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Le corps des filles a l’épreuve de l’échelle sociale

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Par   •  24 Février 2022  •  Fiche de lecture  •  979 Mots (4 Pages)  •  501 Vues

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Fiche de lecture Numéro 5    Raphaël KERDILES

Le corps des filles a l’épreuve de l’échelle sociale

Introduction :

Julie Thomas est une sociologue, chercheuse et enseignante à l’université jean Monnet de Montpellier. Se référant à des sociologues contemporains du 21eme siècle elle mène un travail de réflexion à travers un travail de recherche s’appuyant sur des analyses et des enquêtes.

 Elle s’intéresse au ressort et effet de la socialisation sur les individus à travers leur genre.  Ainsi l’identité du sujet influe sur ses choix d’orientation et les conditions à parvenir à certaines professions ou études spécifiques.

Des restrictions parfois invisibles sont portées par la société et ses mœurs, d’autres vont être établies par l’individu lui-même inconsciemment. Des barrières mentales mais aussi physiques car Julie Thomas, en se penchant spécifiquement sur le cas du corps de la fille va s’intéresser au mouvement de l’apparence physique des jeunes femmes dans la société. Voyant les rôles de la socialisation primaire et secondaire comme fondamentaux dans l’affirmation de leur genre et identité sexuelle.

Quels sont les impacts du corps de l’individu et des socialisations primaires et secondaires sur son accessibilité aux filières spécifiques et sur sa manière de se percevoir de de démontrer son sexe et son appartenance sexuelle ?

1ère Partie : La masculinisation de l’élève

L’orientation professionnelle et le choix des filières scolaires sont influencés par la personnalité des jeunes femmes et la manière de percevoir leur propre apparence corporelle.

 En effet, la présence d’un genre plus qu’un autre existe dans certaines filières ; un fait avéré qui va entraîner, souvent, des conséquences sur l’apparence des jeunes femmes.  Ainsi, plus la classe sociale est aisée et plus les études sont élevées, plus la jeune femme accèdera à des filières dites plus masculines sans subir de préjugé, grâce à une socialisation personnelle et de ses collègues plus poussées leur permettant de sortir des préjugés.

Une femme va percevoir sa personne selon ses capacités physiques et mentales mais elle va principalement se soumettre au regard de la société ; acceptant de voir certains métiers plus masculins par une socialisation (film et culture) lui indiquant cela, elle aura tendance, plus encore si elle vient d’une classe peu éduquée, à se fixer elle-même des barrières voyant dans certaines filières une incapacité totale à sa réussite de l’ordre presque naturelle.

Cette analyse est d’ailleurs appuyée par de nombreuses études démontrant un manque de filles dans les filières ou professions d’ingénierie au contraire des études plus littéraires. Ce rapprochement au corps trouve son lien avec la notion d’incapacité. Un métier physique est vu comme un métier d’homme possédant plus de force et d’endurance. A l’opposé, le métier de secrétaire est vu comme féminin avec la patience et l’application vue comme un inné féminin.

Certaines jeunes vont à contre-courant grâce à leurs éducations et leurs socialisations primaires et secondaires plus développées. Ne se souciant plus des préjugés, elles vont choisir leur orientation par leurs envies sans y concevoir de barrières. Conscientes de leurs qualités, c’est bien ces atouts propres à leurs personnes et non pas à leurs genres qui vont dicter leurs choix et leur perception de leurs capacités

2ème partie : L’invisibilisation nécessaire de son genre

Les invisibles sont celles qui cherchent à s’intégrer s’en faire remarquer leur genre.

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