Les politiques conjoncturelles
Fiche : Les politiques conjoncturelles. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar Lulupe • 8 Novembre 2019 • Fiche • 6 400 Mots (26 Pages) • 784 Vues
Les politiques conjoncturelles de 1945 à nos jours
- Politiques déflationnistes de 1918 à 1929.
- relance par la demande durant l’entre-deux-guerres.
- Âge d’or durant 30G avec la maîtrise de la conjoncture car aisé d’arbitrer chômage/inflation. ➡︎ Par la dépense publique, jeu de STOP&GO avec soit lutte contre le chômage soit lutte contre l’inflation.
- Début 70’s : entrée stagflation (1968 à 1981). Le STOP ne calme plus l’inflation et le GO ne permet plus de lutter contre le chômage. 1979, conférence de Tokyo : les pays du G7 renoncent à la relance keynésienne sur un plan budgétaire et monétaire.
- Récemment nouvelles problématiques : construction monnaie unique pour pays européens 1992 avec la mise en place de mesures comme 3% de déficit et inflation à 2%.
- Tout cela a explosé avec la crise des Subprimes, la règle est mtn : creusement des déficits publics, de la dette publique et QE.
Politique conjoncturelle = ensemble des moyens (monétaires & budgétaires) dont disposent les autorités publiques (Etat & BC) en vue de soutenir la croissance économique, de lutter contre le chômage, de lutter contre l’inflation et de permettre l’équilibre extérieur (carré magique).
I. Les politiques conjoncturelles de 1945 à la fin des années 1970
A. Les principes généraux
1. Les objectifs
KALDOR : Avec le carré magique, on est capable de distinguer 4 objectifs :
- croissance
- plein-emploi des facteurs de production
- stabilité des prix
- équilibre de la balance des paiements (stabilité du taux de change).
2 instruments : 1) la politique monétaire 2) politique budgétaire.
- MUNDELL : il faut adapter à chaque objectif, l’instrument le plus efficace.
Pour lui la politique budgétaire est plus apte pour objectifs intérieurs alors que politique monétaire serait plus apte pour objectifs extérieurs car l’investissement intérieur moins sensible à la variation des TI que les IDE. Le meilleur moyen d’inciter une entreprise à investir est de susciter chez elle de la confiance quant à la demande effective et non de ➘ les TI directeurs.
moyens plus ou moins directs par lequel il est possible d’atteindre les objectifs :
- Politique budgétaire : augmentation de la dépense publique, ➘ des impôts => action directe sur la demande
- Politique monétaire : baisse des TI directeurs ➡︎ action indirecte sur ses objectifs finaux car existence d’objectifs intermédiaires.
Selon la règle d’or de la croissance de la masse monétaire de FRIEDMAN la politique monétaire doit poursuivre comme objectif intermédiaire la croissance de la masse monétaire (taux de croissance anticipé de la production) et comme objectif final la stabilité des prix.
La BCE cherche à faire en sorte que la masse monétaire n’ ➚ pas de + de 4,5% par an sachant que le taux de croissance optimal est de 2%.
2. Les instruments
Les instruments budgétaires et leur action via plusieurs canaux :
- Le canal du déficit public : déficit public = déficit de l’Etat + déficit social + celui des collectivités locales.
Ce canal => effets multiplicateurs (dépenses de consommation des uns deviennent revenu des autres) => ➚ production. Relancer par l’augmentation de la dépense publique ou par la baisse de la fiscalité : mieux dans un cadre protectionniste pour que que les dépenses de consommation des uns ne deviennent pas des revenus pour des unités non résidentes (fuite de revenu vers l’extérieur).
- Le mode de financement du déficit : Soit il monétise le déficit budgétaire (faire pression sur la banque centrale pour qu'elle achète, grâce à de la création monétaire, des obligations émises par les administrations publiques), soit il emprunte et dans ce cas risque d’effet d’éviction financière [pic 1]
- L’effet de masse du budget de l’Etat: Le simple fait que les dépenses publiques représentent 58 points de PIB en France exerce un effet d’amortisseur des chocs de demande: quand la Xce ralentit, quand le chômage progresse, sans même que l’Etat ne relance, les administrations publiques vont accroitre le montant des dépenses consacrées à l’indemnisation chômage => pression à la ➘ sur les rentrées fiscales. De façon mécanique, la situation va mieux sans pour autant que l’Etat n’ait décidé de creuser le déficit.
Les instruments de la politique monétaire :
- politique de taux d’intérêt directeurs inventée en 1844 par la Banque d’Angleterre : Les banques de 2nd rang vont ➚ O crédit par la ➘ des TI donc ➚ O monnaie. Au fond le but est de répercuter dans les mêmes proportions sur les crédits accordés aux clients, les variations du taux d’intérêt directeur. Or rien n’est moins sûr car le différentiel entre le taux d’intérêt accordé au client et le taux d’intérêt directeur c’est la marge bénéficiaire de la banque.
- politique d’open market (1873 la première) : la banque centrale intervient sur le marché monétaire pour acheter ou vendre des titres contre de la monnaie centrale. Elle cherche à modifier, à la ➘ ou à la ➚, le taux d’i du marché monétaire.
- Les réserves obligatoires (la FED l’invente en 1973): pourcentage min de dépôts que toute banque doit effectuer sur son compte banque centrale non rémunéré. Cet instrument plus coercitif que les TI directeurs n’est pas employé.
- L’encadrement du crédit : inventé par la BdF 1937 ➡︎ instrument le + coercitif mais n’existe plus depuis 1987. La BdF déterminait pour chaque banque, le % maximal d’➚ des crédits accordés à l’économie.
Depuis 30 ans, les BC jouent beaucoup des taux d’intérêt directeurs et de l’open market, instrument peu employé pendant les 30G qui utilisaient les instruments les plus coercitifs en raison du contexte (Xce et inflation forte) qui rendait inefficace les outils incitatifs.
...