Comment le numérique affecte-t-il les frontières du travail et les emplois ?
Dissertation : Comment le numérique affecte-t-il les frontières du travail et les emplois ?. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar strally • 28 Mars 2022 • Dissertation • 1 418 Mots (6 Pages) • 296 Vues
Notions : Place du numérique et de l’anglais avec leurs inégalités au quotidien et face au travail (variables de matériels, de biens, de cultures) ?
Chapitre 9 : Comment le numérique affecte-t-il les frontières du travail et les emplois ?
Tout d’abord nous allons définir le numérique car c’est un terme souvent confondu avec l’informatique ou l’électronique, Le numérique englobe finalement ces deux termes, mais son périmètre est plus large car il recouvre aussi les télécommunications (téléphone, radio, télévision, ordinateur) et Internet.
De nos jours et dans notre société, on ne peut plus imaginer nos activités sans smartphone ou sans les réseaux sociaux par exemple. Ces nouveaux usages génèrent des masses énormes de données (informations) qu’il faut être capable de traiter.
Tout cela est né aux Etats Unis par le biais d’Internet ou Arpanet , créé par Robert Eliott Kahn et Vint Cerf en 1969.z
Le numérique dans le monde se développe de plus en plus et est véhiculé par l’Emergence de nouvelles applications comme Discord, regroupant communication internationale, travail, loisir et jeux).
En mars 2020, Discord est utilisé en France, à l'initiative de certains enseignants et élèves, dans le cadre de la pandémie de Covid-19, par des établissements universitaires ou scolaires pour combler les difficultés techniques des espaces numériques de travail, saturés sur certaines plages horaires. Le numérique voit sa demande de plus en plus forte d’années en années. = pas de barrière pour les créateurs d’applications, de nouvelles technologies. Consommateur fasciné, fantasmes( voiture volante dans les années 90).
L’identité du numérique est très différente en fonction de chaque culture, en effet les pays les plus développés auront eu accès plus rapidement à la technologie et aux avancées de celle-ci par rapport aux pays moins développés comme le Liberia ou le Mozambique. Ce qui cause une fracture numérique entre les différents pays du monde. Cet écart se creuse de moins en moins mais est toujours présent malgré les efforts considérables fournis par les pays producteurs de nouvelles technologies qui visent à aider les plus petits pays comme l’ONU avec La Conférence des Nations Unies sur le commerce et le développement (CNUCED) qui aide les pays en développement à négocier des accords commerciaux et à obtenir un traitement préférentiel pour leurs exportations.
Les Etats Unis sont par exemple la 1ère puissance anglophone et en constante expansion (nouvelles technologies, Silicone Valley, budget élevé dans les pays anglophones dans le numérique) le pays représente un immense marché (325 millions d'habitants) possédant une homogénéité linguistique, ce qui favorise le développement rapide des entreprises. Ensuite, parce qu’Arpanet et Internet y ont été créés. Les Américains sont des gros consommateurs en termes de ressources, ce qui favorise la demande du pays et empêche le pays d’être en « pause ».
Nous serions donc invités à penser que les petits pays d’Europe n’ont pas leur mot à dire parmi ces géants de technologies mais ce n’est pas le cas, la Suisse par exemple est en tête des pays les plus innovants, puis vient la Finlande, la Suède et le Danemark.
Les moins -
Barrière pour ceux ne pratiquant pas la langue. (Différences de cultures obligeant les pays non anglophones à adapter en mesure leurs institutions (cours d’anglais pas toujours évident à mettre en place pour les pays pauvres ou encore des écoles spécialisées).
-Inégalités pour les autres pays, concurrence énorme pour les petits acteurs numériques comme la France
-Concurrence directe des GAFA avec les banques, problèmes sérieux posés par les géants du numérique face aux employés traditionnels
Pour s’imposer dans les paiements, « les GAFA peuvent avoir des avantages concurrentiels considérables à faire valoir », analyse Mme de Silva. Outre leur puissance financière, ils ont des positions fortes sur leur marché d’origine susceptibles de « créer des risques d’abus de position dominante ». Ainsi, Apple a accès à 1,6 milliard d’utilisateurs de ses smartphones, tablettes et montres connectées. Les mastodontes du Web peuvent ainsi offrir un « parcours client » « fluide et difficilement réplicable », mais aussi exploiter des données sur les usages et sur les paiements, note l’autorité. De plus, « les Big Tech font face à des coûts marginaux plus faibles que ceux des banques traditionnelles, ce qui renforce leur capacité à offrir “gratuitement” aux consommateurs leurs solutions de paiement », souligne le rapport.
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