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Une personne ayant une déficience intellectuelle qui commet un crime, alors considéré par la norme comme mauvaise, peut-elle vraiment savoir ce qu'elle a fait si elle était en proie à une maladie qui l'empêche de contrôler son comportement ?

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Par   •  9 Octobre 2021  •  Dissertation  •  1 349 Mots (6 Pages)  •  564 Vues

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Une personne ayant une déficience intellectuelle qui commet un crime, alors considéré par la norme comme mauvaise, peut-elle vraiment savoir ce qu'elle a fait si elle était en proie à une maladie qui l'empêche de contrôler son comportement ?

C'est l'un des nombreux problèmes auxquels la justice et l'éthique ont été confrontés lorsque nous remettons en question notre capacité à savoir ce que nous faisons, nous nous demandons s'il est dans notre pouvoir d'avoir constamment conscience ou non des comportements que nous sommes susceptibles d'avoir.

Autrement dit, nous remettons en question notre capacité à assumer la responsabilité de nos actes en fonction de notre niveau de connaissance, c'est-à-dire de ce qui fait de nous, êtres humains, maîtres de nos actions, ou non.

Ces actions sont des faits que nous créons, que nous provoquons en modifiant des situations par lesquelles nous réalisons intentionnellement un désir d'expérimentation.

La question “Savons-nous ce que nous faisons” nous amène à nous demander si ce devoir de responsabilité, en partant du principe qu’il comporte différents aspects : d'une part, la maturité psychologique, la capacité de bien juger ce que l'on fait, à prendre des décisions rationnelles et d'autre part ce sont des comportements que nous acceptons d’assumer, est considérée comme fortement importante par rapport à nos valeurs morales.

S' il semble impossible que nous ne soyons pas conscients de ce que nous faisons, il est néanmoins inévitable que nous soyons dans l'ignorance des conséquences de nos actes.

Ainsi dans quelles mesures nos actes sont-ils de notre responsabilité ?

A première vue, il semble possible d'agir tout en ayant conscience de ce que l'on fait, mais toutefois, il est également possible d'agir dans et par ignorance, d'où l'importance de posséder un savoir et connaître notre devoir responsabilité par rapport à nos actes, et les enjeux que ceux-ci entraînent.

Comme le dit Aristote, agir dans l'ignorance c’est agir aveuglément donc la question de responsabilité ne se pose qu’à la personne concernée car personne ne l’a forcée à agir de la sorte. Par contre, si la personne agit par ignorance, on ne peut ni le féliciter ni le blâmer pour ses actes car ceux-ci seront considérés comme involontaires.

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Admettons que nous sommes des créatures dotées de raison, il semble cohérent d'affirmer que nous sommes conscient de ce que nous faisons, puisque nous sommes capables de réfléchir sur ce que nous pouvons faire.

Autrement dit, nous ne pouvons pas ne pas savoir que nous faisons quelque chose, bien que cette sensation soit parfois atténuée; C’est la “translucidité de la conscience” d'après Sartre et selon Descartes “je pense donc je suis”: dès que nous pensons, nous avons conscience d’exister et donc de faire.

Par conséquent, il devient possible et légitime de dire que nous sommes réellement conscients des actes que nous réalisons.

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Nous avons conscience, oui, mais dans quelle mesure ?

D'une part, il est récurent de solliciter notre conscience immédiate en réalisant que nous sommes en train de penser ou d'accomplir une action. La conscience immédiate est celle qui accompagne les actes du sujet, avoir conscience de quelque chose.C'est le cas d'un joueur de poker par exemple qui se rend compte qu'il est en train de perdre.

La conscience seconde, en revanche, s'impose à nous dans le processus de réflexion introspective sur les différents choix que nous avons pu faire. La conscience seconde ou réfléchie est celle dans laquelle le sujet se pense lui-même comme conscient de quelque chose.

C'est ce qui distingue les humains des autres êtres vivants, cette capacité a concentrer nos pensées sur différents comportements.

La princesse de Clèves, d'après le roman du même nom de Madame la Fayette, a donc fait appel à cette conscience seconde, elle considère sa volonté d'être fidèle à sa vertu en analysant et prenant conscience de l'importance que celle-ci a pour elle, et prend donc la décision d'entrer dans un couvent.

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Dans ce cas, notre conscience permettrait ainsi de discerner notre responsabilité vis-à-vis de nos actes.

Grâce à cette capacité de réflexion, l'homme est capable de percevoir les erreurs du passé, s'il s'agit d'un acte qu'il considère comme mauvais.

De ce fait, notre conscience de notre responsabilité nous amènerait à qualifier si une de nos actions est bien ou mauvaise, de la ramener ainsi vers le bien ou le mal.

Cela reviendrait

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