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Descartes, le doute.

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Par   •  24 Octobre 2016  •  Cours  •  1 647 Mots (7 Pages)  •  2 048 Vues

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Descartes a commencé par douter de ses « anciennes opinions ». Pourquoi ? Descartes apparaît comme un esprit à la recherche de certitudes. Le doute méthodique cartésien ne peut en aucun cas être confondu avec le doute sceptique : il ne s’agit pas de douter pour douter, à la manière des sceptiques de l’Antiquité, de douter pour montrer qu’on ne peut jamais être certain de quoi que ce soit, qu’on ne peut rien connaître avec une certitude suffisante, mais tout au contraire de commencer par douter pour s’assurer de la certitude de ce dont on ne pourra plus douter par la suite – lorsqu’on fait de l’escalade par exemple, on commence par s’assurer avant de grimper : par analogie, c’est là ce que fait Descartes. Descartes, mathématicien et physicien autant que philosophe, s’efforce de reconstruire tout l’édifice des sciences de son temps. Le Discours de la méthode , contenant par ailleurs un résumé de la démarche suivie dans les Méditations métaphysiques, était destiné à servir de préface à d’autres écrits, plus proprement scientifiques. Descartes était aussi un chrétien convaincu. Il a gardé toute sa vie « la foi de sa nourrice ». Certains textes de Descartes ne se comprennent pas sans cet arrière-fond. Il ne faut pas non plus oublier qu’il a été formé dans la philosophie scolastique de l’époque – synthèse d’Aristote et du christianisme –. La tripartition ici introduite des facultés de l’âme vient tout droit d’Aristote : distinctions entre âme nutritive et motrice, âme sensitive, âme intellectuelle.
Objet du texte : répondre à la question : qui suis-je ? Descartes procède ici à un examen de conscience rigoureux et sincère, de manière à ce que ne subsiste rien qui ne soit absolument certain en termes de connaissance de soi même.
Thèse de l’auteur : il l’a précédemment énoncée, il s’agit du Cogito, de la réalité d’une pensée en acte qui lui appartient substantiellement en tant que sujet – ce qui est résumé ici par la formule : « je suis, j’existe » – mais il resterait à se demander ce qu’est ce moi dont l’existence a été posée, ce que Descartes s’emploie à rechercher.
Les moments de l’argumentation sont les suivants : - Descartes commence par poser la question à laquelle il entend apporter une réponse – jusqu’à : « Qu’est-ce donc que j’ai cru être ci-devant » ? - Vient une première réponse, bientôt écartée (« Mais je m’arrêterai plutôt »). - Une deuxième réponse est alors introduite : serais-je mon corps ? - Enfin, après élimination, dans l’âme, c’est-à-dire l’esprit, des facultés nutritive, motrice et sensitive, subsiste la conscience ou la pensée, répondant selon lui à la question posée.

Au départ, Descartes doute de ses « anciennes opinions ». En effet, Descartes apparait comme un esprit à la recherche de certitudes, de vérités certaines. Tout de même, il ne faut pas confondre le doute méthodique cartésien avec le doute sceptique, ici il ne faut pas douter afin de démontrer qu’on ne peut être certains de quoi que ce soit comme le faisait les philosophes sceptiques de l’antiquité mais de commencer à douter des choses afin d’en tirer une certitude dont on ne pourra plus douter par la suite. C’est ainsi que Descartes, mathématicien, physicien et philosophe français va reconstruire et fonder le système des sciences moderne en rupture avec l’enseignement scolastique qu’il reçut durant sa formation à l’Université. Ainsi dans la Méditation seconde, Descartes va chercher à répondre à la fameuse question qui est : qui suis-je ? Il va, pour cela, mener un examen de conscience afin qu’il ne reste rien qui ne soit certains en termes de connaissance de soi. Il développe donc la thèse suivante dans la Seconde Méditation, thèse qu’il a énoncée auparavant qui est celle du Cogito. Cette réflexion qui d’une idée claire est distincte est la base pour élaborer une réflexion : du fait que je pense, je peux en déduire que je suis, et du fait que je suis, je sais que j’existe. Mais il reste alors à se demander qu’est-ce que ce moi dont l’existence a été affirmer. C’est à cette question que Descartes s’efforce à trouver une explication.
Pour cela il mène l’argumentation suivante dans la Seconde Méditation :

(soit 1er) Descartes commence par poser la question à laquelle il entend apporter une réponse – jusqu’à : « Qu’est-ce donc que j’ai cru être ci-devant » ? - Vient une première réponse, bientôt écartée (« Mais je m’arrêterai plutôt »). - Une deuxième réponse est alors introduite : serais-je mon corps ? - Enfin, après élimination, dans l’âme, c’est-à-dire l’esprit, des facultés nutritive, motrice et sensitive, subsiste la conscience ou la pensée, répondant selon lui à la question posée.

(soit 2nd)
1. La recherche de l’indubitable: la découverte du Moi. [ §1 à §4 ]
2. 
De la certitude d’être, à la certitude d’être « pensée ». [ §5 à §9 ]
3. 
C’est l’entendement qui nous fait connaître le plus clairement les choses, et c’est donc lui que nous pouvons connaître avec le plus de précisions. [ §10 à §18 ]


§1 à §4 : Découverte du Moi

§2 : « pour trouver seulement une chose qui soit certaine et indubitable » ex : Archimède.
-> une certitude met fin au doute -> tout reconstruire à partir de cette certitude
= Exigence Méthodique

Une conception scientifique doit reposer sur une vérité première : §3
= Exigence De Fondement

Quelle certitude pour cela ? : §4

Dieu pas possible son existence n’est pas certaine
Moi pas possible car le corps comme tout ce qui est sensible est révoqué.
Ma subjectivité (= mon intériorité) possible pour être trompé il faut exister
« Je suis, j’existe, est nécessairement vrai, toutes les fois que je le prononce, ou que je le conçois en mon esprit ».

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