Libre échange ou Protectionnisme ? Quel est le meilleur choix pour un pays développé en ce début de XXIème siècle ?

Libre échange ou Protectionnisme ? Quel est le meilleur choix pour un pays développé en ce début de XXIé siècle ?

Le développement international des échanges a toujours existé car aucun pays ne peut vivre replié sur lui-même, sans échanger avec les autres. Mais depuis toujours également, les pays ont établit, de nombreuses taxes et péages renchérissant le prix des produits étrangers afin de protéger leur économie.

On peut donc souligner que libre-échange et protectionnisme sont deux pratiques économiques qui s’opposent depuis fort longtemps. Même si l’on sait que l’ouverture aux échanges internationaux est essentielle pour le développement d’un pays, on sait aussi qu’en période de crise telle qu’on la connait aujourd’hui, les pays ont une tendance naturelle de retour au protectionnisme.

On peut alors se poser la question libre-échange ou protectionnisme quel est le meilleure politique à suivre ?

Nous définirons dans un premier et second temps ces deux pratiques leurs avantages et leurs inconvénients respectifs, puis nous verrons dans un troisième temps quels choix font actuellement les états pour leurs politiques d’échanges internationaux.

Le protectionnisme est une doctrine défendue par certains économistes, qui propose de protéger la production nationale de la concurrence des entreprises étrangères. Pour cela, le pouvoir politique met en place des barrières à l’entrée sur le territoire national pour les marchandises étrangères. Ces barrières peuvent être des taxes - droits de douane - à l’importation (ex : taxe de 30% sur une marchandise donnée) ou des quotas (limitation en quantité) ou une réglementation spécifique (ex : interdiction d’un type de produit étrangers).

Les arguments en faveur du protectionnisme sont assez variés :

- Ce système peut-être mis en place pour protéger une industrie naissante face à ses concurrents étrangers plus compétitifs, cela sera temporaire.

- Un état peut exercer des représailles si un pays concurrent a pris des mesures protectionnistes, en augmentant à son tour, ses tarifs douaniers.

- Il y a également l’argument de l’emploi, si la concurrence étrangère est trop forte, il faut protéger les entreprises nationales par des tarifs douaniers élevés pour pas qu’elles ne licencient leur main-d’œuvre et que le chômage augmente.

La plupart des économistes sont pourtant hostiles au protectionnisme, car cette doctrine a plus d’inconvénients que d’avantages. Le protectionnisme va en effet, limiter l’extension du marché, il n’y aura pas de confrontation avec les produits étrangers. Les entreprises nationales sont confinées dans un marché local étroit et ne peuvent pas se développer à l’international. Cela limite la croissance économique mondiale.

Il y a eu dans l’histoire des périodes où l’on a vu se développer cette pratique, notamment la crise de 1929 qui a entraîné un retour général du protectionnisme dans les Etats et où la croissance mondiale a ralentie.

Le libre-échange est une pratique économique favorable à la libre circulation des marchandises. Cette libre circulation peut s’étendre aux services, aux capitaux et à la main-d’œuvre. Pour cela, les libre-échangistes préconisent la suppression de toutes les barrières douanières qui entravent les échanges.

Le libre-échange permettrait de stimuler la croissance mondiale. En effet, en élargissant

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