René Descartes partage avec nous des choses qui peuvent être écartées dans le doute
Fiche de lecture : René Descartes partage avec nous des choses qui peuvent être écartées dans le doute. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar raptorled • 11 Mai 2014 • Fiche de lecture • 448 Mots (2 Pages) • 774 Vues
Alexia Maurel
TL2
Philosophie
A travers cette première méditation métaphysique, René Descartes nous fait part des choses que l’on peut révoquer en doute.
Lignes 166 à 188 :
Ici, René Descartes évoque le fait que malgré les remarques qu’il a pu se faire, il va falloir qu’ils les mettent on œuvre, qu’il s’en souvienne. Même s’il doute des pensées, des idées qui lui ont été inculquées dès ses premières années, celles-ci reviennent sans arrêt dans sa tête, et ainsi, lui « polluent » son esprit. Il ne peut pas lutter contre, et même en ayant la volonté d’essayer, il pense alors qu’il est beaucoup plus facile de croire ces idées plutôt que de les réfuter. Il se pose des questions, ne sachant pas s’il doit accepter ces idées telles qu’elles sont, ou bien y réfléchir plus profondément, et se fonder son propre jugement personnel. En effet, René Descartes parle d’un « long et familier usage ». Il est donc difficile de se défaire de ces idées encrées dans nos esprits depuis bien trop longtemps, contre son gré. On peut alors évoquer la notion de liberté. Pour lui, l’homme est donc bien trop sujet à l’erreur, et la faute alors commise revient à l’homme lui-même, en raison du mauvais usage qu’il fait de sa liberté. Selon lui, sous la forme du libre-arbitre, (le libre arbitre est la faculté qu’aurait l'être humain de se déterminer librement et par lui seul, à agir et à penser, par opposition au déterminisme ou au fatalisme, qui affirment que la volonté est déterminée dans chacun de ses actes par des « forces » qui l’y nécessitent) nous, hommes, disposons d’une volonté infinie, qui nous rends semblable à Dieu , lui étant nécessairement parfait, qui ne peut être trompeur. Nous nous trompons donc lorsque nous faisons un mauvais usage de ce libre-arbitre se trouvant en notre possession, c’est-à-dire en donnant notre assentiment à des choses que nous ne percevons pas de façon suffisamment claire et distincte. Avec ce mauvais usage du libre-arbitre et donc, de la liberté, l’homme se disperse du « droit chemin » évoqué par Descartes, et s’éloigne de la connaissance de la vérité. Ce texte est une véritable recherche de la vérité, où la remise en question est omniprésente. Si l’homme avait fait auparavant un meilleur usage de la liberté qu’il possédait, il aurait pu se fonder ses propres pensées, ses propres idées personnelles, et il n’aurait donc pas eu à se remettre en question tel qu’il est nécessaire pour lui de le faire aujourd’hui, et aurait eu dès le départ la vérité qu’il recherche, puisque, comme il le dit, il n’est pas question d’agir, mais de méditer, de réfléchir, et donc de connaître.
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