Sommes-nous maîtres de nos pensées ?
Dissertation : Sommes-nous maîtres de nos pensées ?. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar theartist • 3 Novembre 2022 • Dissertation • 427 Mots (2 Pages) • 1 739 Vues
Corrigé : « Sommes-nous maîtres de nos pensées ? »
Déf : « nous » : les sujets pensants.
Déf : « maîtres » : nous les contrôlons, nous les dirigeons, nous les gouvernons.
Déf :« pensées » : notre réflexion, notre psychisme, activité intellectuelle, entendement, conscience, notre moi intérieur, notre intériorité.
PBQ : Pouvons-nous affirmer que nous contrôlons la totalité de notre psychisme ? Notre conscience est-elle toute-puissante ou au contraire, nous échappe-telle ? Dominons-nous vraiment nos pensées les plus profondes ?
Annonce du plan : En tant que sujets conscients, nous sommes les maîtres de nos pensées et de notre jugement. Cependant, notre psychisme est habité par un inconscient qui fait obstacle à la maîtrise totale de nos pensées.
A) Nous sommes maîtres de nos pensées car :
- Nous sommes dotés de la conscience réfléchie.
- Nous sommes maîtres de nos pensées : Descartes l’affirme par le cogito.
- Nous contrôlons nos pensées à partir d’un certain âge : Kant le démontre par la preuve de l’emploi du « je ».
- Nous maîtrisons nos valeurs humanistes car nous avons une conscience morale : regrets, remords, déontologie, éthique.
B) MAIS « Le moi n’est pas maître dans sa propre maison » ce qui veut dire que nous ne sommes pas du tout, selon Freud, les maîtres de nos pensées !
Partie sur l’inconscient à développer : le « ça » qui montre qu’on n’est pas maîtres de nos pensées.
C’est le surmoi, le censeur, l’autorité, qui cherchent à devenir les maîtres de nos pensées, d’où un conflit intérieur très fort au sein de notre psychisme !
C) Néanmoins, affirmer qu’on ne contrôle pas nos pensées, qu’elles ne sont pas dominées par notre unique volonté, qu’elles échappent à notre pouvoir, est un alibi assez facile à détruire.
Dans cette perspective, Alain pense que la psychanalyse retire au sujet tout pouvoir de maîtrise de ses pensées, ce qui risque de l’entraîner à commettre des actes répréhensibles. (« animal redoutable » œuvre : Eléments de philosophie).
Le fait de ne pas admettre qu’on ne détient pas les pleins pouvoirs sur nos pensées est un raisonnement qui fait appel à la mauvaise foi ; ainsi, selon Sartre, la psychanalyse nous a fait plutôt reculer car, dans cette optique, on renonce à mobiliser l’ensemble de nos forces psychologiques et on n’assume jamais vraiment nos penchants et nos faiblesses humaines, donc nos responsabilités.
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Conclusion
Réponse finale dans la conclusion : élève qui fait son choix, qui tranche.
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