Analyse inégalités France / Graphique publié par l’INSEE en 2011

Ce document est un graphique publié par l’INSEE en 2011. On peut donc relever le caractère sérieux et fiable de ce document. Il permet d’analyser l’évolution du patrimoine brut des ménages répartis en déciles en France métropolitaine entre 1998 et 2010. La notion de patrimoine inclut les actifs financiers, le patrimoine immobilier ainsi que les certains biens que possèdent un ménage, ici patrimoine brut s’oppose au patrimoine net car on ne prend pas en compte les éventuels remboursements d’emprunts nécessaires a son acquisition. De plus, un ménage correspond a l'ensemble des occupants d'un même logement. Diffèrentes périodes sont mises en avant : l’évolution de 1998 a 2004, l’évolution de 2004 a 2010 et l’évolution de 1998 a 2010, on peut donc comparer la progression selon le niveau de richesse des ménages (d’inferieur au décile inférieur a supérieur au décile supérieur) ainsi que selon les différentes périodes mises en avant. Premierement et de maniere generale, entre 1998 et 2010 le document montre que le patrimoine brut possédée par les ménages vivant en France métropolitaine a progressé quel que soit le décile. Néanmoins, les inégalités de patrimoine se sont accentuées durant cette période car les captégories les plus favorisées ont une augmentation de patrimoine plus élevée que les moins riches : par exemple, les 10poucents des ménages les plus pauvres voient leur partimoine brut augmenter de 20pourcent entre 1998 et 2010 tandis que les 10pourcent les plus riches voient leur patrimoine brut augmenter de près de 130pourcent sur cette même période. Les hauts revenus permettent la constitution d’un patrimoine par l’épargne, d’ou ces différences en terme d’évolution. Ces différences sont flagrantes si on étudie l’évolution du patrimoine brut des 50p des ménages les plus riches par rapport aux plus pauvres : dans ce cas c’est toujours les 50p plus riches qui ont une évolution de leur patrimoine brut plus importante par rapport au 50P les plus pauvres.De plus il est important de nuancer : même si les plus pauvres voient quand même leur patrimoine brut augmenter, ceux ci ne possèdent presque pas de patrimoine, la ou les plus riches concentrent la majorité de celui-ci, d’ou une certaine forme d’augmentation des inégalités. Ensuite, on remarque une accentuation des écarts de croissance des patrimoines sur la période 2004 -2010 comparé à la période 1998-2004. Si on regarde l’évolution du patrimoine des 10p les plus riches, on voit qu’entre 2004. ET 2010 il a augmente de 60p contre 30p entre 1998 et 2004. Or, pour les ménages se situant entre le 2eme et le 3eme décile (d2 a d3), le rythme de croissance du patrimoine brut passe d’une augmentation de 10p entre 1998 et 2004 contre seulement une augmentation de 2p entre 2004 et 2010. On peut supposer que certains ménages les plus pauvres ont subi des conséquences liées a la crise eco de 2008.
 Cependant les 10p des ménages les moins biens dotés en patrimoine ont subi une augmentation de leur patrimoine brut plus importante que les ménages se situant entre le premier et le troisième décile.

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