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Les politiques publiques et négociations internationales

Dissertation : Les politiques publiques et négociations internationales. Recherche parmi 300 000+ dissertations

Par   •  8 Février 2021  •  Dissertation  •  1 081 Mots (5 Pages)  •  515 Vues

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Le gouvernement français a proposé ce mois-ci un délit d’écocide et plusieurs organisations se battent encore pour faire accepter l’écocide comme crime à la cour pénale internationale. De telles lois sont mises en place pour préserver l’environnement, car même si d’autres accords et négociations ont été mis en place les années passées, elles n’ont pas forcément été très efficaces. Comme accords internationaux pour préserver l’environnement il y a eu le protocole de Kyoto signé en 1997 qui a pour objectif de réduire les émissions de gaz à effet de serre pour les pays industrialisés. En effet, chaque état signataire s’engageait lui-même à une réduction de CO2. Il y a aussi eu les accords de Paris en 2015 visant à limiter la hausse de la température à 1,5°C. Étant considérés comme des accords devant préserver l’environnement ils devraient être respectés. Pourtant de nombreuses contraintes pèsent sur la mise en place de ceux-ci. Lors de ce sujet nous nous demanderons donc à quels problèmes font face les négociations et accords internationaux qui faillissent à l’efficacité des mesures mises prises pour la préservation de l’environnement. Pour y répondre nous verrons tout d’abord les contraintes dues aux inégalités de développement puis les stratégies de passagers clandestins et enfin l’absence de réelle gouvernance.

Les Inégalités de développement sont une grosse contrainte à la mise en place de ces accords et négociations. Les pays développés et souvent les plus riches ont une responsabilité historique dans le changement climatique. En effet, ce sont ceux qui émettent le plus de CO2, comme nous le montre le document 2 ; la Chine et les Etats-Unies émettent 42% des émissions de C02 mondiales d’après l’agence internationale de l’Energie, Reuters. Le problème étant qu’ils peuvent refuser, et c’est ce qu’ont fait les Etats-Unies lorsqu’ils ont décidé de ne pas ratifier le protocole de Kyoto. Cela amène les pays moins développer à se demander pourquoi ils respecteraient ces accords alors qu’ils émettent moins de gaz à effet de Serre. En plus de cela les pays en voie de développement ont besoins de plus de CO2 pour s’enrichir et permettre une croissance économique comme par exemple l’Inde. Faudrait-il donc complétement changer les modes de productions et de consommations ? Pour cela il faudrait une transition écologique qui a un coût. C’est pour cela que dans les accords de Paris, les pays développés s’engagent à verser une subvention de 100 Milliards de dollars au pays en développement. C’est un engagement, mais cet engagement peut tout simplement ne pas être respecté. Par surcroît, cette transition écologique peut être un réel problème pour certains pays dont l’économie dépend de ressources non-renouvelables comme les combustibles fossiles. Ces pays comme le Qatar qui émet 37,05 Tonne de CO2/habitant et le Koweït qui émet 23,49 Tonne de CO2 par habitant selon la commission européenne (doc 2) dont les énergies fossiles sont leurs plus grandes sources de revenus, ne sont pas prêts de faire leur transition écologique.

Le climat est un bien commun, c’est-à-dire qu’il est non excluable et rival. Cela amène à un abus des ressources et donc à des dérives pouvant mener à de réelles catastrophes environnementales qui vont affecter l’ensemble des habitants de la planète. Les accords sont donc là pour réguler ces débordements. Pourtant certains acteurs seraient

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