Commentaire Philosophique Sur un texte de René Descartes: le monde des rêves
Mémoires Gratuits : Commentaire Philosophique Sur un texte de René Descartes: le monde des rêves. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar mariephilohihihi • 28 Mai 2013 • 680 Mots (3 Pages) • 1 172 Vues
Commentaire philosophique sur Descartes :
Depuis le début des temps, l’être humain accumule et multiplie ses connaissances. Pourtant, nombreuses sont les connaissances dites un jour absolues qui deviennent tout à coup erronées, parce qu’une personne est parvenue à prouver leur fausseté. Or, si toute vérité peut être prochainement réfutée, y-a-t-il encore de la place pour la certitude? René Descartes, né en 1596 et décédé en 1650, était un grand mathématicien et physicien qui inaugura sur le domaine philosophique et qui se pencha sérieusement et librement sur la question.
C’est donc en s’isolant dans une longue série de méditations profondes durant lesquelles il considérait tout son corps et ses sens comme faussement acquis, qu’il entama l’écriture de l’un de ses textes philosophiques populaires : Les Méditations métaphysiques. Descartes croyait que si on avait pu lui mentir dès son enfance, tout ce qu’il avait appris plus tard dans sa vie était possiblement suspect. Au cours de ce texte, il ne désire pas agir, mais plutôt connaître davantage en révoquant tout ce qui lui a été transmis, au sens large. Il est important de garder en tête que Descartes était mathématicien avant tout et un mathématicien ne laisse pas place à l’opinion. Le doute de l’auteur qui m’a le plus interpelé est celui de la possibilité de sommeil ou de rêve à travers l’ensemble de nos actions.
À la lumière de ce doute, il est nécessaire de se demander si nous sommes en train de rêver. Puisque absolument tout est possible dans le monde des rêves, qu’est-ce qui nous permet de distinguer les actions commises dans ce monde imaginaire de celles commises dans notre réalité quotidienne? Effectivement, au matin, il est impossible de différencier avec certitude la nuit précédente et la veille. L’auteur élabore donc une analogie entre l’état d’assoupissement que nous connaissons pendant la nuit et les images d’artistes peintres, réalisées avec tentative d’être du jamais vu. Les éléments à travers ceux-ci dits généraux et basés par exemple sur les parties du corps humain, seraient des vertus, et non issus de l’imagination du rêveur ou de l’artiste. Ainsi, il affirme qu’il y a toujours une base de ‘’vraie’’ en toute chose. Dans les images peintes, si toutefois aucun élément corporel n’est reconnu et que l’œuvre représente vraiment quelque de jamais vu auparavant, il y a au moins d’autres éléments plutôt universels que l’on peut considérer comme des vertus, telles les couleurs.
La conception de Descartes sur le monde du rêve est un peu floue. D’abord, son exemple de doute face à la possession réelle des parties de notre corps humain, est probablement influencé par sa réticence par rapport aux domaines tels que la médecine. Il est étrange de réfuter l’existence de notre corps, alors que celui-ci est justement à la base de l’ensemble de nos actions. De plus, le corps humain fait l’objet d’une discipline en soit : l’anatomie. Aussi, il est normal de confondre légèrement la veille avec la nuit de sommeil précédente, mais ci cette confusion est fréquente ou perturbante sur les comportements ou émotions de l’individu, cette confusion entre le sommeil et la réalité n’est en fait qu’une sorte de folie. Évidemment, perdre le contact avec la réalité représente
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