Le libre echange et le protectionnisme / Trump
Dissertation : Le libre echange et le protectionnisme / Trump. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar Ba Po • 2 Mars 2022 • Dissertation • 1 084 Mots (5 Pages) • 449 Vues
En 2021, Donald Trump est élu président aux États-Unis et adopte alors comme politique commerciale, celle du protectionnisme durant son mandat.
Cadre spatio-temporel
Cette stratégie économique vise à mettre en place des barrières aux échanges pour protéger les entreprises présentes sur le territoire de la concurrence extérieure. Le protectionnisme peut être offensif lorsqu'il protège les industries naissantes de la concurrence ou défensif (restructuration d'un secteur et protection de l'emploi, dumping, sécurité alimentaire et sécurité nationale). Mais cette notion vient s'opposer au libre-échange, qui promeut l'abolition des obstacles aux échanges internationaux. Le dilemme qui apparaît est le suivant : Doit-on favoriser le libre-échange au détriment du protectionnisme ? Nous observerons que le libre-échange a des avantages qui peuvent le préférer au protectionnisme puis nous remarquerons que le protectionnisme a cependant des effets bénéfiques qui permettent de pallier les inconvénients du libre-échange.
Tout d'abord, nous pouvons voir que le libre-échange a des avantages non négligeables par rapport au protectionnisme. En effet, le libre-échange a des avantages pour les producteurs et les consommateurs. Pour commencer, il permet aux producteurs d'écouler leur production sur un plus vaste marché (l'entreprise ne produit plus seulement sur le marché domestique) ce qui entraîne la réalisation d'économies d'échelle aboutissant à la baisse des coûts de production unitaires. Les entreprises peuvent alors diminuer leur prix. Par exemple, les entreprises de luxe comme Gucci, Hermès, Vuitton ont accès au marché asiatique, réalisant ainsi des économies d'échelle, ce qui a pour conséquence de permettre une diminution de leur prix. Ensuite, il avantage également les consommateurs. Le fait que les entreprises ait diminué leur prix engendre une augmentation du pouvoir d'achat autrement dit une augmentation de la quantité de biens et de services que l'on peut acheter avec un revenu. Ainsi, on voit un pouvoir d'achat chez la classe modeste chinoise qui augmente. Ils achètent donc de plus en plus des produits de luxe.
Deuxièmement, le libre-échange favorise la croissance et le développement. Pour débuter, le libre-échange stimule la croissance. Effectivement, la concurrence due aux importations incite les producteurs nationaux à faire des efforts de compétitivité prix, mais aussi de compétitivité hors-prix et donc à innover ce qui favorise la croissance. D'après le document deux, en 2010, la croissance du volume du commerce mondial était de 13% et la croissance du PIB réel mondial atteignait 4% ce qui démontre que les importations dues au libre-échange qui ont repris après la crise de 2008, stimulent la croissance économique. Ensuite, le libre-échange contribue au développement des pays. En effet, le libre-échange permet l'insertion des pays en développement ce qui entraîne une hausse de la demande de travail et par conséquent, une augmentation des revenus permettant ainsi la réduction des inégalités entre les différents pays. Par exemple, la croissance du volume du commerce mondial a entraîné dans sa chute la croissance du PIB mondial en 2009 soit une diminution de 11pts de % suite à la crise économique et donc une diminution de 2 pts de % du PIB réel mondial.
Toutefois, le protectionnisme a des effets bénéfiques qui permettent de pallier les inconvénients du libre-échange. En effet, le protectionnisme permet de protéger les travailleurs des pays développés et les intérêts de la nation. Pour débuter, le protectionnisme protège donc les travailleurs des pays développés. Le protectionnisme permet l'augmentation ou le maintien des industries employant beaucoup de main d’œuvre peu qualifiée dans les pays développés car sans lui les entreprises sont vouées à disparaître. De plus, le protectionnisme offensif permet de défendre les industries vieillissantes comme celle du textile en France, évoquée dans le document trois. Ainsi,l'indice de l'emploi salarié au total dans l'industrie manufacturière (industrie de transformation de biens) est de 74 en 2017 (base 100 en 2000). L'emploi salarié a au total dans l'industrie manufacturière, diminué de 26% entre 2000 et 2017. A l'inverse, la seule industrie manufacturière qui a vu l'emploi salarié augmenté est l'industrie agroalimentaire soit un indice de 97 en 2017 (base 100 en 2000). L'emploi salarié dans l'industrie agroalimentaire a donc augmenté de 3% entre 2000 et 2017.
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