La coordination par le marché : le mécanisme les mécanismes concurrentiels
Thèse : La coordination par le marché : le mécanisme les mécanismes concurrentiels. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar scoubidouille • 10 Novembre 2018 • Thèse • 1 357 Mots (6 Pages) • 768 Vues
REVISION CHAPITRE 3 - L’essentiel
LA COORDINATION PAR LE MARCHE: LES MECANISMES CONCURRENTIELS
Question 1: Qu’est-ce qu’un marché?
1) Le marché, un milieu fictif ou réel fondé sur des droits de propriété
- Les échanges marchands se réalisent sur un marché, lieu de rencontre entre ceux qui offrent des biens et services et ceux qui les demandent. Ce lieu peut être concret, comme lors d’une vente aux enchères, mais aussi fictif, comme lorsque l’on parle du marché de l’emploi.
- Pour pouvoir échanger, il est nécessaire que l’offreur soit le propriétaire de l’objet changé. En effet s’il n’y a pas de droits de propriété sur un bien, alors l’échange est inutile et il est alors possible de se le procurer autrement (libre service, vol). Les droits de propriété sont donc un préalable aux échanges marchands (innovations). En effet, sans droits de propriété intellectuelle, personne ne serait incité à en trouver, par crainte d’être immédiatement copié.
2) Le marché repose sur des règles, des institutions et des conventions
- Les marchés sont encadrés par des organismes qui les surveillent (autorités de régulation, par exemple) et par des règles formelles (lois, droits sociaux, labels, etc.) et informelles (conventions, comme la confiance). Le marché a besoin de ces constitutions marchandes pour que producteurs et consommateurs soient informés et protégés, dans la mesure où elles réduisent les incertitudes sur les échanges.
- Le marché s’appuie aussi sur un principe majeur, la concurrence. Dans le modèle idéal, de la concurrence pure et parfaite (CPP), cinq critères doivent être respectés: grand nombre de participants (atomicité), homogénéité des produits échangés, libre entrée et sortie sur le marché (des consommateurs et des producteurs), information parfaite, mobilité parfaite des facteurs de production. Ce modèle théorique sert de référence à l’analyse économique (néoclassique) standard.
3) Les limites de l’échange marchand
- Tous les échanges marchands ne sont pas licites: le commerce de la drogue, ou des organes, par exemple, n’est pas légal. De plus, les échanges marchands, d’importance considérable, ne sont pas seuls: ils coexistent avec d’autres façons d’échanger, comme les dons (cadeaux) ou la redistribution des ressources par des biens publics gratuits (cours de classe dispensés par l’Education Nationale).
- Enfin, le marché a tendance à s’étendre à tous les domaines, sans considération d’ordre éthique ou social, d’où la nécessité de définir des droits sociaux et humains pour limiter les conséquences négatives des échanges marchands. En définitive, même si le marché prend une place croissante, la logique marchante reste encadrée et limitée par la société.
Question 2: Comment un marché concurrentiel fonctionne-t-il?
1) Des offreurs et des demandeurs interagissent
- Le fonctionnement d’un marché repose sur l’interaction entre offreurs, qui produisent les biens et services échangés, et demandeurs, c’est-à-dire les consommateurs. Les premiers cherchent à maximiser leurs profits et ils ont donc tendance à produire plus lorsque les prix augmentent. Mais la concurrence impliquant un grand nombre d’offreurs, aucun ne peut imposer ses propres prix; ils sont donc preneurs de prix (ils doivent pratiquer les prix du marché). De même, les consommateurs sont attentifs à la qualité des produits, mais ils sont surtout sensibles à leur prix; le plus souvent, lorsque le prix diminue, le demande augmente.
- Sur un marché, la demande agrégée de tous les consommateurs d’un côté et l’offre de tous les producteurs de l’autre permettent d’établir un équilibre qui définit la quantité d’équilibre échangée sur le marché et le prix d’équilibre auquel auront lieu ces échanges.
2) Le marché concurrentiel s’autorégule
- Si le prix est supérieur à celui de l’équilibre, alors les « forces du marché » assurent le rééquilibrage: la demande diminue et l’offre augmente jusqu’au point d’équilibre. On parle alors d’autorégulation marchande. Cependant, l’équilibre est mobile en cas de chocs d’offre ou de demande. Par exemple, un épuisement des réserves de pétrole réduit la quantité de pétrole offerte, quel que soit le prix, donc la courbe d’offre se déplace vers la gauche et un nouvel équilibre apparaît.
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