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Les politiques de soutien de la demande globale sont-elles suffisantes pour lutter contre le chômage ?

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Par   •  9 Avril 2021  •  Dissertation  •  1 662 Mots (7 Pages)  •  2 852 Vues

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Dissertation 1

En 2019, 2,5 millions de personnes en France sont au chômage au sens du BIT. Le chômage représente une partie de la population en âge de travailler qui n’a pas d’emplois mais qui est dans une démarche de recherche d’emplois. On distingue deux types de chômage, le chômage structurel qui constitue la part stable du chômage, quelle que soit la conjoncture ; et le chômage conjoncturel qui, lui, est dû à un ralentissement de la croissance économique et qui ne dure donc pas dans le temps. Pour remédier au taux de chômage grandissant, plusieurs solutions sont énoncées par les économistes, parmi elles, les politiques de soutien de la demande globale. Qui consistent en des politiques ayant pour but de relancer la consommation, afin de relancer la production et ainsi augmenter le taux d’emplois.

Ainsi nous nous demanderons lors de cette dissertation si ces politiques de relance de la demande globale sont suffisantes pour lutter contre le chômage.

Dans une première partie nous étudierons donc les politiques de soutien de la demande globale et de quelle manière elles permettent de lutter contre le chômage. Puis dans une seconde partie nous verrons en quoi ces politiques peuvent être insuffisantes pour lutter contre le chômage et les autres solutions qui peuvent être apportées à cette lutte.

Pour connaître l’efficacité d’une solution de lutte contre le chômage il faut en connaitre les tenants et les aboutissants. Si le chômage est si problématique c’est parce ces causes et ses effets sont multiples. Par exemple le chômage est étroitement lié à la croissance économique, en effet, en dessous d’un certain seuil de croissance, le chômage augmente, c’est ce que nous démontre la loi d’Okun. Cette loi décrit une relation linéaire empirique entre le taux de croissance économique et la variation du taux de chômage en établissant un coefficient permettant de prévoir les effet d’un taux de croissance donné sur le chômage. De plus, comme on peut le voir sur le document 1, suite à une certaine augmentation de l’emplois, 2008 a apporté la crise en France, cette crise du marché de l’emplois a entrainé une chute du taux de croissance du PIB français. C’est le cas d’un chômage conjoncturel donc lié à un ralentissement de la croissance. En effet, plus le chômage augmente moins les ménages ont de revenus et moins ils consomment, et moins les ménages consomment plus la demande se fait faible et les entreprises diminuent la production et licencient des employés. Voici là un cercle vicieux à éviter à tout prix.

Ainsi dans l’hypothèse d’un chômage dont la cause est une insuffisance de la demande globale, la solution serait de mettre en place des politiques de soutien de la demande globale qui ont donc pour objectif de palier à ce chômage. Celles-ci peuvent être de deux natures possibles, soit ce sont des politiques budgétaires, instituées par les pouvoirs publics, soit ce sont des politiques monétaires, instituées par la banque centrale. Prenons les politiques budgétaires, elles peuvent se traduire par une hausse des prestations sociales comme les allocations familiales ou la sécurité sociales, une baisse des prélèvements obligatoires comme les taxes ou les impôts ou encore une hausse de l’investissement public comme la construction d’écoles ou d’hôpitaux. Ce qui influe soit directement sur la hausse de l’investissement comme le permet la hausse de l’investissement public, soit qui commence par augmenter les revenus des ménages ainsi que de leur pouvoir d’achat, ce qui les pousse à consommer, l’investissement est donc relancé puisque les entreprises et les particuliers peuvent avoir confiance, la situation se stabilise et la demande est donc relancée, la boucle est bouclée et le cercle vicieux du chômage est évité, on entre même dans un cercle vertueux. Nous pouvons prendre pour exemple de relance budgétaire la réforme fiscale « Taxcuts and Jobs Act » de Donald Trump présentée dans le document 4. Elle montre bel et bien une baisse du chômage. Cependant, n’oublions pas qu’il est possible de relancer la demande grâce à des politiques monétaires. Lorsque la banque centrale baisse les taux d’intérêts directeurs taux d'intérêt à court terme fixés par les banques centrales pour les prêts aux banques de second rang, celles-ci peuvent donc se permettre de de baisser elles aussi leurs taux d’intérêt. Les taux d’intérêts étant plus bas, les entreprises et les particuliers hésitent moins à emprunter, faisant ainsi augmenter le volume du crédit. Ainsi, les particuliers et les entreprises sont encouragés à consommer et à investir ce qui encore une fois permet une hausse de la demande globale et la mission que s’étaient fixé ces politiques.

Ainsi les politiques de relance de la demande globale sont efficaces, cependant il persiste des limites à ces solutions très keynésiennes. De plus, la doctrine libérale, elle, à d’autres solutions pour remédier au chômage.

Pour commencer, les politiques de relance de la demande globale dévoilent quelques faiblesses. Effectivement, celles-ci n’agissent que sur le chômage conjoncturel. De plus, tous les secteurs d’un même pays ne souffrent pas d’un manque de demande, ainsi, une augmentation drastique

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