L'attractivité du nouveau statut d'auto-entrepreneur repose sur sa simplicité administrative et fiscale.

J'ai lu les documents et en ai extrait l'argument principal et les sous arguments qu'ils contiennent. Doc 1: l'attractivité du nouveau statut d'auto-entrepreneur repose sur sa simplicité administrative et fiscale. Sous arguments: la simplicité administrative rend le statut accessible à tous; il y a peu de charges sociales et fiscales; il y a une contrainte (plafond pour le chiffre d'affaire). Doc 2: ce nouveau statut explique le paradoxe entre l'augmentation de la création d'entreprise et la diminution de la création d'emplois. Sous arguments: augmentation du nombre d'entreprise; statut destiné aux chômeurs notamment ceux de plus de 50 ans; permet de transformer certaines activités non déclarées; concerne aussi les salariés en poste à qui on impose ce statut : pas de création d'emploi. Doc 3: les créations d'emplois risquent d'être limitées à l'avenir compte tenu des contraintes fortes qui pèsent sur les PME. Sous arguments: difficulté d’accès aux financements pour se développer et au marché en général pour les PME; une étude de l'OCDE les français ont peur de l'échec ce qui confirme le manque de culture d'entreprise.Créé en 2008 dans le cadre de la Loi de modernisation de l’économie, le régime autoentrepreneur était notamment présenté comme permettant aux salariés de « travailler plus pour gagner plus » en développant une activité annexe légale selon des formalités simplifiées. Qui sont aujourd’hui les autoentrepreneurs ? Je serais bien curieuse de savoir si n’ont pas, pour beaucoup, adhéré au statut des demandeurs d’emplois qui ont ainsi trouvé un moyen de vendre moins cher, sans formalités d’aucune sorte et sans engagement leurs prestations à des entreprises. En cela, nous sommes nombreux à être entrés avec une apparente simplicité dans une nouvelle forme de précarité. Ce que nous payons comme charge sur nos revenus d’auto-entrepreneur équivaut peu ou prou à la différence entre un salaire brut et un salaire net, mais disparaissent avec ce statut : indemnités de précarité, indemnités de congés payés, assurance chômage, et ce, au seul bénéfice des entreprises qui ont recours à ces nouveaux prestataires que nous sommes. Sans compter que la dot de ce nouveau statut est l’entrée dans de toutes nouvelles sphères de gestion administrative incompréhensible au plus large nombre. En outre, s’il est compatible avec le régime de demandeur d’emploi, le statut d’autoentrepreneur semble une véritable patate chaude entre les mains des agents de Pôle Emploi qui peinent à traiter les dossiers. Alors, pour le demandeur d’emploi, autoentrepreneur : véritable chance ou nouvelle précarité ? L’ambiguïté émane selon moi d’une donnée simple, les plafonds fixés pour ce statut à savoir pour 2012: 83 200 euros pour la vente de marchandises et 33 300 euros pour les prestations de service. Qui peut faire croire que ce statut est réservé à une activité annexe et non à une activité principale. Forte est la tentation pour le demandeur d’emploi de développer son propre emploi. Mais cela se fait au risque d’une précarité non mesurée dont le bénéfice profite à l’entreprise passée du statut d’employeur à celui de client. - See more at: http://www.adie-colloqueinverse.org/le-regime-dauto-entrepreneur-tient-il-ses-promesses-est-il-en-danger/#sthash.HZbf7FML.dpuf

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