Biens collectifs et bien communs
Synthèse : Biens collectifs et bien communs. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar ovahaul • 6 Novembre 2022 • Synthèse • 736 Mots (3 Pages) • 726 Vues
La production de biens collectifs et la préservation de biens communs ne sont pas prises en charge par le marché. Tout d’abord définissons ce qu’est des biens collectifs et des biens communs. Un bien collectif est un bien non exclusif et non rival, il à la propriété qu’une au plusieurs de ses caractéristiques soient consommables par au moins deux individues. Un bien commun est un bien non exclusif mais rival, c’est-à-dire un bien dont on ne peut exclure personne de sa consommation mais dont l’utilisation par un individu est coûteuse ou réduit l’utilisation du bien par d’autres individus. Certains marchés peuvent échouer parce qu'ils concernent des biens susceptibles d'être consommés par plusieurs individus en même temps . Pour comprendre que la production de biens collectifs et la préservation de biens communs ne sont pas prises en charge par le marché il faut de prime abord savoir en quoi la production de biens collectifs/publics constituent une défaillance du marché. Les biens collectifs et les biens communs sont des défaillances de marché. Du fait des caractéristiques de ces biens et notamment de leur non-excluabilité, ils sont exposés aux comportements de passager clandestin qui rendent difficiles leur financement ou leur préservation. Le marché n’est alors pas efficace pour produire et distribuer ces biens. Pour rappel en économie, un passager clandestin est un individu qui bénéficie d’un bien ou d’un service sans avoir à en payer le prix.C’est ainsi le marché peine à prendre en charge les biens collectifs purs. Un phare, la défense nationale ou encore les parcs publics sont des exemples de biens et services collectifs purs. à titre d'illustration, si on veut proposer à notre commune un projet pour réduire le nombre de moustiques, il serait davantage plus dure de réaliser ce profit de manière privée du aux nombreux ménages qui y sont impliqués. Donc supposons que les ménages qui ont la plus forte envie de faire disparaître les moustiques seront désormais taxés. Du fait des caractéristiques de ces biens et notamment de leur non-excluabilité il faudra en faire bénéficier tout le monde, par conséquent, les individus qui ne sont pas disposés à payer, vont agir de manière clandestine. C’est-à-dire ils vont profiter de leurs voisins afin de bénéficier de ce service. En conséquence il est difficile pour les marché de produire de manière efficace dans les cas des bien publics, cela à cause des passagers clandestins. En effet si la production de biens collectifs/publics constituent une défaillance du marché, c’est parce qu’ils donnent lieu à des comportements de passagers clandestins qui empêchent l’offre privée de fournir ces biens en quantité suffisante. Maintenant qu’on a vu que les productions de biens collectifs/publics constituent une défaillance du marché on observera par la suite qu’il est nécessaire que les pouvoirs publics interviennent pour produire ou préserver ces biens. En effet les pouvoirs publics qui sont les autorités qui déterminent et conduisent l’action politique, ce sont alors les pouvoirs publics qui vont financer la production des ces biens grâce aux recettes des prélèvements obligatoires, voire même parfois les produire directement. Les biens communs, comme beaucoup de ressources naturelles, sont eux concernés par un risque de surexploitation par leurs utilisateurs, amenant alors des dégradations voire la possibilité d'une disparition de la ressource. C'est la « tragédie des biens communs ». Pour protéger les biens communs de cette « tragédie », les pouvoirs publics peuvent encadrer par exemple leur utilisation par la réglementation comme les quotas, interdictions ect... Nous pouvons prendre l’exemple de L’Islande qui, avec l’arrivée des techniques modernes de pêche, les ressources halieutiques ont été menacées par la surpêche. Une solution à été mise en place par les pouvoirs publics, c’est un système ingénieux consistant à accorder des droits de propriété négociables et que leurs valeurs dépend des quantités de captures prévisibles. De ce fait les pouvoirs publiques s’assurent que les quotas conservent leurs valeurs et qu’ils sont correctement entretenus. Par conséquent ce système à permis de préserver les ressources halieutiques, nous pouvons notamment le voir dans le graphique, que ce système à fait ses preuves. En effet depuis les années 80, l’Islande et le Royaume-Uni ont donc connu une forte baisse depuis ces années. De plus cela a permit à la création d’un marché de droit de propriétés. Donc tous ces éléments nous permettent enfin de comprendre que la production de biens collectifs et la préservation de biens communs ne sont pas prises en charge par le marché.
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