ou coûteux d'exclure des agents de la consommation. Il existe deux types de biens correspondant à la non-exclusion: le bien commun et le bien collectif.
Le bien commun est une notion qui désigne l'idée d'un bien patrimonial partagé par les membres d'une communauté, au sens spirituel et moral du mot "bien" aussi bien qu'au sens matériel et pratique. Les
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