J.P. Sartre "La liberté est un choix"
Analyse sectorielle : J.P. Sartre "La liberté est un choix". Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar NAELOU • 8 Janvier 2014 • Analyse sectorielle • 1 030 Mots (5 Pages) • 1 458 Vues
DM de Philosophie.
Pour J.P. Sartre "La liberté est choix.". Le sujet de cette dissertation est interressant, l'habitant moyen de cette planéte serait tanté de répondre a cette question par une phrase tel que : "on est libre lorsque l'on ne rencontre aucun obstacle, dans le cas contraire, on n'est pas libre". La est la subtilité du sujet, "libre ou pas libre: ça change quoi ?" pour observer les répercution de l'état de liberté il convient de regarder tout d'abord, qu'est ce que la liberté. La liberté du latin liber qui signifie libre, peut se présenter sous plusieurs formes, mais on pourrait la deffinir simplement comme l'état dans lequelle aucune contrainte n'est relevé.
La question posé au préalable par le sujet peut alors se résigner a être, « la liberté n'est-elle pas une illusion ? » .
Pour répondre a cela il s'agira de voir tout d'abord que la liberté peut sembler bien réel, mais qu’elle peut aussi paraitre sous la forme d’une illusion, avant de montrer comment être libre celon les sages.
L'expérience et le sentiment communs semblent être les suivants : nous avons conscience d'être libres, pour autant que nous sentons que nous faisons ce que nous voulons, que nous faisons nos choix propres, en l'absence de toute contrainte extérieure.
C'est ce que semble confirmer Descartes, lorsqu'il écrit : « La liberté de notre volonté se connaît sans preuve, par la seule expérience que nous en avons. [...] Il est si évident que nous avons une volonté libre, qui peut donner ou ne pas donner son consentement quand bon lui semble, que cela peut être compté pour une de nos plus communes notions. »
Il y aurait donc une expérience ou évidence de la liberté, conçue ici comme faculté de choisir entre des contraires, c'est-à-dire comme libre arbitre.
Mais cette idée que la conscience ou l'expérience de notre liberté suffirait à constituer une preuve de la réalité de notre liberté demeure problématique.
La conscience, parce qu'elle est immédiate et subjective, ne nous fait nullement connaître le vrai de façon certaine, mais elle est parfois trompeuse et source d'illusion. En d'autres termes, « avoir conscience » de quelque chose ne suffit nullement à connaître sa nature ou à être assuré de sa réalité.
On appelle déterminisme le principe issu de la science physique suivant lequel tout événement est l'effet nécessaire d'une cause antérieure : or les actions humaines ne sauraient, en toute rigueur, échapper à l'universalité de ce principe.
En ce sens, nos décisions et actions ne seraient jamais que l'effet nécessaire d'un ensemble de causes ou de mobiles antérieurs : quand il me semble décider librement d'exercer telle profession, ce choix serait entièrement déterminé par mon passé, par des causes psychologiques tout autant que sociales relevant de mon histoire propre.
Dans le cadre du déterminisme, il ne saurait être encore question d'une volonté ou d'un choix libres. La conscience ou le sentiment de notre liberté ne serait donc qu'une illusion, due à l'ignorance des causes qui nous déterminent : je crois avoir librement choisi de devenir médecin, parce que je n'aperçois
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