Travaille-t-on seulement pour gagner sa vie ?

BALDE Oumar

Sujet : Travaille-t-on seulement pour gagner sa vie ?

Au sens philosophie du terme, travailler signifie transformer ce qui l’entoure pour satisfaire ces besoins. Autrement dit, le travail est de prime abord un acte qui se passe entre l’Homme et la Nature dit Karl Max, dans le livre Le Capital de 1867.

Cependant, nous savons que le travail est une source de souffrance, de torture comme nous le montre Margaux Rambert dans son article « France Télécom et le Management par la peur », Psychologie, 2009, dans laquelle, elle explique comment dans les années 2000, des dizaines d’employés de France Télécom (actuel Orange) se sont suicidés. Dans cet article, elle évoque les méthodes de management de l’entreprise France Télécom dans lesquelles, on retrouve la surcharge de travail, le management par la terreur, ainsi que des urgences permanentes. Elle explique aussi que des employés son placardisé en cas de résistance et poussée à la retraite après 50ans passée.

En dépit de tout ces cotés obscures que nous avons précédemment cité, nous savons aussi que le travail est aussi un moyen d’émancipation, de satisfaction de nos désirs par le biais du salaire, de l’argent comme nous le montre Matthew B Crawford, Eloge du carburateur, 2016. Dans cet article, Mr Crawford explique sa satisfaction, sa fierté vis-à-vis de son travail. Face à ce paradoxe qui à traverser les époques et les civilisations, nous nous posons toujours la question à savoir ce que l’on gagne en travaillant.

De ce fait, nous essayerons de voir si le travail, dans un monde où il est perçu comme une souffrance, est le seul moyen de subsister ou si au contraire, il n’apporte pas un plus à l’individu.

Nous montrerons dans un premier cas un aspect négatif du travail. Dans un deuxième temps, nous verrons si le travail ne permet pas de donner un sens à sa vie, de la gagner. Et pour finir, nous étudierons le paradoxe que le travail produit.

Travailler, c’est mettre une partie de soi dans un circuit de matière inerte, en faire un intermédiaire entre un état et un autre état d’un fragment de matière, en faire un instrument. En se sens le travail s’identifie à une peine. Et ce que cette peine rapporte c’est au mieux un salaire, à condition de supposer une juridiction où le travail est reconnu et associé à des droits. En effet, tous les jours, on nous montre à télé, dans les journaux, des milliers de personnes dans le monde entier sont exploités, sont réduit en esclavage pour effectuer des travaux dont ils ne veulent pas, ne sont pas rémunérer et néanmoins elles sont forcées à le faire au détriment de la déclaration universelle des droits de l’Homme. Sans parler du travail des enfants, qui est effroyable et un vrai fléau dans les pays tiers-monde. Tous ces aspects, montre que le travail est une activité de l’Homme qui implique énormément de violence. L’exemple le plus parlant en ce moment est construction des stades de foots au Qatar pour la coupe du monde de football. Selon l’article du media britannique The Guardian, paru le 23 février 2021, il y’avait plus de 6500 morts pour la construction des ces stades de foot au Qatar.

Cependant, malgré ces aspects négatifs, le travail est aussi moyen d’épanouissement, de faire de belle rencontre, de développement en soi et autres…

Le travail est une activité produisant quelque chose donnant une raison à sa réalisation et au travailleur de se démarquer des autres et de faire de lui quelqu’un. En la conception et la réalisation d’une tache valorise à l’Homme qui à réaliser cela et permet ainsi à cette personne de se distinguer de ces autres semblables. Par ailleurs, on pourrais donner l’exemple d’un musicien qui compose un chanson et qui la présente  devant une assemblé ou des spectateurs et plait, cela confère un immense bonheur et de satisfaction au musicien.

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