Philosopie rene descartes
Cours : Philosopie rene descartes. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar Isabel Halaby Pinzón • 10 Novembre 2015 • Cours • 473 Mots (2 Pages) • 726 Vues
Correction Philo
1) On doit exiger du doute méthodique. Dans une première partie (jusqu’à « entièrement indubitable »), Descartes présente son projet de trouver une vérité absolument indubitable, c’est-à-dire à laquelle ne subsiste aucun doute. Il s’adresse à un vaste public et pourtant, il va faire le récit de ses méditations qui sont si « métaphysiques » qu’elles ne peuvent être au goût de tous car il s’agit de s’abstraire d’un monde qui nous est donné immédiatement pour en démonter toutes les certitudes. Mais la démarche de Descartes se distingue du scepticisme qui consiste à faire du doute une fin en soi. Ici, il s’agit d’un doute méthodique (provisoire) pour rechercher ce qui se présente de manière indubitable pour vrai, afin précisément de savoir ce qu’est le vrai.
2) La doute méthodique est hyperbolique car on peut le voir à travers le passage opposent ‘’quelque’’ et ‘’rien’’, car il passe de quelque chose a rien. Descartes affirme que son doute vise à détruire le doute (doute hyperbolique). Ce n’est qu’une méthode, un doute provisoire autrement dit. Le doute sceptique, lui, est permanent : il affirme qu’aucune vérité ne peut être trouvée. Le doute méthodique est volontaire et hyperbolique (il porte sur l’ensemble des connaissances). Ce qui échappera au doute absolu sera ainsi une vérité absolue. “Doutons de notre raison” est le point de départ de la méthode cartésienne.
3) On ne doit pas suivre les opinions, car elles peuvent être tort. Donc on pas suivre nos sens car nous pouvons être trompé. Le doute s'applique ici aux sens, ensuite au raisonnement, et même à l'esprit. Chaque fois, Descartes est pris d'un doute quant à eux : il pourrait bien n'être qu'en train de rêver, ou d'être trompé soit par ses sens soit par sa raison. Il en arrive ainsi à douter de tout.
4) La raison qui permet finalement a Descartes d’affirmer la vérité de son existence c’est l’accès a ses penser. Donc justement douter sur tout et sur soi-même qui lui fait prendre conscience que pour douter, il doit donc bien exister. Donc doit bien être quelque chose pour pouvoir douter. Donc c’est le moment le plus important du Discours de la méthode, car c’est la première vérité que Descartes établir pour sûr. En autre mot, c’est une substance qui pense.
5) Le Je pense est donc la vérité qui s'offre la première à un esprit qui pense par ordre, comme l'exige le troisième précepte de la méthode. - On observera, de plus, qu'étant le premier principe, elle est immédiatement évidente et ne saurait se démontrer à l'aide d'aucun raisonnement. Le donc que contient sa formule ne doit pas nous le dissimuler : ce n'est pas un syllogisme, c'est une intuition. Or si je pense, je suis. Le cogito est né : le sujet pensant est conscient de lui-même. Le sujet non seulement pense mais est conscient qu’il pense.
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