Les enjeux du libre-échange et du protectionnisme
Cours : Les enjeux du libre-échange et du protectionnisme. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar dissertation • 18 Février 2013 • Cours • 1 012 Mots (5 Pages) • 2 057 Vues
STMG
Epreuve d’économie-droit
(partie économie)
Proposition de sujet 3 :
Les enjeux du libre-échange et du protectionnisme.
Questions de nature méthodologique :
1. Précisez l’opposition entre libre-échange et protectionnisme.
2. Justifiez la place des droits de douane dans le libre-échange.
3. Exposez les risques du protectionnisme pour les pays émergents.
Question de nature analytique :
Présentez les arguments qui permettent de répondre à la question suivante :
Quel est l’intérêt de la régulation mondiale des échanges ?
Document 1 : Protectionnisme ou libre échange ?
Document 2 : Les grandes entreprises redoutent le protectionnisme
Document 3 : Les pays en développement profiteraient-ils de la conclusion des négociations en cours à l’OMC ?
Document 4 : Les droits de douane dans les pays développés
Document 5 : Le protectionnisme émergent ?
Document 1 : Protectionnisme ou libre échange ?
Les importations [des pays du Sud] constituent l'autre dimension de l'ouverture. Elles peuvent favoriser le développement par la diffusion technologique et des produits meilleur marché. Mais elles peuvent également, si elles ne sont pas encadrées, fragiliser, voire détruire, des filières économiques entières, peu performantes au regard des standards internationaux. C'est le cas, aujourd'hui, du secteur avicole sénégalais, dévasté par les importations de volaille d'Europe.
Les pays pauvres doivent donc pouvoir protéger certains secteurs naissants ou vivriers. Les pays développés et émergents ont largement eu recours à cette stratégie. Ils doivent accepter une asymétrie au profit des pays pauvres, combinant protection graduée et exportations dynamiques. Un traitement spécial différencié existe déjà à l'Organisation mondiale du commerce (OMC), assurant aux pays les plus pauvres un accès complet aux marchés du Nord et reconnaissant leur droit à ne pas privilégier systématiquement la libéralisation.
Source : Alternatives économiques, Décembre 2006
Document 2 : Les grandes entreprises redoutent le protectionnisme
La nouvelle a fait l'effet d'une douche froide au sommet des chefs d'entreprise réunis à Séoul en marge du G20: les négociations sur l'accord de libre-échange entre les États-Unis et la Corée du Sud ont échoué. Cet échec vient confirmer les craintes des milieux d'affaires sur le retour du protectionnisme, n'en déplaise aux chefs d'État et de gouvernement du G20. Jeudi, 120 patrons ont tiré la sonnette d'alarme en appelant les responsables politiques à relancer les discussions à l'OMC afin de conclure dès 2011 le cycle de Doha ensablé depuis plus de deux ans.
«Revitaliser le commerce mondial» est la priorité du «B20», le sommet des chefs d'entreprise réunis pendant deux jours dans un hôtel perché de la capitale. Leurs conclusions seront présentées aux chefs d'État ce vendredi.
Source : LeFigaro, 11/11/2010
Document 3 : Les pays en développement profiteraient-ils de la conclusion des négociations en cours à l’OMC ?
Dans le secteur agricole, on estime qu’une réduction de 75 % des droits de douane et des subventions accroîtrait le revenu des pays en développement de quelque 23 milliards de dollars, avec une progression du PIB de 0.3 % en Afrique subsaharienne, en Asie du sud et en Amérique latine. Sur un gain de 97 milliards de dollars résultant de l’amélioration de l’accès aux marchés non agricoles, 68 milliards
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