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Les politiques d’allègement du coût du travail sont-elles suffisantes pour lutter contre le chômage structurel ?

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Par   •  19 Février 2021  •  Dissertation  •  3 303 Mots (14 Pages)  •  6 097 Vues

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Les politiques d’allègement du coût du travail sont-elles suffisantes pour lutter contre le chômage structurel ?

Si il y a eu un très faible chômage pendant les Trente Glorieuses par la forte demande de travail dans un contexte de forte croissance économique extensive, avec la crise sanitaire et économique du a la Covid-19, de nombreuses entreprises ont du fermées temporairement ou définitivement ce qui a provoqué une hausse du chômage en France ainsi qu’à l’échelle mondiale.Il y a trois conditions pour qu'une personne soit considérée comme chômeur: être sans emploi, rechercher activement un emploi, et être disponible pour travailler.Les chômeurs sont comptabilisés dans la population active. Il y a deux types de chômage : le chômage conjoncturel et le chômage structurel. Le chômage conjoncturel correspond au taux de chômage dû à un ralentissement temporaire de l’activité économique.Le chômage structurel est lié à des mutations des structures de l’économie . Ces évolutions structurelles peuvent se traduire par des difficultés d’ajustement du marché du travail. Les politiques de lutte contre le chômage structurel sont nombreuses: politiques d’allègement du coût du travail, politique de formations et politique de flexibilisation pour lutter contre les rigidités du marché du travail.Sachant que l’on s’intéresse à la lutte contre le chômage structurel, les politiques d’allègement du coût du travail sont-elles suffisantes pour lutter contre le chômage structurel ? Dans une première partie, on verra que Les politiques d’allègement du coût du travail peuvent permettre de lutter contre le chômage structurel et dans un second temps que le chômage structurel peut entraîner des difficultés pour trouver un emploi et que les politiques d’allègement du coût du travail doivent être complétées par d'autres politiques pour lutter contre ce chômage.

Les politiques d’allègement du coût du travail peuvent permettre de lutter contre le chômage structurel tout d’abord avec à un allègement du travail et en deuxième lieu grâce aux effets directs et indirects de la baisse du coût du travail.Ces politiques peuvent permettre , selon la théorie libérale, de faire varier à travers la rémunération des salariés, le coût du travail ou de la masse salariales de l’entreprise. Elles sont présenter comme un moyen de répercuter sur les salaires, les évolutions de chiffre d’affaire, de coûts de revient et de la situation financière de l’entreprise en fonction des mouvements conjoncturels.

L’allègement du coût du travail nous permet de part la baisse du niveau de salaire ainsi que part la diminution des cotisations sociales patronales de réduire le chômage structurel. Le coût du travail représente l’ensemble des dépenses qui incombent à l’entreprise pour l’embauche d’un salarié : le salaire brut ainsi que les cotisations sociales patronales ou charges patronales (38% en moyenne). Avec l’aide de la baisse du niveau de salaire ce chômage tend à diminuer. Le salarié ne touche que le salaire net.Le salaire est le paiement de la force de travail. Toutefois, lorsque l’on baisse le niveau de salaire,il faut prendre en compte la contrainte de l’existence d’un salaire minimum plancher dans le pays. Certains libéraux prônent la suppression du salaire minimum. Ce salaire minimum varie selon les pays en fonction de leur structure de prix, donc en termes de pouvoir d’achat . Le but est de baisser les salaires et donc le SMIC qui comme indiqué dans le document 1 était de 1 300 euros en France en 1993, pour pouvoir ainsi créer des emplois moins qualifiés.Le SMIC correspond au salaire horaire minimum légal que le salarié doit percevoir. Pratiquer le chômage à la baisse permet d’enlever la rigidité du salaire et donc de réduire le chômage structurel: c’est la flexibilité salariale.Ainsi d’après le Conseil d’Analyse Économique il a y eut un empilement des dispositifs touchant les salaires inférieurs à 2,5 SMIC, voire 3,5 SMIC pour inciter à la création d’emplois et donc de permettre aux personnes sans emplois de trouver un travail.

L’allègement du coût du travail se traduit aussi par la diminution des cotisations sociales patronales. Dans les pays de l'Union européenne, la politique s’oriente vers l’allègement, l’exonération sous conditions, des charges, des cotisations sociales employeurs. Pour bénéficier des effets positifs sur l’emploi, sans les négatifs, il importe d’accompagner la fixation d’un salaire minimum par des allègements de cotisations sociales ciblés sur les bas salaires. Grâce au document numéro 1, on se rend compte que les entreprises dont la structure de salaires était concentrée sur les bas salaires, ont bien réagi aux baisses de charges patronales en augmentant fortement l’emploi. Le taux de cotisation employeur est passé de 16,53 % à 6,6 % pour le SMIC, cela à permis de créer ou de sauvegarder entre 80 000 et 200 000 emplois. Néanmoins les salariés qui touchent un salaire largement supérieur au SMIC sont plus productifs et peuvent négocier leur niveau de salaire, d’autant plus que le taux de chômage est faible dans leur secteur. Si l’on prend l’exemple de l’Allemagne, observe que le coût horaire moyen de la main d’œuvre est de 34,5 euros pour un taux de chômage très bas qui est de 3,6 %. Cependant, la Grèce avec un coût horaire moyen de la main d’œuvre de 14,5 euros à un taux de chômage élevé à 23 %. Ainsi, au sein de l'Union européenne, on constate de grandes disparités. Avec à un taux de chômage de 8,1 %. On peut en conclure que l’allègement du coût du travail participe à la hausse de l’emploi, mais que néanmoins il existe d’autres solutions comme la baisse du coût du travail.

 Pour continuer, on va constater que les effets directs et indirects de la baisse du coût du travail sont source de diminution du chômage structurel premièrement avec la réduction du coût relatif du travail par rapport au capital fixe ainsi qu’avec les répercutions de la réduction du coût du travail. La réduction du coût relatif du travail par rapport au capital fixe entraîne une substitution du travail au capital, les entreprises sont incitées à utiliser davantage de travail et moins de capital. Cela permet aux entreprises d’améliorer leurs compétitivités prix pour qu’elles gagnent de nouveaux marchés, et de restaurer leurs marges afin qu’elles soient plus confiantes en l’avenir et qu’elles fassent plus souvent le pari de l’emploi. De ce fait, une hausse de la demande de travail et baisse du chômage est favorable

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